Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1900 05 novembre 1900
Description : 1900/11/05 (A4,N64,T7). 1900/11/05 (A4,N64,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378368z
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
656 REVUE DES CULTURES COLONIALES
seconde action mécanique. Nous en avons l'exemple par la machine Marcou, qui
paraît nous soustraire à une première action mécanique trop brutale.
M. Faure : Mais, Messieurs, nous n'avons vu qu'un joujou de laboratoire et
nous n'avons pas vu de machine industrielle. Je m'attendais à voir une machine
donnant d'emblée le produit et permettant de l'utiliser à 70 francs les 100 kilos,
je ne l'ai pas vue. Le problème reste entier. Nous reculons de vingt-cinq ans en
arrière. La machine FaVier faisait un travail très complet; mais il parait que la
matière n'était pas utilisable. Aujourd'hui on dit les fibres utilisables, mais
elles ne sortent pas.
M. Michotte : Je n'ai pas à soutenir la machinerie Marcou, mais je constate
néanmoins qu'il y a déjà un grand progrès sur la machine à laquelle M. Favier a
consacré dix ans de sa vie et beaucoup d'argent sans arriver à rien. En ce qui
concerne le travail en sec, pour moi MM. Gavelle-Brière et Picavetont donné des
appréciations vagues sur des expériences plus vagues encore.
M. Rivière : Je pose la question générale : Avons-nous vu une machine donnant
d'emblée un produit défibré immédiatement utilisable?
M. Marcou: Mais, Messieurs, notre défibreuse donne ce produit. Le produit que
nous avons travaillé est celui que demandent les filateurs, il est immédiatement
utilisable en industrie. Français, Belges, Allemands, Suisses, tous nous ont dit
qu'il était immédiatement utilisable. Nous donnons de 80 à 100 kilos par jour.
Une discussion assez vive s'engage entre les divers fabricants de machines.
M. Marcou : Ce que je puis affirmer, c'est que tous les filateurs qui ont vu mon
produit l'ont déclaré immédiatement utilisable. S'ils ont tort, tant pis pour moi;
mais ils doivent connaître leur affaire, et s'ils ont raison, l'avenir de la Ilamie
en sec est assuré.
M. le Président refait l'historique de la Ramie en sec. Il rappelle qu'il faisait
partie du jury en 1889, et que M. Premy lui-même était pour M. Favier. Si
en 1891 on a abandonné la Ramie en sec, c'est qu'on n'avait pas trouvé le moyen
de la décortiquer en sec et c'est pourquoi depuis lors elle est restée dans l'ombre.
Pourtant M. Favier avait eu pour lui des banquiers considérables et le Ministère
lui-même. C'est M. Favier qui avait la haute main sur toute la Ramie; c'est lui
qui conduisait tout. Depuis lors on peut dire qu'il a eu une attitude modeste,
excellente, semblant attendre des événements ce qu'il n'avait pu produire lui-
même; et si, sans doute, quelqu'un a été étonné du nouveau succès de la Ramie
en sec, c'est bien M. Favier lui-même. -
Divers : Mais on ne nous a produit que des affirmations.
M. Rivière : Pardon, Messieurs; soyons justes. On arrive avec un principe de
machine qui peut parfaitement donner des résultats. M. Marcou nous présente,
il est vrai, une sorte de joujou, un appareil d'horlogerie ingénieux sans doute,
mais qui ne peut sous sa forme actuelle donner des résultats industriels.
Maintenant peut-être arrivera-t-on à le perfectionner, à l'industrialiser, si
j'ose m'exprimer ainsi. Dans tous les cas, le produit est parfait, au dire des
industriels. Ils se sont prononcés sur les résultats immédiats qui sont satisfai-
sants, ils ne peuvent se prononcer sur la suite puisqu'il faut arriver à produire
une quantité. industrielle du produit. Notre collègue M. Promio, qui connaît
bien la question et a des relations dans le monde de la filature, quoique restant
bouche close en ce moment, a de très intéressants résultats du travail en sec.
