Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1900 20 septembre 1900
Description : 1900/09/20 (A4,N61,T7). 1900/09/20 (A4,N61,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378365q
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 575
KURT DINTER, parue dans le no XIX des « Beitraege zur Kolonialpolitik und Kolonialwirtschaft » :
« Les Boers préparent un succédané du café, très sucré, en grillant la grosse racine charnue
du « omuteptereti » ou « vitgat », Boscia puberula, arbre de la famille des Capparidées. »
- Le « De Ind. Mercuur », nO. 26, donne une analyse du premier compte-rendu annuel pour
l'exercice 1900 de la « Nederlandsch-Indische Getah pertja Matschappig », l'une des deux compa-
gnies qui exploitent le procédé LEDEBOER pour l'extraction de la gutta-percha des feuilles; il en
résulte que l'usine de la Compagnie a été inaugurée le premier octobre 1899, mais qu'elle n'a pu
.fonctionner en plein, faute d'arrivages suffisants et réguliers de feuilles; et que la direction entre-
voit la nécessité de créer elle-même des plantations pour s'assurer un approvisionnement satisfai-
sant à l'avenir. Une phrase tendrait à faire penser que le directeur de la compagnie a « perfec-
tionné » et, en tout cas, modifié le procédé LEDEBOER initial.
— D'après le « Bulletin de la Société d'Études Coloniales » de Bruxelles (nO 6, p. 446), une
nouvelle entreprise d'extraction de la gutta-percha des feuilles a été créée près de Pontianiak, à
Bornéo,.par M. BRANDT, de Singapore.
— Dans un article publié dans le « Tropenpflanzer » de juillet, le prof. K. SCHUMANN dit : cc Con-
trairement au caoutchouc, la gutta-percha peut être dissoute dans certains liquides et extraite à
nouveau de la solution, sans être modifiée. » Cette affirmation est en contradiction avec l'expérience
de ces dernières années. M. le prof. WARBURG nous semble mieux inspiré lorsqu'il s'exprime comme
suit (dans le même numéro) : « Les procédés chimiques d'extraction de la gutta-percha des feuilles
n'ont fourni, depuis des années qu'on y travaille, que des produits inférieurs, la gutta-percha ainsi
obtenue étant sans durée ; par contre, le procédé nouveau inventé par LEDEBOER paraît avoir plus
d'avenir; il suffit de constater que la gutta-percha Ledeboer se vend à raison de 300 dollars le
pikul. »
La gutta-percha dans les colonies allemandes. — Un riche anonyme vient de mettre à
la disposition du Kolonial-Virtschafflichee Komitee de la Société coloniale allemande une somme de
3.000 marcs à remettre comme récompense à celui qui, dans une des colonies allemandes, décou-
vrira la première plante de gutta-percha croissant à l'état sauvage et dont le produit soit utilisable
pour l'enveloppe des câbles sous-marins. Il faudra que la plante ait été introduite dans le jardin bota-
nique de quelque colonie allemande.
— M. ACHARD a retrouvé dans la montagne de Trà-sù (Indo-Chine) un Castilloa elastica planté
en 1892; le sol sablonneux de cette région semble peu lui convenir (« Bull. Econ. de l'Indo-
Chine », no 25).
— SciiLEcriTER s'est assuré dans l'Angola que la plante productive du caoutchouc « almei-
dina » est V Euphorbia rhipsaloides et non, comme cela a été dit, l'E. tirucalli ; cette dernière
espèce ne fournit qu'une substance absolument inutilisable. — SCELECETER a introduit l'E. rhipsa-
loides au jardin botanique de Victoria, Cameroun (« Tropenpflanzer », n° 7).
— Dans un article publié au Bulletin de la Soc. Nationale d'Acclimatation de France (cahier por-
tant la date de novembre 1899), M. SARRASIN, qui a étudié les caoutchoutiers au Soudan français,
émet cette affirmation qui ne manquera pas de frapper les spécialistes, à savoir : que le caout-
chouc de Ficus (F. Afzelii, F. angustissima, F. ferruginea, etc.), obtenu par dessiccation du latex,
{( est d'une- qualité supérieure à tous les autres caoutchoucs connus et se fait remarquer par la
-finesse de son grain et par une sorte de transparence quand sa préparation est récente 1).
— D'après un récent article de WARBURG (cc Tropenpflanzer », n° 1), la culture du Kickxia
-elastica PREUSS est faite en grand déjà dans quatre, au moins, des entreprises agricoles du-Ca-
meroun, à savoir : Bibundi, Kriegs-schiffhafen, Moliwe et Günther-Soppo. D'autre part, la planta-
tion Moliwe a reçu dernièrement « une quantité considérable » de jeunes plants de Payena Le-
rii élevés de graines, pour son compte, au Jardin colonial de Berlin (« Botanische Centralstelle
für die Kolonien », faisant partie du Jardin botanique Royal); le Jardin botanique de Victoria en a
reçu aussi.
— L'administration de la Guyane a mis à la dispositioa de la Chambre d'agriculture une cer-
taine quantité de sulfure de carbone pour être répartie, à titre de prime d'encouragement, entre
les cultivateurs qui voudront l'appliquer pour la destruction des fourmis-manioc.
