Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1900 20 septembre 1900
Description : 1900/09/20 (A4,N61,T7). 1900/09/20 (A4,N61,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378365q
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
568 REVUE DES CULTURES COLONIALES
et même entre les premières et les rizières des terrains inondés. Dans
ce dernier cas, le grand avantage de l'irrigation artificielle paraît résider
moins dans l'augmentation de la production par hectare que dans la régularité
de la récolte. - -
A ce point de vue, toujours d'après la même source, tandis que le pourcentage
de récoltes ayant échoué dans les terrains irrigués varierait de 0,9 à 9,9 avec
une moyenne de 3,5 %, pour la première récolte, et 0,9 et 13,3 %, avec une
moyenne de 4,9 %, pour la deuxième récolte, les manquements de récolte
dans les terrains qui ne peuvent dépendre que de la pluie varieraient entre
3,4 et 23 %, avec une moyenne de 10 %, pour la première récolte, et 0,3 et 76 %,
avec une moyenne de 17,1 %, pour la deuxième récolte. Dans les terres inon-
dées, la moyenne des manquements serait de 13,7 Ces chiffres portent aussi sur
douze ans d'expériences.
Des documents communiqués par le capitaine Bernard, il résulte que l'exigence
moyenne d'eau pendant les 20 jours environ consacrés au labourage et la prépa-
ration du terrain, et pendant toute la durée de croissance du Riz jusqu'à 15
ou 20 jours avant la récolte (soit 70 à 75 jours pour les Riz hâtifs et 100 jours
pour les Riz ordinaires de saison), serait d'un litre et demi par hectare et par seconde.
D'une série d'expériences méthodiques et prolongées (plus de 5 ans) entre-
prisés dans la région de Demak, au nord de Samarang, il faudrait, pour obtenir
de bons résultats dans la culture du Riz, un mètre cube d'eau par mètre carré de ter-
rain, soit 10.000 mètres cubes d'eau par hectare.
Un point important, pour les irrigations, est l'analyse des eaux destinées à être
répandues dans les rizières. On rencontre, à ce point de vue, des compositions
d'eaux très différentes, comme le prouve le tableau suivant, donnantla composition
respective, au point de vue physique et chimique, des eaux employées à l'irriga-
tion sur divers points de Java.
PAR LITRE
ALLUVIONS %0
- Acide -
Milligrammes phosphorique Potasse Azote
Kendong Kandang. ) j 131 17 4.2 3.1
Kali Tj ennes j pr, ean8^ er" j lVO 3 2.4 3.2
al Jennes.h 2.4 3.2
Paté guan Est Java j 176 13.8 3.4 3.4
S s a va. 69 3 fi
ampean. - j 269 3.9 2.1 1.6
Mangotan Canal (Delta de la ri-
vière de Sourabaya). 408 6.6 6 2.7
CULTURE COMMERCIALE DE LA PAPAYE
Les indications qui suivent ont été empruntées. à un article paru, sous la signa-
ture « Bengal Amateur », dans VIndian Gardening and Panting du 26 avril (n° 17
du vol. VI) :
« Il semble que la Papaye » (les Anglais écrivent volontiers pcipaco) « gagne en
popularité dans la colonie européenne de Calcutta, à en juger par les quantités
énormes vendues au marché municipal. Evidemment, les Européens commencent
à se rendre compte que ce fruit est sain en même temps qu'agréable au gpût et à
l'odorat; en outre, il favorise la digestion. Je constate que, malgré les arrivées
et même entre les premières et les rizières des terrains inondés. Dans
ce dernier cas, le grand avantage de l'irrigation artificielle paraît résider
moins dans l'augmentation de la production par hectare que dans la régularité
de la récolte. - -
A ce point de vue, toujours d'après la même source, tandis que le pourcentage
de récoltes ayant échoué dans les terrains irrigués varierait de 0,9 à 9,9 avec
une moyenne de 3,5 %, pour la première récolte, et 0,9 et 13,3 %, avec une
moyenne de 4,9 %, pour la deuxième récolte, les manquements de récolte
dans les terrains qui ne peuvent dépendre que de la pluie varieraient entre
3,4 et 23 %, avec une moyenne de 10 %, pour la première récolte, et 0,3 et 76 %,
avec une moyenne de 17,1 %, pour la deuxième récolte. Dans les terres inon-
dées, la moyenne des manquements serait de 13,7 Ces chiffres portent aussi sur
douze ans d'expériences.
Des documents communiqués par le capitaine Bernard, il résulte que l'exigence
moyenne d'eau pendant les 20 jours environ consacrés au labourage et la prépa-
ration du terrain, et pendant toute la durée de croissance du Riz jusqu'à 15
ou 20 jours avant la récolte (soit 70 à 75 jours pour les Riz hâtifs et 100 jours
pour les Riz ordinaires de saison), serait d'un litre et demi par hectare et par seconde.
D'une série d'expériences méthodiques et prolongées (plus de 5 ans) entre-
prisés dans la région de Demak, au nord de Samarang, il faudrait, pour obtenir
de bons résultats dans la culture du Riz, un mètre cube d'eau par mètre carré de ter-
rain, soit 10.000 mètres cubes d'eau par hectare.
Un point important, pour les irrigations, est l'analyse des eaux destinées à être
répandues dans les rizières. On rencontre, à ce point de vue, des compositions
d'eaux très différentes, comme le prouve le tableau suivant, donnantla composition
respective, au point de vue physique et chimique, des eaux employées à l'irriga-
tion sur divers points de Java.
PAR LITRE
ALLUVIONS %0
- Acide -
Milligrammes phosphorique Potasse Azote
Kendong Kandang. ) j 131 17 4.2 3.1
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al Jennes.h 2.4 3.2
Paté guan Est Java j 176 13.8 3.4 3.4
S s a va. 69 3 fi
ampean. - j 269 3.9 2.1 1.6
Mangotan Canal (Delta de la ri-
vière de Sourabaya). 408 6.6 6 2.7
CULTURE COMMERCIALE DE LA PAPAYE
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« Il semble que la Papaye » (les Anglais écrivent volontiers pcipaco) « gagne en
popularité dans la colonie européenne de Calcutta, à en juger par les quantités
énormes vendues au marché municipal. Evidemment, les Européens commencent
à se rendre compte que ce fruit est sain en même temps qu'agréable au gpût et à
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