Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1900 05 juillet 1900
Description : 1900/07/05 (A4,N56,T7). 1900/07/05 (A4,N56,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378360n
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE CONGRÈS INTERNATIONAL DE LA RAMIE 387
a organisé des essais comparatifs assez coûteux, entrepris concurremment avec une
culture de la plante s'étendant sur plus de deux hectares afin d'alimenter des machines
mises en oeuvre : ces divers»» expériences-ont été internationales et ont excité un vi
intérêt.
Nous pouvons dire que notre- pars a pris dans cette affaire une position très impor-
tante; chacune de ses tentatives a amené la constatation de faits nouveaux et la ques-
tion a fait ainsi de véritables- progrès.
Les constructeurs de machines, les- chimistes, les industriels, ont exécuté de nom-
breux, travaux, ont réalisé des découvertes réelles.
Pendant ce temps, les autres nations ne restaient point inactives, et tandis que les
unes offraient des prix très considérables pour la solution du problème, cfautres susci-
taient desinvenfceujr& dont les noms sont célèbres dans l'histoire de la ramie. On sait qUf>
dans les pays chauds- certaines industries sont même déjà à P"œuvre.
Nous avons pensé que l'Exposition Universelle de f900 nous offrait une occasion
unique de faire appel à tous ceux qui s'intéressent au problème difficile de l'utilisation
industrielle des fibres de la, ramie; de se réunir pour étudier ensemble les moyens
d'arriver au but que nous désirons tous; de grouper les résultats déjà obtenus par
quelques-uns de signaler les difficultés en partie surmontées et de montrer M voie à
suivre; en un mot, de grouper Hœ effort sv de contrôler nos méthodes et de nous
entr'aider aussi efticaceantesat qjne possible dans l'intérêt général die- la production de ce
magnifique textile.
La ramie, en effet, est un textile remarquable que1 FîneFustrie peut mélanger au lin ou
à la laine;, traitée industriellement, d'une manière analogue, la fibre solide et résis-
tante possède une ténacité exteème, et peutpaicmM traitement eomvetïable devenir blaire lie
et soyeuse- Elle ressemble alors d'une façon merveiMIeuise à la soieelle-nnéme ; d'un autre
côté, sous une forme moins épurée, elle' pewfr doonw des- cord'es soldes et résistantes.
Enfin. elle pent fournir une pâte à papier de* premier ordre-, et piuséeurs gouvernements
n'ont, pas hésitéà 1& choisir pour constituer la matière' de Peurs billets de banque.
Mais l'extraction de la fibre entraîne des frais considérables- : de sorte qu'on ne peut
jusqu'ici l'utiliser éfiQnfflœniquemenk que dans des- cas très spéciaux et pow des opéra-
tions ptes.,
En daine, o4 la m>aisn-manière très simple: les indigènes grattent l'écore» à la mairr et en extraient des lanières
qui ressemblent grandement à du £ oka^ à'otà le aaswoai de f:-gn.'fBJôJ et dans re, plupart
des cas c'est cette écocee ainsi préparée qne le mmurnerc® noMs apporte» en Europe et
que ams, mettons en oauvrev Mais elle esfe daèee et. nous ne sommes pa>s maîtres- de nous
en approvisionner à no We gré- z nous- irece,,wo as, ce- qui: est: disponible et nous subissons
la. variation du prix sans pouveiff y ponte* remède.
Cette préparation àt la: makt est très fiaieite- et donne un prodsrit excellent : elTe serait
à encourager dans nos colonies po^vues-ote rarain-d'wumre si1 l'on pouvait y introduire
cette tradition; mais om n'a pas réussi julâqtià présent. On a essayé au Tonkin sans y
parvenir. Ce serait une œuvre excellente si l'on pouvait obtenir des indigènes d'uti-
liser dans ce sens la main-d'oeuvre p>resq« sauts valeur des enfants et des femmes
encore incapables d'être employés au travail des rizières.
Le-jury spécial de la commission de la ramie en lt&» a témoigné l'intérêt qu'il atta-
chait à ce procédé primitif, en accocdatai une médaille d'argent, parmi les procédés
de décortication, à la personne qui présentait ce. mode de préparation de l'écoree.
