Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1900 20 juillet 1900
Description : 1900/07/20 (A4,N57,T7). 1900/07/20 (A4,N57,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783612
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
424 REVUE DES CULTURES COLONIALES
décortication en sec. A l'état vert, il semble que le cultivateur pourra peut-être
faire lui-même la décortication.
M. Michotte a une opinion analogue; il est convaincu que la Ramie a besoin
d'un industriel qui achète la Ramie sans s'inquiéter de savoir quel sera le pro-
cédé de décortication, qui la dégommera, et qui la vendra peut-être à l'état brut.
On se trouve en présence d'une plante textile de poids formidable; il faut
qu'elle soit réduite à son état le plus simple, c'est-à-dire à la fibre.
Si on veut faire de la Ramie avec des usines de décortication nécessitant un
matériel qui coûte 3 ou 400.000 francs, on hésitera à se lancer dans cette voie
Il faut par les procédés les plus simples se débarrasser de ces poids énormes et
encombrants résultant de la coupe brute d'un hectare de Ramie.
M. Favier est de cet avis. Il est vrai, dit-il, que la tige sèche donne 20 de
lanières complètement décortiquées, pellicules enlevées.
Après diverses observations de MM. Micholte, Gavelle et Cornély, M. Rivière
signale qu'il a assisté la veille avec plusieurs de ses collègues à d'intéressantes
expériences de M. Faure faites par différentes machines de son invention qui
produisent de la lanière non dépelliculée, dépelliculée et même défibrée. Dans
un cas, par un mode très simple de raclage, l'épiderme est enlevé et laisse une
lanière bien dépelliculée.
M. Gavelle confirme qu'une des machines de M. Faure produit de la véritable
filasse et qu'en écartant les organes elle donne un produit en partie dépelliculé.
A la suite de discussions rendues confuses par suite des termes employés par
les orateurs, M. le Président ramène la question sur son véritable terrain et in-
siste sur la nécessité de définir les différentes parties qui engluent les fibres.
Ces parties sont, d'après lui, comme suit : 1° la pellicule, 2° la gomme ; elles agglu-
tinent la fibre pure. L'ensemble de l'écorce renfermant les fibres, la gomme et la
pellicule doit s'appeler lanière.
Une longue discussion s'engage sur la précision des termes qu'il s'agit de dé-
terminer; on examine successivement les appellations anglaises et françaises et
l'on cherche à éviter, par une classification exacte et précise, les confusions pré-
judiciables aux intérêts des cultivateurs et des industriels.
M. Rivière propose, pour l'écorce séparée du bois, les deux expressions: lanière
brute quand elle possède son épiderme, et lanière dépelliculée quand elle en a
été privée.
M. Gavelle ayant proposé d'appeler cette dernière china-grass, M. Rivière ex-
plique que le china-grass est une matière absolument spéciale qui a subi une
foule de préparations et M. Cornu confirme qu'elle est une lanière dépelliculée
qui a subi des manipulations, mais que la réciproque ne serait pas exacte en ce
sens qu'on ne peut dire que la lanière dépelliculée est du china-grass.
On vote sur l'adoption de cette motion :
V. Le Congrès, pour définir nettement la lanière, adopte les deux termes : lanière
brute et lanière dépelliculee.
ADOPTÉ A L'UNANIMITÉ.
M le PRÉSIDENT. Dans la lanière qui a été dépelliculée, il reste différents
produits, la gomme notamment; la lanière dépelliculée et dégommée doit s'ap-
peler la filasse.
M. Rivière pose une objection : la lanière dépelliculée s'obtient soit par la
mécanique, soit par le traitement chimique.
décortication en sec. A l'état vert, il semble que le cultivateur pourra peut-être
faire lui-même la décortication.
M. Michotte a une opinion analogue; il est convaincu que la Ramie a besoin
d'un industriel qui achète la Ramie sans s'inquiéter de savoir quel sera le pro-
cédé de décortication, qui la dégommera, et qui la vendra peut-être à l'état brut.
On se trouve en présence d'une plante textile de poids formidable; il faut
qu'elle soit réduite à son état le plus simple, c'est-à-dire à la fibre.
Si on veut faire de la Ramie avec des usines de décortication nécessitant un
matériel qui coûte 3 ou 400.000 francs, on hésitera à se lancer dans cette voie
Il faut par les procédés les plus simples se débarrasser de ces poids énormes et
encombrants résultant de la coupe brute d'un hectare de Ramie.
M. Favier est de cet avis. Il est vrai, dit-il, que la tige sèche donne 20 de
lanières complètement décortiquées, pellicules enlevées.
Après diverses observations de MM. Micholte, Gavelle et Cornély, M. Rivière
signale qu'il a assisté la veille avec plusieurs de ses collègues à d'intéressantes
expériences de M. Faure faites par différentes machines de son invention qui
produisent de la lanière non dépelliculée, dépelliculée et même défibrée. Dans
un cas, par un mode très simple de raclage, l'épiderme est enlevé et laisse une
lanière bien dépelliculée.
M. Gavelle confirme qu'une des machines de M. Faure produit de la véritable
filasse et qu'en écartant les organes elle donne un produit en partie dépelliculé.
A la suite de discussions rendues confuses par suite des termes employés par
les orateurs, M. le Président ramène la question sur son véritable terrain et in-
siste sur la nécessité de définir les différentes parties qui engluent les fibres.
Ces parties sont, d'après lui, comme suit : 1° la pellicule, 2° la gomme ; elles agglu-
tinent la fibre pure. L'ensemble de l'écorce renfermant les fibres, la gomme et la
pellicule doit s'appeler lanière.
Une longue discussion s'engage sur la précision des termes qu'il s'agit de dé-
terminer; on examine successivement les appellations anglaises et françaises et
l'on cherche à éviter, par une classification exacte et précise, les confusions pré-
judiciables aux intérêts des cultivateurs et des industriels.
M. Rivière propose, pour l'écorce séparée du bois, les deux expressions: lanière
brute quand elle possède son épiderme, et lanière dépelliculée quand elle en a
été privée.
M. Gavelle ayant proposé d'appeler cette dernière china-grass, M. Rivière ex-
plique que le china-grass est une matière absolument spéciale qui a subi une
foule de préparations et M. Cornu confirme qu'elle est une lanière dépelliculée
qui a subi des manipulations, mais que la réciproque ne serait pas exacte en ce
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brute et lanière dépelliculee.
ADOPTÉ A L'UNANIMITÉ.
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produits, la gomme notamment; la lanière dépelliculée et dégommée doit s'ap-
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