Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1900 20 août 1900
Description : 1900/08/20 (A4,N59,T7). 1900/08/20 (A4,N59,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378363w
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
512 -- REVUE DES CULTURES COLONIALES
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- La Quinzaine coloniale (No 81) nous informe que, s'inspirant des essais réussis faits dans le
temps par MM. NICOLOS, BEUGIN, CORCELLET, une société vient de se constituer qui prend le nom de
Société française de sucrerie algerienne du Sorgho.
- - Le Dr MORRIS, commissaire impérial de l'agriculture dans les Indes Occidentales attire, par
voie,de circulaire, l'attention des institutions agronomiques de son ressort, sur la moissonneuse
ponr canne à sucre de M. PIERRE RAYMOND, un ingénieur français, dite « l'Égyptienne D. Elle
a. figuré à la récente exposition agricole du Caire.
- L'administration a concédé au syndicat des planteurs européens du Tonkin la fourniture,
en 19GO, de 30.000 kg. de café; elle a été répartie entre MM. Lafeuille, Duchemin, Remery,
Morice et Guillaume frères. Elle donnera peut-être l'impulsion à la création d'un syndicat spécial
des planteurs de café; il en est fortement question.
- D'après une information reproduite par le « Tropical Agriculturist » de février, le Dr J.
Lewkowitsch aurait fait à la « Society of Chemical Industry» (Londres?), le, 5 juin 1899, une com-
munication pour démontrer que le beurre de cacao est parfaitement sujet au rancissement, con-
trairement à ce qu'en disent les manuels. Une note du même périodique empruntée au « Oil Paint
and Drug Report » signale l'extraordinaire hausse de ce produit tant à Londres qu'à Amsterdam,
et l'apparition de succédanés bon marché qui est une conséquence de cette hausse. On ne nous
dit pas ce que c'est exactement que ces succédanés.
— M. C. BAXENDALE (Jugra Estate, Kuala, Selangor, Straits Settlements) a entrepris une vaste
expérience de culture industrielle de la ramie.
— Le Dr Morris, commissaire impérial aux Indes Occidentales, dit, dans une lettre publiée
dans le Bulletin duDép. botanique de la Jamaïque, que la décortiqueuse à ramie du « International
Fibre Syndicate », 28, Victoria Street, Westminster S. W., London, lui paraît être la meilleure de
toutes celles qui existent à l'heure actuelle; elle est expérimentée en ce moment à Dominique. Dans
la même lettre, M. Morris fait connaître, de la part de M-. F. ABEL, de l'Imperial Institute, qu'une
* maison de Londres s'engage à prendre des « rîbbons » en quantité voulue à 15 £ la tonne rendue
à Londres. La tonne vaut 1.016 kg. La livre sterling ( £ ) vaut 25 francs..
— Dans une note du « Bulletin de la Société d'études coloniales » de Bruxelles, sur le rapport
du secrétaire colonial des îles Bahamas pour 1898, nous lisons : Les exportations de ramie des îles
Bahamas ont reçu une grande impulsion par suite de la guerre aux Philippines qui empêche
l'exportation du chanvre de Manille. — N'y aurait-il pas erreur? -
- Sur l'ordre du gouverneur général de l'Algérie, des graines de sorgho à balais seront dis-
tribuées gratuitement-aux Sociétés agricoles. Le P..L. M. annonce en même temps des tarifs île
faveur pour la paille de sorgho à balais exportée à destination de la métropole.
- WILLIAM JAMES CORDNER (17, Shaftesbury avenue, W. London) a fait breveter à Londres, en
1899 (Nos 13846 et 20934) un procédé qui consiste à fabriquer un caoutchouc artificiel com-
posé de caoutchouc de Pontianak, de balata et de gomme de Ramie (déchet résultant du
« dégommage » de la Ramie); ce produit est lancé sous le nom de « rhea rubber » (« rhea », nom
de l'une des variétés de la Ramie, adopté par les Anglais). Deux sociétés se sont constituées à
l'adresse susindiquée, pour l'exploitation de l'invention de Cordner : 1) la « Rhea fibre treatment Gu_.
L-ed » qui possède, paraît-il, une usine de dégommage de Ramie suivant le procédé GOMESS, à
Castleton près Rochdale (Angleterre) ; 2) la « American rhea rubber insulite syndicate, L-ed »
qui possède une usine à Harrow. Le droit d'exploiter le procédé aux Etats-Unis a été acheté par
un syndicat à la tête duquel se trouvent CHARLES R. FLINT de New-York, H. B. ENDICOTT de Boston,
et J. H. SELZ de Chicago. La maison SCHOFIELD, WHICHER Co de Boston a des intérêts dans l'af-
faire. Le directeur du « India Rubber World » (c'est dans le numéro de juillet de cet excellent
périodique que nous avons puisé tous nos renseignements) s'est fait dire par MM. FUNT et WHI.
CHER que la yaleur industrielle du « rhea rubber » n'était pas encore établie d'une manière définitive,
que, d'autre part, le prix de revient semblait devoir être 13 à 14 cents la livre anglaise.
