Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-08-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 août 1900 05 août 1900

Description : 1900/08/05 (A4,N58,T7). 1900/08/05 (A4,N58,T7).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378362g

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

LE CONGRÈS INTERNATIONAL DE LA RAMIE 459

C'est en effet, déclare M. Gavelle-Brière, le seul point important à résoudre.

Or, il semble démontré qu'il n'existe pas actuellement de producteurs de Ramie
ayant en vue le traitement en sec.

M. Favier conclut que le courant d'idées que l'on signale et qui s'affirme par
nos délibérations en faveur du traitement en sec est nouveau. Si l'on avait dit cela
il y a dix ans, la Ramie aurait fait son chemin ; mais il y avait alors un tel courant
en faveur de la Ramie à l'état vert qu'on avait abandonné complètement l'idée de
la fabrication à l'état sec.

M. le Président. — C'est justement là un des résultats considérables de ce
Congrès, d'avoir fait sortir cette affirmation. Il est certain qu'en 1891 nos idées
étaient tout autres.

M. Pümping. — De ce qu'on nous demande de ce côté de la Ramie ci l'état sec,
il ne faut pa& conclure que la Ramie en vert ne vaut rien. Je vous l'ai déjà dit,
je n'utilise, quant à moi, que de la Ramie en vert. J'ajouterai qu'on a fait l'an
dernier des essais en Allemagne avec la machine Faure et qu'on a obtenu un
rendement énorme, beaucoup plus grand en vert qu'en sec. Peut-être pour les
gros fils le sec est-il possible; mais pour le fin, je puis affirmer par expérience
que le vert est préférable.

Toutefois, je reconnais que les échantillons apportés par M. Gavelle-Brière
sont superbes et que c'est là un fil qui me parait appelé à un grand avenir.

Questionné par M. Rivière sur le matériel nécessaire à ce produit, M. Gavelle-
Brière répond que le matériel ordinaire du lin est suffisant. Quant au dégom-
mage, il n'y a pas à s'en préoccuper; une simple opération d'assouplissage suffit
à débarrasser la Ramie de sa gomme. Qu'on nous donne de la lanière sans la pel-
licule, et on fera du fil.

M. Promio ajoute aux renseignements si précis de M. Gavelle-Brière, et pour
répondre en même temps aux questions réitérées de M. Michotte au sujet du
séchage, qu'il espère démontrer d'ici au mois d'octobre que le séchage de la
Ramie est possible et même pratique.

M. le Président, après un échange d'observations sur les procédés de dessicca-
tion, conclut : « Nous sommesheureux de penser que la question du séchage sera,
elle aussi, résolue; elle devient de plus en plus importante, puisque nos débats
ont démontré que la Ramie à l'état sec est d'une utilisation industrielle immé-
diate. »

La séance est levée.

Cinquième, séance.

SAMEDI 30 JUIN — APRÈS-MIDI

Les membres du Congrès international de la Ramie se sont réunis le samedi
30 juin au local ordinaire de leurs séances. ,

La réunion, qui est la dernière de cette session, est particulièrement nombreuse.

M. le Président rappelle que, dans les séances précédentes, le Congrès a obtenu
des résultats considérables au point de vue de l'utilisation de la Ramie traitée en
sec. Il ressort des délibérations du Congrès que ce procédé paraît être appelé
à un grand avenir. Néanmoins il y a intérêt à poursuivre l'utilisation de la Ramie
à l'état vert, dont les emplois, sans être très nombreux encore, sont cependant
très pratiques.

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