.- Une opinion sur les cactées fourragères. - M. HEINRICH LEMCKE,. commissaire spécial du
gouvernement au Ministerio del Fomento du Mexique, dit dans son magnifique volume paru récem-
ment, et dont on a lu un compte rendu à la BIBLIOGRAPHIE :
« Dans ces derniers temps, les Opuntia ont acquis de l'importance comme fourrage dans les régions
très sèches. En particulier au Mexique il existe des contrées où, pendant toute la durée de la
saison sèche, le bétail se nourrit presque exclusivement de ces végétaux. On prend, d'ailleurs, la
KURT DINTER, parue dans le no XIX des « Beitraege zur Kolonialpolitik und Kolonialwirtschaft » :
« Les Boers préparent un succédané du café, très sucré, en grillant la grosse racine charnue
du « omuteptereti » ou « vitgat », Boscia puberula, arbre de la famille des Capparidées. »
- Le « De Ind. Mercuur », nO. 26, donne une analyse du premier compte-rendu annuel pour
l'exercice 1900 de la « Nederlandsch-Indische Getah pertja Matschappig », l'une des deux compa-
gnies qui exploitent le procédé LEDEBOER pour l'extraction de la gutta-percha des feuilles; il en
résulte que l'usine de la Compagnie a été inaugurée le premier octobre 1899, mais qu'elle n'a pu
.fonctionner en plein, faute d'arrivages suffisants et réguliers de feuilles; et que la direction entre-
voit la nécessité de créer elle-même des plantations pour s'assurer un approvisionnement satisfai-
sant à l'avenir. Une phrase tendrait à faire penser que le directeur de la compagnie a « perfec-
tionné » et, en tout cas, modifié le procédé LEDEBOER initial.
— D'après le « Bulletin de la Société d'Études Coloniales » de Bruxelles (nO 6, p. 446), une
nouvelle entreprise d'extraction de la gutta-percha des feuilles a été créée près de Pontianiak, à
Bornéo,.par M. BRANDT, de Singapore.
— Dans un article publié dans le « Tropenpflanzer » de juillet, le prof. K. SCHUMANN dit : cc Con-
trairement au caoutchouc, la gutta-percha peut être dissoute dans certains liquides et extraite à
nouveau de la solution, sans être modifiée. » Cette affirmation est en contradiction avec l'expérience
de ces dernières années. M. le prof. WARBURG nous semble mieux inspiré lorsqu'il s'exprime comme
suit (dans le même numéro) : « Les procédés chimiques d'extraction de la gutta-percha des feuilles
n'ont fourni, depuis des années qu'on y travaille, que des produits inférieurs, la gutta-percha ainsi
obtenue étant sans durée ; par contre, le procédé nouveau inventé par LEDEBOER paraît avoir plus
d'avenir; il suffit de constater que la gutta-percha Ledeboer se vend à raison de 300 dollars le
pikul. »
La gutta-percha dans les colonies allemandes. — Un riche anonyme vient de mettre à
la disposition du Kolonial-Virtschafflichee Komitee de la Société coloniale allemande une somme de
3.000 marcs à remettre comme récompense à celui qui, dans une des colonies allemandes, décou-
vrira la première plante de gutta-percha croissant à l'état sauvage et dont le produit soit utilisable
pour l'enveloppe des câbles sous-marins. Il faudra que la plante ait été introduite dans le jardin bota-
nique de quelque colonie allemande.
— M. ACHARD a retrouvé dans la montagne de Trà-sù (Indo-Chine) un Castilloa elastica planté
en 1892; le sol sablonneux de cette région semble peu lui convenir (« Bull. Econ. de l'Indo-
Chine », no 25).
— SciiLEcriTER s'est assuré dans l'Angola que la plante productive du caoutchouc « almei-
dina » est V Euphorbia rhipsaloides et non, comme cela a été dit, l'E. tirucalli ; cette dernière
espèce ne fournit qu'une substance absolument inutilisable. — SCELECETER a introduit l'E. rhipsa-
loides au jardin botanique de Victoria, Cameroun (« Tropenpflanzer », n° 7).
— Dans un article publié au Bulletin de la Soc. Nationale d'Acclimatation de France (cahier por-
tant la date de novembre 1899), M. SARRASIN, qui a étudié les caoutchoutiers au Soudan français,
émet cette affirmation qui ne manquera pas de frapper les spécialistes, à savoir : que le caout-
chouc de Ficus (F. Afzelii, F. angustissima, F. ferruginea, etc.), obtenu par dessiccation du latex,
{( est d'une- qualité supérieure à tous les autres caoutchoucs connus et se fait remarquer par la
-finesse de son grain et par une sorte de transparence quand sa préparation est récente 1).
— D'après un récent article de WARBURG (cc Tropenpflanzer », n° 1), la culture du Kickxia
-elastica PREUSS est faite en grand déjà dans quatre, au moins, des entreprises agricoles du-Ca-
meroun, à savoir : Bibundi, Kriegs-schiffhafen, Moliwe et Günther-Soppo. D'autre part, la planta-
tion Moliwe a reçu dernièrement « une quantité considérable » de jeunes plants de Payena Le-
rii élevés de graines, pour son compte, au Jardin colonial de Berlin (« Botanische Centralstelle
für die Kolonien », faisant partie du Jardin botanique Royal); le Jardin botanique de Victoria en a
reçu aussi.
— L'administration de la Guyane a mis à la dispositioa de la Chambre d'agriculture une cer-
taine quantité de sulfure de carbone pour être répartie, à titre de prime d'encouragement, entre
les cultivateurs qui voudront l'appliquer pour la destruction des fourmis-manioc.
.- Une opinion sur les cactées fourragères. - M. HEINRICH LEMCKE,. commissaire spécial du
gouvernement au Ministerio del Fomento du Mexique, dit dans son magnifique volume paru récem-
ment, et dont on a lu un compte rendu à la BIBLIOGRAPHIE :
« Dans ces derniers temps, les Opuntia ont acquis de l'importance comme fourrage dans les régions
très sèches. En particulier au Mexique il existe des contrées où, pendant toute la durée de la
saison sèche, le bétail se nourrit presque exclusivement de ces végétaux. On prend, d'ailleurs, la
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