Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1900 20 octobre 1900
Description : 1900/10/20 (A4,N63,T7). 1900/10/20 (A4,N63,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378367j
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CONGRÈS INTERNATIONAL ET CONCOURS DE LA RAMIE 613
1.200 grammes de filasse séchée. La ramie de Cochinchine donne, en effet, ce
dernier rendement, transportée en France, mais il est vraisemblable qu'on en
obtiendrait mieux au pays de production. On peut donc estimer que, pour une
journée de dix heures, on obtient de la nouvelle machine de 270 à 720 kilo-
grammes de filasse sèche.
Les organes caractéristiques de la machine sont les suivants : une enclume,
un batteur muni de lames, et rouleau élastique. Les tiges sont brisées et déboi-
sées entre l'enclume et les lames du batteur, puis immédiatement raclées et
débarrassées de la pellicule, entre ces mêmes lames et le rouleau élastique.
Parmi les organes complémentaires, nous remarquons, d'abord, deux rouleaux
d'alimentation, placés à l'extrémité d'une table et, devant l'enclume, qui
saisissent les tiges et les débitent à une vitesse d'environ Om ,35 par seconde. Ces
tiges passent alors sur l'enclume, puis entre cette enclume et les lames du
batteur. Il advient alors que toute la partie dépassant l'enclume est brqyée par
le choc des lames qui chassent le bois et ne laissent que la filasse à laquelle
adhère encore la pellicule. !
Le déboisage effectué, chaque lame saisit la lanière d'écorce et la force à
passer entre elle et une toile sans fin enveloppant le rouleau élastique mentionné
plus haut. La lame s'imprime dans la toile sans fin et racle la lanière d'une façon
continue sans racler la toile, parce que cette lanière a seulement une vitesse de
0m ,35, comme les rouleaux d'alimentation, tandis que la lame et la toile ont l'une
et l'autre une même vitesse d'environ 3111,85. L'écorce est forcément raclée, car
elle ne peut être entraînée, maintenue qu'elle est par la pression des cylindres
d'alimentation, qui agissent comme un laminoir sur la partie non encore décor-
tiquée.
Le nombre des organes de la machine La Gauloise est réduit à un minimum;
de plus, elle est construite de telle façon que le démontage et le réglage soient à
la fois faciles et rapides. Pour en visiter l'intérieur, il suffit de dévisser deux
écrous à oreilles montés sur reports, et tout en maintenant le rapprochement
des rouleaux d'alimentation, relever le châssis articulé sur pointes qui supporte
le rouleau supérieur. Elle est donc d'une manœuvre facile.
3. — Machine Michotte La Française.
Cette machine, parue en 1889, a innové le type des machines à mouvement di-
rect.
La machine modèle 1900 est le résultat de dix années d'essais et de perfec-
tionnement; elle est le quinzième et définitif modèle de La Française.
Elle est à mouvement lent, ce qui lui permet de traiter de 40 à 80 tiges par
passage normal, avec un seul homme pour la charge et un enfant à la décharge,
soit de 250 à 300 tiges à la minute, soit de 1.000 à 1.500 kilogr. par heure. Elle
est la seule machine qui donne ce débit et effeuille mécaniquement les tiges.
Elle pèse 350 kilogrammes et cube seulement un demi-mètre cube.
Elle travaille les tiges vertes munies de leurs feuilles.
Elle est simple, légère et, par suite, peu coûteuse et facilement transportable.
Elle est à batteur élastique et ne brise nullement les lanières.
De plus, toutes les pièces de la machine sont visibles et peuvent être retirées
immédiatement par le démontage de quatre écrous.
Elle est toujours prête à fonctionner au moteur ou au manège.
1.200 grammes de filasse séchée. La ramie de Cochinchine donne, en effet, ce
dernier rendement, transportée en France, mais il est vraisemblable qu'on en
obtiendrait mieux au pays de production. On peut donc estimer que, pour une
journée de dix heures, on obtient de la nouvelle machine de 270 à 720 kilo-
grammes de filasse sèche.
Les organes caractéristiques de la machine sont les suivants : une enclume,
un batteur muni de lames, et rouleau élastique. Les tiges sont brisées et déboi-
sées entre l'enclume et les lames du batteur, puis immédiatement raclées et
débarrassées de la pellicule, entre ces mêmes lames et le rouleau élastique.
Parmi les organes complémentaires, nous remarquons, d'abord, deux rouleaux
d'alimentation, placés à l'extrémité d'une table et, devant l'enclume, qui
saisissent les tiges et les débitent à une vitesse d'environ Om ,35 par seconde. Ces
tiges passent alors sur l'enclume, puis entre cette enclume et les lames du
batteur. Il advient alors que toute la partie dépassant l'enclume est brqyée par
le choc des lames qui chassent le bois et ne laissent que la filasse à laquelle
adhère encore la pellicule. !
Le déboisage effectué, chaque lame saisit la lanière d'écorce et la force à
passer entre elle et une toile sans fin enveloppant le rouleau élastique mentionné
plus haut. La lame s'imprime dans la toile sans fin et racle la lanière d'une façon
continue sans racler la toile, parce que cette lanière a seulement une vitesse de
0m ,35, comme les rouleaux d'alimentation, tandis que la lame et la toile ont l'une
et l'autre une même vitesse d'environ 3111,85. L'écorce est forcément raclée, car
elle ne peut être entraînée, maintenue qu'elle est par la pression des cylindres
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tiquée.
Le nombre des organes de la machine La Gauloise est réduit à un minimum;
de plus, elle est construite de telle façon que le démontage et le réglage soient à
la fois faciles et rapides. Pour en visiter l'intérieur, il suffit de dévisser deux
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le rouleau supérieur. Elle est donc d'une manœuvre facile.
3. — Machine Michotte La Française.
Cette machine, parue en 1889, a innové le type des machines à mouvement di-
rect.
La machine modèle 1900 est le résultat de dix années d'essais et de perfec-
tionnement; elle est le quinzième et définitif modèle de La Française.
Elle est à mouvement lent, ce qui lui permet de traiter de 40 à 80 tiges par
passage normal, avec un seul homme pour la charge et un enfant à la décharge,
soit de 250 à 300 tiges à la minute, soit de 1.000 à 1.500 kilogr. par heure. Elle
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