Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1900 05 août 1900
Description : 1900/08/05 (A4,N58,T7). 1900/08/05 (A4,N58,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378362g
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
468 REVUE DES CULTURES COLONIALES -
t
patronage de notre Revue, qui a bien voulu nous signaler le travail de M. Kochs,
et l'éminent directeur du Jardin botanique de Berlin, M. ENGLER, qui nous a
obligeamment servi d'interprète auprès de l'auteur. M. KOCHS a mis à notre dis-
position un tirage à part de son travail et nous a autorisés à l'utiliser pour la
Revue. Nous le remercions très vivement de ce témoignage de sympathie à l'égard
de notre publication.
I. Les variétés cultivées du genre Théa. — « Autrefois les auteurs se conten-
taient de décrire un petit nombre de variétés; mais avec le temps le nombre
de variétés signalées a considérablement augmenté et il est devenu bien-
difficile de s'y reconnaître. La plupart des diagnoses données avaient ce
défaut de ne pas indiquer les dimensions des feuilles; or, c'est à cet élément que
j'attache le plus d'importance, puisque c'est surtout de la feuille que se pré-
occupent les cultivateurs.
« Il en résulte qu'il est à peu près impossible aujourd'hui, pour qui que ce
soit, de retrouver, dans la multitudé des variétés, par exemple le Boihea ou le
viridis en se basant sur les diagnoses de LINNÉ. HAYNE nous a légué des figures
des trois variétés établies par lui ; on a bien de la peine à les distinguer, surtout
sous le rapport des feuilles. De même, LOUREIRO n'a pas indiqué d'une manière
explicite les dimensions des feuilles de ses théiers « de Canton » et « de Cochin-
chine ».
« Or, les botanistes de nos jours ont continué à se servir des noms mis en
usage par ces savants; cependant quantité de formes nouvelles ont surgi,
les unes produits de croisement entre variétés préexistantes, les autres,
variétés nouvelles, produits directs de la multiplicité des climats et des sols.
MIQUEL en cite cinq pour le Japon en ajoutant qu'il y aurait lieu d'y distinguer,
en plus, de nombreuses sous-variétés reliées, en partie, par d'innombrables
formes intermédiaires. PIERRE s'exprime pareillement; il décrit six variétés,
mais avertit qu'il s'est borné aux plus caractéristiques en négligeant le reste.
Il devrait être impossible à l'heure actuelle de dresser un inventaire com-
plet et systématique des variétés du théier cultivé comme il en existe, par
exemple, pour chacun de nos arbres fruitiers et pour chacune de nos céréales.
« Le théier varie, d'ailleurs, avec une grande facilité; on en a un exemple
frappant dans ce qui s'est passé à Ponta Delgada (aux Açores), au dire de BR.-
T. CARREIRO. Lors de l'introduction du théier dans ces îles, il n'y fut apporté que
du Thea t'iridis; aujourd'hui on y trouve les variétés les plus diverses : feuilles
étroites et feuilles larges, les unes épaisses, les autres minces; tels arbustes ont
- les bourgeons foliacés jaune doré, tels autres les ont violacés.
« J'ai entrepris de décrire les principales variétés et les formes les plus carac-
téristiques du théier cultivé en appuyant surtout sur la forme des feuilles; je
prends en considération aussi, en partie, le port de la plante.
« J'ai introduit dans mes descriptions une notion que je désigne par l'abré-
viation Y. Z. » (VEflHAELTNISS ZAHL, ce qui veut dire en allemand : chiffre pro-
portionnel) « et qu'il s'agit d'expliquer : c'est le nombre de dents d'une feuille de
théier qui serait ramenée à la longueur de 10 centimètres » (Exemple : une feuille
a 20 centimètres de long et 10 dents : son V. Z. sera 5). a Je n'ai pas cru pouvoir
suivre PIERRE qui utilise pour la diagnose la conformation du gynécée, car je
l'ai trouvé variable dans les limites d'une seule et même espèce.