Il est remarquable de voir que' jusqu'à présent ifr semble que Fkidu-strie européenne
n'ait pas réussi à fournir à. un pris suffisamment abaissé le produit comparable- à ce
que nous appelons la ehina-grass; dans notre. Europe, de moins jusqu'à présent,
nous sommes très près de lai solution, si l'oU! en juge d'après ee-rtarôs échantillons très
beaux obtenus par plusieurs méthodes, et il est probable que, transportés hors de
France, sous les Tropiques, dans les régions où la ramie pousse vigoureusement et où
a organisé des essais comparatifs assez coûteux, entrepris concurremment avec une
culture de la plante s'étendant sur plus de deux hectares afin d'alimenter des machines
mises en oeuvre : ces divers»» expériences-ont été internationales et ont excité un vi
intérêt.
Nous pouvons dire que notre- pars a pris dans cette affaire une position très impor-
tante; chacune de ses tentatives a amené la constatation de faits nouveaux et la ques-
tion a fait ainsi de véritables- progrès.
Les constructeurs de machines, les- chimistes, les industriels, ont exécuté de nom-
breux, travaux, ont réalisé des découvertes réelles.
Pendant ce temps, les autres nations ne restaient point inactives, et tandis que les
unes offraient des prix très considérables pour la solution du problème, cfautres susci-
taient desinvenfceujr& dont les noms sont célèbres dans l'histoire de la ramie. On sait qUf>
dans les pays chauds- certaines industries sont même déjà à P"œuvre.
Nous avons pensé que l'Exposition Universelle de f900 nous offrait une occasion
unique de faire appel à tous ceux qui s'intéressent au problème difficile de l'utilisation
industrielle des fibres de la, ramie; de se réunir pour étudier ensemble les moyens
d'arriver au but que nous désirons tous; de grouper les résultats déjà obtenus par
quelques-uns de signaler les difficultés en partie surmontées et de montrer M voie à
suivre; en un mot, de grouper Hœ effort sv de contrôler nos méthodes et de nous
entr'aider aussi efticaceantesat qjne possible dans l'intérêt général die- la production de ce
magnifique textile.
La ramie, en effet, est un textile remarquable que1 FîneFustrie peut mélanger au lin ou
à la laine;, traitée industriellement, d'une manière analogue, la fibre solide et résis-
tante possède une ténacité exteème, et peutpaicmM traitement eomvetïable devenir blaire lie
et soyeuse- Elle ressemble alors d'une façon merveiMIeuise à la soieelle-nnéme ; d'un autre
côté, sous une forme moins épurée, elle' pewfr doonw des- cord'es soldes et résistantes.
Enfin. elle pent fournir une pâte à papier de* premier ordre-, et piuséeurs gouvernements
n'ont, pas hésitéà 1& choisir pour constituer la matière' de Peurs billets de banque.
Mais l'extraction de la fibre entraîne des frais considérables- : de sorte qu'on ne peut
jusqu'ici l'utiliser éfiQnfflœniquemenk que dans des- cas très spéciaux et pow des opéra-
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En daine, o4 la m>aisn-manière très simple: les indigènes grattent l'écore» à la mairr et en extraient des lanières
qui ressemblent grandement à du £ oka^ à'otà le aaswoai de f:-gn.'fBJôJ et dans re, plupart
des cas c'est cette écocee ainsi préparée qne le mmurnerc® noMs apporte» en Europe et
que ams, mettons en oauvrev Mais elle esfe daèee et. nous ne sommes pa>s maîtres- de nous
en approvisionner à no We gré- z nous- irece,,wo as, ce- qui: est: disponible et nous subissons
la. variation du prix sans pouveiff y ponte* remède.
Cette préparation àt la: makt est très fiaieite- et donne un prodsrit excellent : elTe serait
à encourager dans nos colonies po^vues-ote rarain-d'wumre si1 l'on pouvait y introduire
cette tradition; mais om n'a pas réussi julâqtià présent. On a essayé au Tonkin sans y
parvenir. Ce serait une œuvre excellente si l'on pouvait obtenir des indigènes d'uti-
liser dans ce sens la main-d'oeuvre p>resq« sauts valeur des enfants et des femmes
encore incapables d'être employés au travail des rizières.
Le-jury spécial de la commission de la ramie en lt&» a témoigné l'intérêt qu'il atta-
chait à ce procédé primitif, en accocdatai une médaille d'argent, parmi les procédés
de décortication, à la personne qui présentait ce. mode de préparation de l'écoree.
Il est remarquable de voir que' jusqu'à présent ifr semble que Fkidu-strie européenne
n'ait pas réussi à fournir à. un pris suffisamment abaissé le produit comparable- à ce
que nous appelons la ehina-grass; dans notre. Europe, de moins jusqu'à présent,
nous sommes très près de lai solution, si l'oU! en juge d'après ee-rtarôs échantillons très
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