Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1900 20 octobre 1900
Description : 1900/10/20 (A4,N63,T7). 1900/10/20 (A4,N63,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378367j
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
618 REVUE DES CULTURES COLONIALES
soumis à son examen n'ont aucune corrélation avec ies travaux du Congrès qui
doit conserver toute sa liberté d'action, ses délibérations fussent elles même
contraires à celles du jury officiel.
La première séance du Congrès doit établir le programme de ses travaux, par-
ticulièrement difficiles en ce sens qu'ils sortent du domaine.de la théorie et que
la situation de la question impose enfin une sanction pratique aux divers modes
de traitements proposés.
Les délibérations du premier Congrès, il faut le reconnaître, ont modifié l'opi-
nion générale qui prédominait sur la nature du traitement à appliquer à la Ramie.
Sans rejeter absolument le travail en vert, on a pensé que le travail en sec, d'après
diverses démonstrations paraissant probantes, offrait plus de facilitésde traite-
ment et que ses produits s'appliquaient immédiatement à de nombreux emplois.
C'était revenir à la première phase de la Ramie et c'est abandonner une partie des
idées en cours, car on ne rechercherait plus un produit similaire au China-grass
qui est issu d'un travail en vert.
Le Congrès aura donc à se prononcer sur cette importante question qui se
résume ainsi :
La dessiccation absolue de la tige de Ramie par l'étuve ou autres méthodes,
permet la défibration et la dépelliculation faciles à l'aide de broyeuses-teilleuses
fort simples, travail qui peut être rendu plus parfait encore par un second pas-
sage dans un instrument spécial dit assouplisseur, ou par toute autre action
mécanique secondaire.
Par le jeu de ces divers organes qui élimineraient les gommes à l'état pulvéru-
lent, on obtiendrait un dégommage suffisant pour supprimer les bains chimiques
qui n'ont pas toujours une action heureuse sur les fibres. Il a donc là une im-
portante constatation à faire en déterminant si les moyens actuels de travail con-
firment ces prévisions, qui simplifient en partie la question de la Ramie.
Cependant, d'autre part, sans nier les avantages de la dessiccation absolue des
tiges qui facilite la défibration, certains inventeurs signalent des machines pro.
duisant à l'état sec ordinaire une véritable filasse n'exigeant qu'un léger dégom-
mage.
En résumé, la dessiccation absolue, préalable au traitement mécanique, est-elle
une opération possible et devant supprimer les frais et les aléas du dégommage
chimique qui s'impose dans le traitement en vert?
Il ne faut pas oublier qu'il y a pour le travail en sec des sortes de prépara-
tions préalables, gazeuses ou liquides, facilitant la défibration et la dépellicula-
tion, partant de ce même principe que l'action mécanique peut éliminer les
gommes à l'état pulvérulent. Avec les échantillons issus de ces sortes de traite-
ment en sec par divers procédés, on obtiendrait aisément des fils de 20 à 40,
peut-être plus, pensent certains auteurs.
Cependant, malgré les réels avantages que présenterait cette nouvelle phase
de la' question, quelques industriels affirment que les numéros fins ne peuvent
être obtenus que par le travail en vert.
Certaines lanières vertes, mécaniquement dépelliculées et similaires au China-
- grass, offrent les mêmes facilités de dégommage que ce dernier, peut-être plus,
car elles contiendraient moins de gomme. D'autre part, la défibration absolue
produite par certaines machines aiderait l'action de bains dissolvants de
nature moins énergique.
Les partisans du traitement en vert prétendent, non sans raison, qu'il convient
soumis à son examen n'ont aucune corrélation avec ies travaux du Congrès qui
doit conserver toute sa liberté d'action, ses délibérations fussent elles même
contraires à celles du jury officiel.
La première séance du Congrès doit établir le programme de ses travaux, par-
ticulièrement difficiles en ce sens qu'ils sortent du domaine.de la théorie et que
la situation de la question impose enfin une sanction pratique aux divers modes
de traitements proposés.
Les délibérations du premier Congrès, il faut le reconnaître, ont modifié l'opi-
nion générale qui prédominait sur la nature du traitement à appliquer à la Ramie.
Sans rejeter absolument le travail en vert, on a pensé que le travail en sec, d'après
diverses démonstrations paraissant probantes, offrait plus de facilitésde traite-
ment et que ses produits s'appliquaient immédiatement à de nombreux emplois.
C'était revenir à la première phase de la Ramie et c'est abandonner une partie des
idées en cours, car on ne rechercherait plus un produit similaire au China-grass
qui est issu d'un travail en vert.
Le Congrès aura donc à se prononcer sur cette importante question qui se
résume ainsi :
La dessiccation absolue de la tige de Ramie par l'étuve ou autres méthodes,
permet la défibration et la dépelliculation faciles à l'aide de broyeuses-teilleuses
fort simples, travail qui peut être rendu plus parfait encore par un second pas-
sage dans un instrument spécial dit assouplisseur, ou par toute autre action
mécanique secondaire.
Par le jeu de ces divers organes qui élimineraient les gommes à l'état pulvéru-
lent, on obtiendrait un dégommage suffisant pour supprimer les bains chimiques
qui n'ont pas toujours une action heureuse sur les fibres. Il a donc là une im-
portante constatation à faire en déterminant si les moyens actuels de travail con-
firment ces prévisions, qui simplifient en partie la question de la Ramie.
Cependant, d'autre part, sans nier les avantages de la dessiccation absolue des
tiges qui facilite la défibration, certains inventeurs signalent des machines pro.
duisant à l'état sec ordinaire une véritable filasse n'exigeant qu'un léger dégom-
mage.
En résumé, la dessiccation absolue, préalable au traitement mécanique, est-elle
une opération possible et devant supprimer les frais et les aléas du dégommage
chimique qui s'impose dans le traitement en vert?
Il ne faut pas oublier qu'il y a pour le travail en sec des sortes de prépara-
tions préalables, gazeuses ou liquides, facilitant la défibration et la dépellicula-
tion, partant de ce même principe que l'action mécanique peut éliminer les
gommes à l'état pulvérulent. Avec les échantillons issus de ces sortes de traite-
ment en sec par divers procédés, on obtiendrait aisément des fils de 20 à 40,
peut-être plus, pensent certains auteurs.
Cependant, malgré les réels avantages que présenterait cette nouvelle phase
de la' question, quelques industriels affirment que les numéros fins ne peuvent
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Certaines lanières vertes, mécaniquement dépelliculées et similaires au China-
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car elles contiendraient moins de gomme. D'autre part, la défibration absolue
produite par certaines machines aiderait l'action de bains dissolvants de
nature moins énergique.
Les partisans du traitement en vert prétendent, non sans raison, qu'il convient
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