« Je suis d'avis que le théier dit de Chine et le théier dit.d'Assam représentent
deux races distinctes (et non des variétés) dont la distribution géographique est
t
patronage de notre Revue, qui a bien voulu nous signaler le travail de M. Kochs,
et l'éminent directeur du Jardin botanique de Berlin, M. ENGLER, qui nous a
obligeamment servi d'interprète auprès de l'auteur. M. KOCHS a mis à notre dis-
position un tirage à part de son travail et nous a autorisés à l'utiliser pour la
Revue. Nous le remercions très vivement de ce témoignage de sympathie à l'égard
de notre publication.
I. Les variétés cultivées du genre Théa. — « Autrefois les auteurs se conten-
taient de décrire un petit nombre de variétés; mais avec le temps le nombre
de variétés signalées a considérablement augmenté et il est devenu bien-
difficile de s'y reconnaître. La plupart des diagnoses données avaient ce
défaut de ne pas indiquer les dimensions des feuilles; or, c'est à cet élément que
j'attache le plus d'importance, puisque c'est surtout de la feuille que se pré-
occupent les cultivateurs.
« Il en résulte qu'il est à peu près impossible aujourd'hui, pour qui que ce
soit, de retrouver, dans la multitudé des variétés, par exemple le Boihea ou le
viridis en se basant sur les diagnoses de LINNÉ. HAYNE nous a légué des figures
des trois variétés établies par lui ; on a bien de la peine à les distinguer, surtout
sous le rapport des feuilles. De même, LOUREIRO n'a pas indiqué d'une manière
explicite les dimensions des feuilles de ses théiers « de Canton » et « de Cochin-
chine ».
« Or, les botanistes de nos jours ont continué à se servir des noms mis en
usage par ces savants; cependant quantité de formes nouvelles ont surgi,
les unes produits de croisement entre variétés préexistantes, les autres,
variétés nouvelles, produits directs de la multiplicité des climats et des sols.
MIQUEL en cite cinq pour le Japon en ajoutant qu'il y aurait lieu d'y distinguer,
en plus, de nombreuses sous-variétés reliées, en partie, par d'innombrables
formes intermédiaires. PIERRE s'exprime pareillement; il décrit six variétés,
mais avertit qu'il s'est borné aux plus caractéristiques en négligeant le reste.
Il devrait être impossible à l'heure actuelle de dresser un inventaire com-
plet et systématique des variétés du théier cultivé comme il en existe, par
exemple, pour chacun de nos arbres fruitiers et pour chacune de nos céréales.
« Le théier varie, d'ailleurs, avec une grande facilité; on en a un exemple
frappant dans ce qui s'est passé à Ponta Delgada (aux Açores), au dire de BR.-
T. CARREIRO. Lors de l'introduction du théier dans ces îles, il n'y fut apporté que
du Thea t'iridis; aujourd'hui on y trouve les variétés les plus diverses : feuilles
étroites et feuilles larges, les unes épaisses, les autres minces; tels arbustes ont
- les bourgeons foliacés jaune doré, tels autres les ont violacés.
« J'ai entrepris de décrire les principales variétés et les formes les plus carac-
téristiques du théier cultivé en appuyant surtout sur la forme des feuilles; je
prends en considération aussi, en partie, le port de la plante.
« J'ai introduit dans mes descriptions une notion que je désigne par l'abré-
viation Y. Z. » (VEflHAELTNISS ZAHL, ce qui veut dire en allemand : chiffre pro-
portionnel) « et qu'il s'agit d'expliquer : c'est le nombre de dents d'une feuille de
théier qui serait ramenée à la longueur de 10 centimètres » (Exemple : une feuille
a 20 centimètres de long et 10 dents : son V. Z. sera 5). a Je n'ai pas cru pouvoir
suivre PIERRE qui utilise pour la diagnose la conformation du gynécée, car je
l'ai trouvé variable dans les limites d'une seule et même espèce.
« Je suis d'avis que le théier dit de Chine et le théier dit.d'Assam représentent
deux races distinctes (et non des variétés) dont la distribution géographique est
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