Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1900 20 juillet 1900
Description : 1900/07/20 (A4,N57,T7). 1900/07/20 (A4,N57,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783612
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS i37
les interlignes avec une culture de patates durant la première année de plan-
tation.
Lorsque la plantation a été faite dans les conditions voulues, on compte une
moyenne de cinq rejetons par an et par pied en mesure de donner 400 grammes
de fibres chacun.
Du décortiquage. Cette opération se fait toujours et uniquement, aux Philip-
pines, par le procédé barbare, pénible et coûteux du couteau.
On obtient ainsi de belle filasse, mais on en obtient très peu par jour et une
grande quantité de fils sont brisés au point que l'on évalue le déchet à 35
- Une prime, importante figurait dans le budget des Philippines pour une
machine pratique à décortiquer. On m'a assuré que les divers essais faits
n'avaient pas donné de bons résultats, si bien que la prime n'a jamais été attri-
buée et que l'on a dû conserver l'appareil primitif.
Le décortiquage s'opère par métayage en ce sens que le propriétaire aban-
donne à l'ouvrier, pour son salaire, la moitié de la filasse obtenue. Il est vrai
que, généralement, il la lui achète dans des conditions bien inférieures à celles
du marché. Quoi qu'il en soit, un homme, une femme, l'homme décorliquant,
la femme coupant les pieds d'abaca et préparant les lanières, n'arrivent pas à
produire plus de 10 kilos de fibres sèches par jour. Il reste donc pour l'ouvrier,
en rémunération de son travail, à peu près deux piculs 1/2 de filasse qu'on lui
compte à raison de 4 $ 50 à 6 $ le picul, ce qui donne, pour le ménage, une solde
de 12 à 15 S par mois.
Ainsi que je l'ai déjà dit, je me réserve de compléter prochainement cette
étude; aussi je n'entrerai pas aujourd'hui dans de plus longs détails sur cette
préparation.
E. DUCHEMIN.
NOTES SUR UNE LIANE A CAOUTCHOUC DE L'INDO-CHINE
Khua-Mak-Khao-Ngoua. Liane à fruits en cornes de h œuf (1).
Le Bulletin Economique de VIndo-Chine s'est occupé, à plusieurs reprises, de
cette liane (voir notamment l'article de M. Capus, directeur de l'Agriculture et
du Commerce de l'Indo-Chine, dans le n° 16). Nous donnons ci-dessous les rensei-
gnements que vient de nous fournir à son sujet M. P. Macey, commissaire du
gouvernement des Hua-phans Ha-tang-Hoc dans le Laos central, en les faisant
suivre de quelques observations complémentaires :
Habitat. Cette liane se trouve dans les forêts épaisses de haute futaie,
chaudes et humides.
Celles qui croissent sur les sommets et aux altitudes élevées sont plus vigou-
reuses, plus grosses et plus productives que celles des bas coteaux.
Stature. Les pieds maîtres atteignent jusqu'à 50 centimètres de circonférence
et projettent de très nombreuses radications qui montent jusqu'à la cime des
grands arbres qui servent de tuteurs à la liane.
Ces radications peuvent être coupées sans danger pour la plante, en vue d'en
extraire le latex.
(1) Extrait du Bullelin économique de l'Indo-Chine.
les interlignes avec une culture de patates durant la première année de plan-
tation.
Lorsque la plantation a été faite dans les conditions voulues, on compte une
moyenne de cinq rejetons par an et par pied en mesure de donner 400 grammes
de fibres chacun.
Du décortiquage. Cette opération se fait toujours et uniquement, aux Philip-
pines, par le procédé barbare, pénible et coûteux du couteau.
On obtient ainsi de belle filasse, mais on en obtient très peu par jour et une
grande quantité de fils sont brisés au point que l'on évalue le déchet à 35
- Une prime, importante figurait dans le budget des Philippines pour une
machine pratique à décortiquer. On m'a assuré que les divers essais faits
n'avaient pas donné de bons résultats, si bien que la prime n'a jamais été attri-
buée et que l'on a dû conserver l'appareil primitif.
Le décortiquage s'opère par métayage en ce sens que le propriétaire aban-
donne à l'ouvrier, pour son salaire, la moitié de la filasse obtenue. Il est vrai
que, généralement, il la lui achète dans des conditions bien inférieures à celles
du marché. Quoi qu'il en soit, un homme, une femme, l'homme décorliquant,
la femme coupant les pieds d'abaca et préparant les lanières, n'arrivent pas à
produire plus de 10 kilos de fibres sèches par jour. Il reste donc pour l'ouvrier,
en rémunération de son travail, à peu près deux piculs 1/2 de filasse qu'on lui
compte à raison de 4 $ 50 à 6 $ le picul, ce qui donne, pour le ménage, une solde
de 12 à 15 S par mois.
Ainsi que je l'ai déjà dit, je me réserve de compléter prochainement cette
étude; aussi je n'entrerai pas aujourd'hui dans de plus longs détails sur cette
préparation.
E. DUCHEMIN.
NOTES SUR UNE LIANE A CAOUTCHOUC DE L'INDO-CHINE
Khua-Mak-Khao-Ngoua. Liane à fruits en cornes de h œuf (1).
Le Bulletin Economique de VIndo-Chine s'est occupé, à plusieurs reprises, de
cette liane (voir notamment l'article de M. Capus, directeur de l'Agriculture et
du Commerce de l'Indo-Chine, dans le n° 16). Nous donnons ci-dessous les rensei-
gnements que vient de nous fournir à son sujet M. P. Macey, commissaire du
gouvernement des Hua-phans Ha-tang-Hoc dans le Laos central, en les faisant
suivre de quelques observations complémentaires :
Habitat. Cette liane se trouve dans les forêts épaisses de haute futaie,
chaudes et humides.
Celles qui croissent sur les sommets et aux altitudes élevées sont plus vigou-
reuses, plus grosses et plus productives que celles des bas coteaux.
Stature. Les pieds maîtres atteignent jusqu'à 50 centimètres de circonférence
et projettent de très nombreuses radications qui montent jusqu'à la cime des
grands arbres qui servent de tuteurs à la liane.
Ces radications peuvent être coupées sans danger pour la plante, en vue d'en
extraire le latex.
(1) Extrait du Bullelin économique de l'Indo-Chine.
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