Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1900 20 octobre 1900
Description : 1900/10/20 (A4,N63,T7). 1900/10/20 (A4,N63,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378367j
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
624 REVUE DES CULTURES COLONIALES
précisée et qu'il serait nécessaire que des détails complets fussent donnés par
les inventeurs sur les prix des machines et prix de revient de ce travail.
M. Marcou expose qu'il a choisi ce travail parce qu'il pense trouver un écoule-
ment considérable du produit ; qu'il s'est informé auprès des filateurs qui lui ont
répondu qu'ils accepteront ce produit, qui jusqu'à ce jour ne leur avait jamais
été présenté et qu'ils étaient désireux d'obtenir de la filasse sans procédés
chimiques; il cite à l'appui l'avis donné par MM. Favier et Gavelle-Brière
dans les précédentes séances ;
Celui de M. Duponchel qui ne trouve pas de grandes difficultés au séchage.
Quant au prix, il trouve celui de 70 francs suffisamment rémunérateur pour
tout le monde.
Il explique qu'il travaille avec 2 machines, une première donnant 400 kilog. de
lanière par jour, et une seconde qui traite ses 400 kilog. et donne 100 kilog. de
filasse.
M. Swynghdaw, représentant de M. Picavet, dit que des fibres de om,70 sont
bonnes pour la filature, que plus longues il faut les couper et que cette opération
a l'avantage de séparer les qualités contenues dans une même fibre; le pied est
plus dur, le milieu est de qualité supérieure.
Un membre dit qu'il faut partager en 3 ou 4, couper les têtes et les pieds,
autrement que le fil n'est pas égal ; que le cultivateur doit faire cette opération
pour éviter les transports.
M. Swinghdaw fait remarquer que plus l'agriculteur aura d'opérations à faire,
plus il y aura de chances que sa filasse soit emmêlée.
M. Michotte est de cet avis. On doit simplifier et non compliquer le travail de
l'agriculteur; la divison doit être faite en filature comme cela se pratique pour le
China-grass.
M. Michotte explique que le dégommage des lanières n'est pas une difficulté,
qu'on peut les dégommer économiquement. Il invoque l'avis de M. Faure qui en
fait dégommer.
M. Faure est de cet avis.
M. Rivière demande si ce dégommage mécanique est suffisant pour la filature
et si l'on peut, en filature, remplacer le lin par la Ramie ou faire de celle-ci
des tissus d'une qualité supérieure au premier.
M. Swynghdaw répond qu'à prix égal, il préférera celui du fil de Ramie à du
1 de lin.
La question suivante est posée : Si on a du lin à 500 fr., délaisserez-vous la
Ramie ?
Le représentant de M. Picavet répond que dans certains articles le linge de
table par exemple, on remplacera le lin par la Ramie.
M. Cornu rappelle une opinion de M. Gavelle, qui dit que la Ramie tissée avait
un brillant particulier, que l'on n'obtient pas avec le lin, mais que ce brillant se
perdait en blanchissant au chlore.
M. Quellnatz dit que le brillant se perd avec le chlore, mais qu'il recherche ce
brillant dans la fabrication de divers articles et qu'à prix égal la Ramie l'empor-
tera toujours sur le lin.
M. Quellnatz entre dans de nombreux détails au sujet de la coloration du linge
et des dentelles.
Un membre : M. Marcou a parlé du prix de 700 fr. la tonne, qui, d'après lui,
précisée et qu'il serait nécessaire que des détails complets fussent donnés par
les inventeurs sur les prix des machines et prix de revient de ce travail.
M. Marcou expose qu'il a choisi ce travail parce qu'il pense trouver un écoule-
ment considérable du produit ; qu'il s'est informé auprès des filateurs qui lui ont
répondu qu'ils accepteront ce produit, qui jusqu'à ce jour ne leur avait jamais
été présenté et qu'ils étaient désireux d'obtenir de la filasse sans procédés
chimiques; il cite à l'appui l'avis donné par MM. Favier et Gavelle-Brière
dans les précédentes séances ;
Celui de M. Duponchel qui ne trouve pas de grandes difficultés au séchage.
Quant au prix, il trouve celui de 70 francs suffisamment rémunérateur pour
tout le monde.
Il explique qu'il travaille avec 2 machines, une première donnant 400 kilog. de
lanière par jour, et une seconde qui traite ses 400 kilog. et donne 100 kilog. de
filasse.
M. Swynghdaw, représentant de M. Picavet, dit que des fibres de om,70 sont
bonnes pour la filature, que plus longues il faut les couper et que cette opération
a l'avantage de séparer les qualités contenues dans une même fibre; le pied est
plus dur, le milieu est de qualité supérieure.
Un membre dit qu'il faut partager en 3 ou 4, couper les têtes et les pieds,
autrement que le fil n'est pas égal ; que le cultivateur doit faire cette opération
pour éviter les transports.
M. Swinghdaw fait remarquer que plus l'agriculteur aura d'opérations à faire,
plus il y aura de chances que sa filasse soit emmêlée.
M. Michotte est de cet avis. On doit simplifier et non compliquer le travail de
l'agriculteur; la divison doit être faite en filature comme cela se pratique pour le
China-grass.
M. Michotte explique que le dégommage des lanières n'est pas une difficulté,
qu'on peut les dégommer économiquement. Il invoque l'avis de M. Faure qui en
fait dégommer.
M. Faure est de cet avis.
M. Rivière demande si ce dégommage mécanique est suffisant pour la filature
et si l'on peut, en filature, remplacer le lin par la Ramie ou faire de celle-ci
des tissus d'une qualité supérieure au premier.
M. Swynghdaw répond qu'à prix égal, il préférera celui du fil de Ramie à du
1 de lin.
La question suivante est posée : Si on a du lin à 500 fr., délaisserez-vous la
Ramie ?
Le représentant de M. Picavet répond que dans certains articles le linge de
table par exemple, on remplacera le lin par la Ramie.
M. Cornu rappelle une opinion de M. Gavelle, qui dit que la Ramie tissée avait
un brillant particulier, que l'on n'obtient pas avec le lin, mais que ce brillant se
perdait en blanchissant au chlore.
M. Quellnatz dit que le brillant se perd avec le chlore, mais qu'il recherche ce
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tera toujours sur le lin.
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et des dentelles.
Un membre : M. Marcou a parlé du prix de 700 fr. la tonne, qui, d'après lui,
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