Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 octobre 1900 20 octobre 1900
Description : 1900/10/20 (A4,N63,T7). 1900/10/20 (A4,N63,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378367j
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 639
îles du Pacifique, pour l'étude agricole et commerciale du rotang, du chanvre de manille, du sago,
du caoutchouc, de la gutta-percha, de la canne et du tabac. - Expédition au Brésil, pour l'étude
du caoutchouc et de l'agriculture des colonies allemandes établies dans la République.
- La « Gummi-Zeitung » annonçait dernièrement (n° 30) la création d' « une grande plantation
de caoutchouc dans l'Inde néerlandaise » qui était présentée comme la première de ce genre ; on
voit que la priorité peut être très sérieusement contestée ; il paraît, d'ailleurs, que la nouvelle en-
treprise compte parmi ses fondateurs un ancien inspecteur de la plantation Boeloe Priok.
— D'après le '« Bulletin Economique de l'Indo-Chine»(n° 24), le Résident supérieur au Laos a cons-
taté entre le Nam-Hou et le Mékong, partout, la présence de nombreuses lianes à caoutchouc.
« On n'avait pas encore noté la présence de lianes à 1 ouest », ajoute le Bulletin. « Le colonel FOURNIER
a donné des instructions pour l'exploitation immédiate à tous les chefs, laotiens et khas, qui ne
connaissaient pas la liane ni sa valeur. »
- Un colon de Thaï-Nguyên (Indo-Chine) aurait entrepris la culture de diverses espèces de
lianes à caoutchouc trouvées à l'état sauvage dans la région (t Bull. Econ. de l'Indo-Chine »,
no 25, p. 366). - -
— La « Russian-American India'Rubber Company » a entrepris la culture du caoutchouc sur
la côte Est de Sumatra {« Trop. Agriculturist », juillet, p. 55).
— D'après le « Ind. Gard. et Planting » du 14 juin (n° 24), la Lebong Tea Company, du Dar-
jeeling, s'est lancée dans la culture du caoutchouc et aurait déjà fait parvenir en Angleterre un
échantillon payé un prix fort respectable; il n'est pas dit de quelle espèce il s'agit.
- D'après le « Pioneer », M. RIBBENTROP, inspecteur général des forêts de l'Inde, aurait amené
son gouvernement à décider la création, sur la côte de Tenasserim, d une'plantation de 10.000 acres
de « caoutchouquier du Brésil » ; 210.000 roupies auraient été allouées à cet effet (« Ind. Gard. et
Planting », n° 24).
Nous trouvons sur la même affaire, dans le « Impérial Institute Journal » de juillet, d'autres
détails : « On estime que la plantation aura payé ses frais à la fin rde la douzième année et qu'à
partir de ce moment il y aura un bénéfice net de 1 lasch par an. Les arbres se ressémant d'eux-
mêmes, la production durera indéfiniment. Une seule circonstance pourrait- renverser le calcul
dont la conclusion est citée plus haut : ce serait une baisse des prix. »
Il semblerait, d'après diverses indications, qu'il s'agit de l'Hevea.
D'autre part, le gouvernement du Burma s'apprêterait à créer une plantation de 10.000 acres
dans le district de Mergui (« Indian Agriculturist », 2 avril).
- -Le consul des Etats-Unis à. Sierra Leone signale que les indigènes se sont mis à saigner des
caoutchouquiers et que cette pratique déprécie le caoutchouc en même temps qu'elle compromet
, la vie de l'arbre (« Queensland Agricultural Journal », juin 1900, p. 520).
— M. PAROISSE est reparti pour la Guinée française afin d'y poursuivre « de nouvelles expériences
sur l'acclimatation et la culture des divers arbres à caoutchouc d'origine américaine » (« Bull.
de la Soc. de géogr. commerciale de Paris », nos 3-4-5, p. 211); les études de M. PAROISSE sont
faites pour le compte d'un groupe de financiers.
— M. A. KEYSER, consul d'Angleterre à Bornéo, signale dans le « Malay Mail » (« Tropical
Agriculturist », junij p. 844), qu'à Sandavan (British North Bornéo) des cocotiers reçoivent, à
titre d'engrais, les déchets de la fabrication d'extrait tannique d'écorce de mangrove, et que cette
fumure leur réussit admirablement.
V — Extrait d'un rapport consulaire anglais sur le Paraguay (« Moniteur Officiel du Commerce »,
no 886, p. 6) : « Une maison suisse de l'Assomption se sert maintenant d'une machine pour décor-
tiquer la noix de coco qui donne, dit-on, de très bons résultats en brisant la noix sans écraser
l'amande. On dit que c'est la seule machine de ce genre au Paraguay qui ait donné de bons
résultats. »
'f — D'après le Dr MORRIS (« West, Indian Bulletin », nO 3, p. 313), les mesures énergiques de
police agricole mises en pratique par le gouvernement des Straits Settlements ont contribué à dimi-
nuer dans une très forte mesure les ravages des coléoptères ennemis du cocotier dans cette
colonie : tout propriétaire est tenu à abattre et à détruire les palmiers qui, par leur état d'infec-
tion, offrent danger de contagion pour les voisins; s'il ne s'exécute pas, le « Département of Gar-
dens and Forests » s'en mêle et effectue l'opération d'office aux frais du propriétaire ; depuis plu-
sieurs années que ce système fonctionne, il paraît que le résultat a été parfait.
M. Godefroy Lebeuf a l'honneur d'informer MM. les Gouverneurs de nos colonies qu'il enverra
prochainement un collecteur pour récolter des graines du Jatropha gossypifolia (Ana-tua od froi-
geleion purgo) préconisé pour la guérison de la lèpre. Il serait reconnaissant aux administrations
locales de lui transmettre leurs désidératas; les graines seront distribuées gratuitement.
