Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1900 05 août 1900
Description : 1900/08/05 (A4,N58,T7). 1900/08/05 (A4,N58,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378362g
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE CONGRÈS INTERNATIONAL DE LA RAMIE 461
M. Duponchel a en etret constaté que les parties ligneuses étaient plus impor-
tantes quand la Ramie était plus mûre.
M. Cornu. — C'est le procès des coupes tardives que vous faites là, Messieurs.
Ainsi, d'après vous, il vaudrait mieux faire de nombreuses coupes précoces?
M. Gavelle-Brière reconnaît qu'il est très utile de faire les coupes en temps
opportun, pourTaciliter le dégommage.
M. Michotte dit qu'il semble résulter du remarquable rapport de M. Rivière et
de ces débats que, si on ne peut pas dissoudre la pellicule, il n'y a pas de lanière
utilisable. Or, à son avis, on le peut.
M. Favier affirme que le traitement des lanières est donc impossible ou telle-
ment onéreux qu'il faut y renoncer. Il faut compter 40 centimes par kilog.
pour le china-grass, et 80 centimes pour la lanière.
M. Pümping est d'accord avec M. Favier. Il a fait des essais avec de la lanière
brute; et il soutient que si on veut arriver à l'utiliser chimiquement, il faut des
matières beaucoup plus actives que celles qu'il connaît. En Allemagne, les
mêmes expériences ont donné les mêmes résultats. On a fait des essais sur des
filasses non dégommées et sur des lanières de décortication en vert; les résultats
pour cette dernière ont été bien supérieurs. -
M. Cornu. — Messieurs, il y a deux théories sur le dégommage : la première con-
sisterait a dégommer et depelliculer en même temps; la seconde à dégommer
des lanières déjà dépelliculées. Je vous soumets deux motions :
« 1° Il convient de dégommer principalement les lanières dépelliculées, parce
que, si on veut faire les deux à la fois, on obtient un résultat moins bon et
coûtant plus cher » ;
2° « Si on veut, par un procédé chimique, dépelliculer et dégommer, on est
en présence d'une opération difficile à réussir. Si on ne veut que dégommer
les lanières dépelliculées, cela est moins difficile et moins coûteux. »
Je pense que toutes les fois qu'on veut dégommer, il faut avoir de la Ramie à
l'état vert, et je conclus :
XIX. — Quand on veut dégommer des lanières, il est plus facile de dégommer des
lanières dèpelliculèen.
ADOPTÉ PAR 8 voix CONTRE 3 : beaucoup d'abstentions.
— L'un des obstacles, vous a-t-on dit, continue M. le Président, au mélange
de la Ramie dégommée avec de la laine, c'est la présence d'imperfections dans
le peigné.
La question qu'on nous pose au sujet des parties de lanières qui sont un
obstacle au peignage demande quelques jours d'études et d'expérienceg: Il
s'agit de savoir si nous avons affaire à du bois, à du collenchyme ou à toute
autre matière. Nous vous demanderons de nous envoyer des échantillons, et nous
pourrons alors nous prononcer dans quelques jours.
En attendant, je vous soumets cette nouvelle proposition :
XX. — Le seul, obstacle à l'emploi du peigné de Ramie dans l'industrie de la laine,
c'est la présence de parties solides et qu'on appelle en industrie les flammes.
ADOPTÉ A L'UNANIMITÉ.
M. Rivière pose cette question : « La cdéfibration mécanique est-elle utile ou
non ? Faut-il la chercher à l'état vert, et faut-il conserver le parallélisme des
fibres? « M. Favier pense qu'il faut des fibres parallèles au début, et qu'il faut
maintenir le parallélisme autant que possible sur des longueurs de 1 m 60 par
exemple.
M. Duponchel a en etret constaté que les parties ligneuses étaient plus impor-
tantes quand la Ramie était plus mûre.
M. Cornu. — C'est le procès des coupes tardives que vous faites là, Messieurs.
Ainsi, d'après vous, il vaudrait mieux faire de nombreuses coupes précoces?
M. Gavelle-Brière reconnaît qu'il est très utile de faire les coupes en temps
opportun, pourTaciliter le dégommage.
M. Michotte dit qu'il semble résulter du remarquable rapport de M. Rivière et
de ces débats que, si on ne peut pas dissoudre la pellicule, il n'y a pas de lanière
utilisable. Or, à son avis, on le peut.
M. Favier affirme que le traitement des lanières est donc impossible ou telle-
ment onéreux qu'il faut y renoncer. Il faut compter 40 centimes par kilog.
pour le china-grass, et 80 centimes pour la lanière.
M. Pümping est d'accord avec M. Favier. Il a fait des essais avec de la lanière
brute; et il soutient que si on veut arriver à l'utiliser chimiquement, il faut des
matières beaucoup plus actives que celles qu'il connaît. En Allemagne, les
mêmes expériences ont donné les mêmes résultats. On a fait des essais sur des
filasses non dégommées et sur des lanières de décortication en vert; les résultats
pour cette dernière ont été bien supérieurs. -
M. Cornu. — Messieurs, il y a deux théories sur le dégommage : la première con-
sisterait a dégommer et depelliculer en même temps; la seconde à dégommer
des lanières déjà dépelliculées. Je vous soumets deux motions :
« 1° Il convient de dégommer principalement les lanières dépelliculées, parce
que, si on veut faire les deux à la fois, on obtient un résultat moins bon et
coûtant plus cher » ;
2° « Si on veut, par un procédé chimique, dépelliculer et dégommer, on est
en présence d'une opération difficile à réussir. Si on ne veut que dégommer
les lanières dépelliculées, cela est moins difficile et moins coûteux. »
Je pense que toutes les fois qu'on veut dégommer, il faut avoir de la Ramie à
l'état vert, et je conclus :
XIX. — Quand on veut dégommer des lanières, il est plus facile de dégommer des
lanières dèpelliculèen.
ADOPTÉ PAR 8 voix CONTRE 3 : beaucoup d'abstentions.
— L'un des obstacles, vous a-t-on dit, continue M. le Président, au mélange
de la Ramie dégommée avec de la laine, c'est la présence d'imperfections dans
le peigné.
La question qu'on nous pose au sujet des parties de lanières qui sont un
obstacle au peignage demande quelques jours d'études et d'expérienceg: Il
s'agit de savoir si nous avons affaire à du bois, à du collenchyme ou à toute
autre matière. Nous vous demanderons de nous envoyer des échantillons, et nous
pourrons alors nous prononcer dans quelques jours.
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c'est la présence de parties solides et qu'on appelle en industrie les flammes.
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