M. Duponchel nous a présenté un travail très intéressant puisqu'il peut nous faire
voir des produits remarquables en linge, etc., obtenus par son procédé. Jusqu'à
seconde action mécanique. Nous en avons l'exemple par la machine Marcou, qui
paraît nous soustraire à une première action mécanique trop brutale.
M. Faure : Mais, Messieurs, nous n'avons vu qu'un joujou de laboratoire et
nous n'avons pas vu de machine industrielle. Je m'attendais à voir une machine
donnant d'emblée le produit et permettant de l'utiliser à 70 francs les 100 kilos,
je ne l'ai pas vue. Le problème reste entier. Nous reculons de vingt-cinq ans en
arrière. La machine FaVier faisait un travail très complet; mais il parait que la
matière n'était pas utilisable. Aujourd'hui on dit les fibres utilisables, mais
elles ne sortent pas.
M. Michotte : Je n'ai pas à soutenir la machinerie Marcou, mais je constate
néanmoins qu'il y a déjà un grand progrès sur la machine à laquelle M. Favier a
consacré dix ans de sa vie et beaucoup d'argent sans arriver à rien. En ce qui
concerne le travail en sec, pour moi MM. Gavelle-Brière et Picavetont donné des
appréciations vagues sur des expériences plus vagues encore.
M. Rivière : Je pose la question générale : Avons-nous vu une machine donnant
d'emblée un produit défibré immédiatement utilisable?
M. Marcou: Mais, Messieurs, notre défibreuse donne ce produit. Le produit que
nous avons travaillé est celui que demandent les filateurs, il est immédiatement
utilisable en industrie. Français, Belges, Allemands, Suisses, tous nous ont dit
qu'il était immédiatement utilisable. Nous donnons de 80 à 100 kilos par jour.
Une discussion assez vive s'engage entre les divers fabricants de machines.
M. Marcou : Ce que je puis affirmer, c'est que tous les filateurs qui ont vu mon
produit l'ont déclaré immédiatement utilisable. S'ils ont tort, tant pis pour moi;
mais ils doivent connaître leur affaire, et s'ils ont raison, l'avenir de la Ilamie
en sec est assuré.
M. le Président refait l'historique de la Ramie en sec. Il rappelle qu'il faisait
partie du jury en 1889, et que M. Premy lui-même était pour M. Favier. Si
en 1891 on a abandonné la Ramie en sec, c'est qu'on n'avait pas trouvé le moyen
de la décortiquer en sec et c'est pourquoi depuis lors elle est restée dans l'ombre.
Pourtant M. Favier avait eu pour lui des banquiers considérables et le Ministère
lui-même. C'est M. Favier qui avait la haute main sur toute la Ramie; c'est lui
qui conduisait tout. Depuis lors on peut dire qu'il a eu une attitude modeste,
excellente, semblant attendre des événements ce qu'il n'avait pu produire lui-
même; et si, sans doute, quelqu'un a été étonné du nouveau succès de la Ramie
en sec, c'est bien M. Favier lui-même. -
Divers : Mais on ne nous a produit que des affirmations.
M. Rivière : Pardon, Messieurs; soyons justes. On arrive avec un principe de
machine qui peut parfaitement donner des résultats. M. Marcou nous présente,
il est vrai, une sorte de joujou, un appareil d'horlogerie ingénieux sans doute,
mais qui ne peut sous sa forme actuelle donner des résultats industriels.
Maintenant peut-être arrivera-t-on à le perfectionner, à l'industrialiser, si
j'ose m'exprimer ainsi. Dans tous les cas, le produit est parfait, au dire des
industriels. Ils se sont prononcés sur les résultats immédiats qui sont satisfai-
sants, ils ne peuvent se prononcer sur la suite puisqu'il faut arriver à produire
une quantité. industrielle du produit. Notre collègue M. Promio, qui connaît
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voir des produits remarquables en linge, etc., obtenus par son procédé. Jusqu'à
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