îles du Pacifique, pour l'étude agricole et commerciale du rotang, du chanvre de manille, du sago,
du caoutchouc, de la gutta-percha, de la canne et du tabac. - Expédition au Brésil, pour l'étude
du caoutchouc et de l'agriculture des colonies allemandes établies dans la République.
- La « Gummi-Zeitung » annonçait dernièrement (n° 30) la création d' « une grande plantation
de caoutchouc dans l'Inde néerlandaise » qui était présentée comme la première de ce genre ; on
voit que la priorité peut être très sérieusement contestée ; il paraît, d'ailleurs, que la nouvelle en-
treprise compte parmi ses fondateurs un ancien inspecteur de la plantation Boeloe Priok.
— D'après le '« Bulletin Economique de l'Indo-Chine»(n° 24), le Résident supérieur au Laos a cons-
taté entre le Nam-Hou et le Mékong, partout, la présence de nombreuses lianes à caoutchouc.
« On n'avait pas encore noté la présence de lianes à 1 ouest », ajoute le Bulletin. « Le colonel FOURNIER
a donné des instructions pour l'exploitation immédiate à tous les chefs, laotiens et khas, qui ne
connaissaient pas la liane ni sa valeur. »
- Un colon de Thaï-Nguyên (Indo-Chine) aurait entrepris la culture de diverses espèces de
lianes à caoutchouc trouvées à l'état sauvage dans la région (t Bull. Econ. de l'Indo-Chine »,
no 25, p. 366). - -
— La « Russian-American India'Rubber Company » a entrepris la culture du caoutchouc sur
la côte Est de Sumatra {« Trop. Agriculturist », juillet, p. 55).
— D'après le « Ind. Gard. et Planting » du 14 juin (n° 24), la Lebong Tea Company, du Dar-
jeeling, s'est lancée dans la culture du caoutchouc et aurait déjà fait parvenir en Angleterre un
échantillon payé un prix fort respectable; il n'est pas dit de quelle espèce il s'agit.
- D'après le « Pioneer », M. RIBBENTROP, inspecteur général des forêts de l'Inde, aurait amené
son gouvernement à décider la création, sur la côte de Tenasserim, d une'plantation de 10.000 acres
de « caoutchouquier du Brésil » ; 210.000 roupies auraient été allouées à cet effet (« Ind. Gard. et
Planting », n° 24).
Nous trouvons sur la même affaire, dans le « Impérial Institute Journal » de juillet, d'autres
détails : « On estime que la plantation aura payé ses frais à la fin rde la douzième année et qu'à
partir de ce moment il y aura un bénéfice net de 1 lasch par an. Les arbres se ressémant d'eux-
mêmes, la production durera indéfiniment. Une seule circonstance pourrait- renverser le calcul
dont la conclusion est citée plus haut : ce serait une baisse des prix. »
Il semblerait, d'après diverses indications, qu'il s'agit de l'Hevea.
D'autre part, le gouvernement du Burma s'apprêterait à créer une plantation de 10.000 acres
dans le district de Mergui (« Indian Agriculturist », 2 avril).
- -Le consul des Etats-Unis à. Sierra Leone signale que les indigènes se sont mis à saigner des
caoutchouquiers et que cette pratique déprécie le caoutchouc en même temps qu'elle compromet
, la vie de l'arbre (« Queensland Agricultural Journal », juin 1900, p. 520).
— M. PAROISSE est reparti pour la Guinée française afin d'y poursuivre « de nouvelles expériences
sur l'acclimatation et la culture des divers arbres à caoutchouc d'origine américaine » (« Bull.
de la Soc. de géogr. commerciale de Paris », nos 3-4-5, p. 211); les études de M. PAROISSE sont
faites pour le compte d'un groupe de financiers.
— M. A. KEYSER, consul d'Angleterre à Bornéo, signale dans le « Malay Mail » (« Tropical
Agriculturist », junij p. 844), qu'à Sandavan (British North Bornéo) des cocotiers reçoivent, à
titre d'engrais, les déchets de la fabrication d'extrait tannique d'écorce de mangrove, et que cette
fumure leur réussit admirablement.
V — Extrait d'un rapport consulaire anglais sur le Paraguay (« Moniteur Officiel du Commerce »,
no 886, p. 6) : « Une maison suisse de l'Assomption se sert maintenant d'une machine pour décor-
tiquer la noix de coco qui donne, dit-on, de très bons résultats en brisant la noix sans écraser
l'amande. On dit que c'est la seule machine de ce genre au Paraguay qui ait donné de bons
résultats. »
'f — D'après le Dr MORRIS (« West, Indian Bulletin », nO 3, p. 313), les mesures énergiques de
police agricole mises en pratique par le gouvernement des Straits Settlements ont contribué à dimi-
nuer dans une très forte mesure les ravages des coléoptères ennemis du cocotier dans cette
colonie : tout propriétaire est tenu à abattre et à détruire les palmiers qui, par leur état d'infec-
tion, offrent danger de contagion pour les voisins; s'il ne s'exécute pas, le « Département of Gar-
dens and Forests » s'en mêle et effectue l'opération d'office aux frais du propriétaire ; depuis plu-
sieurs années que ce système fonctionne, il paraît que le résultat a été parfait.
M. Godefroy Lebeuf a l'honneur d'informer MM. les Gouverneurs de nos colonies qu'il enverra
prochainement un collecteur pour récolter des graines du Jatropha gossypifolia (Ana-tua od froi-
geleion purgo) préconisé pour la guérison de la lèpre. Il serait reconnaissant aux administrations
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