Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1900 05 juillet 1900
Description : 1900/07/05 (A4,N56,T7). 1900/07/05 (A4,N56,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378360n
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE CONGRÈS INTERNATIONAL DE LA RAMIE 391
payées qui se sont élevées à 2.500.000 francs, soit 92 fr. 50 par hectare pour
l'année 1899.
La France devient donc tributaire de l'étranger pour tous les produits filifëres
employés par ses manufactures et l'on recherche alors si nos colonies, où les cul-
tures productives sont loin d'être précisées, ne pourraient pas fournir aux tlsm-es
métropolitaines la Ramie qui paraît être désignée comme matière première de
grande utilisation.
Des raisons analogues paraissent guider d'autres nations dans la recherche de
l'emploi de la Ramie. Toute l'agriculture coloniale pense que lapérenniié de cette
plante et sa facilité de culture permettraient de lutter dans certains cas et pour
beaucoup d'articles contre le coton annuel et, d'autre part, les industriels espèrent
trouver dans ce textile tout à la fois une solidité et une qualitéeyceptionneHes.
La situation semble donc se modifier avantageusement du moment que la
Ramie correspond maintenant à un besoin réel devant lequel les quelques obs-
tacles de défibration complète et facile ne sauraient résister.
Le seul nœud de la question est là : la nécessité et la place de la Ramie dans
l'industrie textile.
*
Actuellement, la question se pose ainsi :
La Ramie (China-grasB) fournie par les Chinois aux manufactures européennes est
insuffisante pour leurs besoins ; les cours en sont variables, mais souvent élevés.
Cette matière arrive sur nos marchés à l'état de lanières qui ont été obtenues
manuellement par différentes préparations, raclage, rouissage, séchage, etc.., qui
leur ont fait perdre une grande partie de leur gomme.
L'industrie demande donc :
1° Si la culture de la Ramie qui est confinée dans un centre sino-asiatique peut
en sorlir et s'étendre dans des climats analogues et même plus favorables;
2° Si les procédés manuels des Chinois peuvent.être remplacés par des moyens
plus industriels, mécaniques et chimiques, peu coûteux, tout en conservant la
qualité de la fibre;
3n Enfin si les frais de la culture et de l'industrie seraient largementcouverts par
la valeur du produit, assimilable au cours actuel du China-grass ou même supé-
rieure au prix de ce dernier suivant l'état de préparation de la matière première.
DES ESPÈCES DE RAMIE
On désigne actuellement sous le nom de Ramie deux espèces d'orties textiles,
mais surtout l'Urtica nivea, ortie blanche ou China-grass.
Autrefois on appliquait aux deux principales espèces des termes différents.
L'ortie de Chine, Urtica nivm^ était le Cibinafrug., et l'ortie mrtdes îles de la Sonde, était connue sous le nom de Ramieth ou Ramie.
Maintenant, parleifeeraus Ramie «m désigne, en France, l'une et l'autre de .'GeS
deux espèces cependant diffémnres.
Non se*-lermat il y a plusieurs -espèces d'orties textiles, mais il paraît yawmr
des races offrant une wégétotioaa particulière et des facilités plus ou moins
grandes die défihraiitoia. Les essais faits dans l'Inde anglaise ont présenté une
telle diversité de ré8«itaÉB,îfioitcomm £ eultaifle, soit comme traitement industriel,
payées qui se sont élevées à 2.500.000 francs, soit 92 fr. 50 par hectare pour
l'année 1899.
La France devient donc tributaire de l'étranger pour tous les produits filifëres
employés par ses manufactures et l'on recherche alors si nos colonies, où les cul-
tures productives sont loin d'être précisées, ne pourraient pas fournir aux tlsm-es
métropolitaines la Ramie qui paraît être désignée comme matière première de
grande utilisation.
Des raisons analogues paraissent guider d'autres nations dans la recherche de
l'emploi de la Ramie. Toute l'agriculture coloniale pense que lapérenniié de cette
plante et sa facilité de culture permettraient de lutter dans certains cas et pour
beaucoup d'articles contre le coton annuel et, d'autre part, les industriels espèrent
trouver dans ce textile tout à la fois une solidité et une qualitéeyceptionneHes.
La situation semble donc se modifier avantageusement du moment que la
Ramie correspond maintenant à un besoin réel devant lequel les quelques obs-
tacles de défibration complète et facile ne sauraient résister.
Le seul nœud de la question est là : la nécessité et la place de la Ramie dans
l'industrie textile.
*
Actuellement, la question se pose ainsi :
La Ramie (China-grasB) fournie par les Chinois aux manufactures européennes est
insuffisante pour leurs besoins ; les cours en sont variables, mais souvent élevés.
Cette matière arrive sur nos marchés à l'état de lanières qui ont été obtenues
manuellement par différentes préparations, raclage, rouissage, séchage, etc.., qui
leur ont fait perdre une grande partie de leur gomme.
L'industrie demande donc :
1° Si la culture de la Ramie qui est confinée dans un centre sino-asiatique peut
en sorlir et s'étendre dans des climats analogues et même plus favorables;
2° Si les procédés manuels des Chinois peuvent.être remplacés par des moyens
plus industriels, mécaniques et chimiques, peu coûteux, tout en conservant la
qualité de la fibre;
3n Enfin si les frais de la culture et de l'industrie seraient largementcouverts par
la valeur du produit, assimilable au cours actuel du China-grass ou même supé-
rieure au prix de ce dernier suivant l'état de préparation de la matière première.
DES ESPÈCES DE RAMIE
On désigne actuellement sous le nom de Ramie deux espèces d'orties textiles,
mais surtout l'Urtica nivea, ortie blanche ou China-grass.
Autrefois on appliquait aux deux principales espèces des termes différents.
L'ortie de Chine, Urtica nivm^ était le Cibinafrug., et l'ortie mrt
Maintenant, parleifeeraus Ramie «m désigne, en France, l'une et l'autre de .'GeS
deux espèces cependant diffémnres.
Non se*-lermat il y a plusieurs -espèces d'orties textiles, mais il paraît yawmr
des races offrant une wégétotioaa particulière et des facilités plus ou moins
grandes die défihraiitoia. Les essais faits dans l'Inde anglaise ont présenté une
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