Le Gérant : A. MARTIAL.
PARIS. — IMPRIMERIE F. LE\E, RUE CASSETTE, 17.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- La Quinzaine coloniale (No 81) nous informe que, s'inspirant des essais réussis faits dans le
temps par MM. NICOLOS, BEUGIN, CORCELLET, une société vient de se constituer qui prend le nom de
Société française de sucrerie algerienne du Sorgho.
- - Le Dr MORRIS, commissaire impérial de l'agriculture dans les Indes Occidentales attire, par
voie,de circulaire, l'attention des institutions agronomiques de son ressort, sur la moissonneuse
ponr canne à sucre de M. PIERRE RAYMOND, un ingénieur français, dite « l'Égyptienne D. Elle
a. figuré à la récente exposition agricole du Caire.
- L'administration a concédé au syndicat des planteurs européens du Tonkin la fourniture,
en 19GO, de 30.000 kg. de café; elle a été répartie entre MM. Lafeuille, Duchemin, Remery,
Morice et Guillaume frères. Elle donnera peut-être l'impulsion à la création d'un syndicat spécial
des planteurs de café; il en est fortement question.
- D'après une information reproduite par le « Tropical Agriculturist » de février, le Dr J.
Lewkowitsch aurait fait à la « Society of Chemical Industry» (Londres?), le, 5 juin 1899, une com-
munication pour démontrer que le beurre de cacao est parfaitement sujet au rancissement, con-
trairement à ce qu'en disent les manuels. Une note du même périodique empruntée au « Oil Paint
and Drug Report » signale l'extraordinaire hausse de ce produit tant à Londres qu'à Amsterdam,
et l'apparition de succédanés bon marché qui est une conséquence de cette hausse. On ne nous
dit pas ce que c'est exactement que ces succédanés.
— M. C. BAXENDALE (Jugra Estate, Kuala, Selangor, Straits Settlements) a entrepris une vaste
expérience de culture industrielle de la ramie.
— Le Dr Morris, commissaire impérial aux Indes Occidentales, dit, dans une lettre publiée
dans le Bulletin duDép. botanique de la Jamaïque, que la décortiqueuse à ramie du « International
Fibre Syndicate », 28, Victoria Street, Westminster S. W., London, lui paraît être la meilleure de
toutes celles qui existent à l'heure actuelle; elle est expérimentée en ce moment à Dominique. Dans
la même lettre, M. Morris fait connaître, de la part de M-. F. ABEL, de l'Imperial Institute, qu'une
* maison de Londres s'engage à prendre des « rîbbons » en quantité voulue à 15 £ la tonne rendue
à Londres. La tonne vaut 1.016 kg. La livre sterling ( £ ) vaut 25 francs..
— Dans une note du « Bulletin de la Société d'études coloniales » de Bruxelles, sur le rapport
du secrétaire colonial des îles Bahamas pour 1898, nous lisons : Les exportations de ramie des îles
Bahamas ont reçu une grande impulsion par suite de la guerre aux Philippines qui empêche
l'exportation du chanvre de Manille. — N'y aurait-il pas erreur? -
- Sur l'ordre du gouverneur général de l'Algérie, des graines de sorgho à balais seront dis-
tribuées gratuitement-aux Sociétés agricoles. Le P..L. M. annonce en même temps des tarifs île
faveur pour la paille de sorgho à balais exportée à destination de la métropole.
- WILLIAM JAMES CORDNER (17, Shaftesbury avenue, W. London) a fait breveter à Londres, en
1899 (Nos 13846 et 20934) un procédé qui consiste à fabriquer un caoutchouc artificiel com-
posé de caoutchouc de Pontianak, de balata et de gomme de Ramie (déchet résultant du
« dégommage » de la Ramie); ce produit est lancé sous le nom de « rhea rubber » (« rhea », nom
de l'une des variétés de la Ramie, adopté par les Anglais). Deux sociétés se sont constituées à
l'adresse susindiquée, pour l'exploitation de l'invention de Cordner : 1) la « Rhea fibre treatment Gu_.
L-ed » qui possède, paraît-il, une usine de dégommage de Ramie suivant le procédé GOMESS, à
Castleton près Rochdale (Angleterre) ; 2) la « American rhea rubber insulite syndicate, L-ed »
qui possède une usine à Harrow. Le droit d'exploiter le procédé aux Etats-Unis a été acheté par
un syndicat à la tête duquel se trouvent CHARLES R. FLINT de New-York, H. B. ENDICOTT de Boston,
et J. H. SELZ de Chicago. La maison SCHOFIELD, WHICHER Co de Boston a des intérêts dans l'af-
faire. Le directeur du « India Rubber World » (c'est dans le numéro de juillet de cet excellent
périodique que nous avons puisé tous nos renseignements) s'est fait dire par MM. FUNT et WHI.
CHER que la yaleur industrielle du « rhea rubber » n'était pas encore établie d'une manière définitive,
que, d'autre part, le prix de revient semblait devoir être 13 à 14 cents la livre anglaise.
Le Gérant : A. MARTIAL.
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