Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1900 20 octobre 1900
Description : 1900/10/20 (A4,N63,T7). 1900/10/20 (A4,N63,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378367j
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
630 REVUE DES CULTURES COLONIALES
dans les pays chauds, le rendement brut de trois coupes, facile à obtenir, serait
de 2.000 francs. Croyez-vous, M. Marcou, qu'avec votre machinerie, il reste encore
un bon bénéfice pour le cultivateur?
M. Marcou : Oui !
Divers : Quel est le personnel que nécessite la machinerie Marcou?
M. Marcou : Pour la première machine, un servant et un gamin; pour la
deuxième machine, un gamin ou une femme et un servant. à moins que vous
n'installiez une courroie sans fin.
M. Chanteloube : Puisque vous avez essayé de réunir les cultivateurs et les
industriels, vous rendrez un très grand service aux agriculteurs en les fixant
par des notions exactes.
M. Rivière rappelle à l'honorable M. Chanteloube père, d'Alger, les conclu-
sions de la première session du Congrès. Il rappelle notamment qu'en Algérie
la main-d'œuvre est chère et le rendement relativement minime.
M. le Président : Résumons-nous, Messieurs. M. Marcou peut obtenir de la
filasse décortiquée en sec à 700 francs la tonne, sans s'occuper ni de l'agricul-
teur, ni de l'industriel, voilà une base. Les industriels nous disent qu'ils peu-
vent l'utiliser ; en voilà une autre. Nous pouvons poser ce principe : pour la
Ramie décortiquée en sec, un des concurrents l'offre à 700 francs la tonne.
Je demande que ceci soit consigné au procès-verbal, et que le Congrès prie
M. Marcou de fournir à l'industrie la quantité la plus considérable possible de
son produit.
M. Rivière tient à rappeler que, lors de la première session, M. Promio avait
promis d'apporter de la Ramie en sec. M. Promio, qui est présent, fait-il des
observations sur ce qui a été dit ? ce prix de 700 francs la tonne lui paraît-il
acceptable?
M. Promio n'a pas pris la parole jusqu'à ce jour, mais les études qu'il a faites
ont résolu une grave question, celle du séchage. Il a acquis la certitude que,
dans certaines conditions, la Ramie ne se putréfie pas, qu'elle peut se sécher.
Reste la question de prix. Or, M. Promio affirme qu'il est parvenu à sécher
économiquement et rapidement, en enlevant de la tige ses 80 d'eau, par un
procédé qui n'est ni l'étuve, ni l'autoclave. Le broyage étant fait par la
machine Marcou, nous n'avons plus rien à souhaiter pour sécher. Si l'on nous
offre de la Ramie décortiquée à sec à 700 francs la tonne, nos industriels mar-
cheront.
M. Rivière : J'insiste, Messieurs, sur cette question. D'après vos études et vos
relations avec les industriels du Nord, pouvez-vous confirmer les assertions de
M. Marcou?
M. Promio : J'ai travaillé avec M. Bachelery; il prenait des tiges vertes, les
passait dans une atmosphère d'acide carbonique, les broyait et les séchait. J'ai
connu M. de Bièvre, qui s'est rendu à Alger et a soumis des tiges au traitement
Bachelery. On a ensuite broyé un lot de tiges Bachelery et un lot de tiges non
traitées; les tiges non traitées ont été d'un meilleur rapport que celles traitées
par le procédé Bachelery.
Si on lui pose la question au sujet du travail de la machinerie Marcou, il
affirme que les industriels du Nord sont prêts à utiliser la filasse de cette maison
à 700 francs la tonne. Il rappelle d'ailleurs l'opinion exprimée avec tant de force
- et de compétence par M. Gavelle-Brière.
- On rentre de nouveau dans les questions de détail.
*
dans les pays chauds, le rendement brut de trois coupes, facile à obtenir, serait
de 2.000 francs. Croyez-vous, M. Marcou, qu'avec votre machinerie, il reste encore
un bon bénéfice pour le cultivateur?
M. Marcou : Oui !
Divers : Quel est le personnel que nécessite la machinerie Marcou?
M. Marcou : Pour la première machine, un servant et un gamin; pour la
deuxième machine, un gamin ou une femme et un servant. à moins que vous
n'installiez une courroie sans fin.
M. Chanteloube : Puisque vous avez essayé de réunir les cultivateurs et les
industriels, vous rendrez un très grand service aux agriculteurs en les fixant
par des notions exactes.
M. Rivière rappelle à l'honorable M. Chanteloube père, d'Alger, les conclu-
sions de la première session du Congrès. Il rappelle notamment qu'en Algérie
la main-d'œuvre est chère et le rendement relativement minime.
M. le Président : Résumons-nous, Messieurs. M. Marcou peut obtenir de la
filasse décortiquée en sec à 700 francs la tonne, sans s'occuper ni de l'agricul-
teur, ni de l'industriel, voilà une base. Les industriels nous disent qu'ils peu-
vent l'utiliser ; en voilà une autre. Nous pouvons poser ce principe : pour la
Ramie décortiquée en sec, un des concurrents l'offre à 700 francs la tonne.
Je demande que ceci soit consigné au procès-verbal, et que le Congrès prie
M. Marcou de fournir à l'industrie la quantité la plus considérable possible de
son produit.
M. Rivière tient à rappeler que, lors de la première session, M. Promio avait
promis d'apporter de la Ramie en sec. M. Promio, qui est présent, fait-il des
observations sur ce qui a été dit ? ce prix de 700 francs la tonne lui paraît-il
acceptable?
M. Promio n'a pas pris la parole jusqu'à ce jour, mais les études qu'il a faites
ont résolu une grave question, celle du séchage. Il a acquis la certitude que,
dans certaines conditions, la Ramie ne se putréfie pas, qu'elle peut se sécher.
Reste la question de prix. Or, M. Promio affirme qu'il est parvenu à sécher
économiquement et rapidement, en enlevant de la tige ses 80 d'eau, par un
procédé qui n'est ni l'étuve, ni l'autoclave. Le broyage étant fait par la
machine Marcou, nous n'avons plus rien à souhaiter pour sécher. Si l'on nous
offre de la Ramie décortiquée à sec à 700 francs la tonne, nos industriels mar-
cheront.
M. Rivière : J'insiste, Messieurs, sur cette question. D'après vos études et vos
relations avec les industriels du Nord, pouvez-vous confirmer les assertions de
M. Marcou?
M. Promio : J'ai travaillé avec M. Bachelery; il prenait des tiges vertes, les
passait dans une atmosphère d'acide carbonique, les broyait et les séchait. J'ai
connu M. de Bièvre, qui s'est rendu à Alger et a soumis des tiges au traitement
Bachelery. On a ensuite broyé un lot de tiges Bachelery et un lot de tiges non
traitées; les tiges non traitées ont été d'un meilleur rapport que celles traitées
par le procédé Bachelery.
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affirme que les industriels du Nord sont prêts à utiliser la filasse de cette maison
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