Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1900 05 juin 1900
Description : 1900/06/05 (A4,N54,T6). 1900/06/05 (A4,N54,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378358k
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
336 - REVUE DES CULTURES COLONIALES
d'arbres à proximité,car leurs racines constitueraient autant d'obstacles à l'enlè-
vement des plants de cacaoyer. Ce sol étant bien ameubli, drainé s'il y a lieu,
oh y sème des graines sélectionnées de cacao à 0m25 les unes des autres en tous
sens et à une profondeur maximum de 0m03. On recouvre ensuite le sol d'un
paillis et l'on arrose chaque jour. Les jeunes plants lèvent en trois semaines.. On
fait arracher les mauvaises herbes quand elles se montrent, et pendant la séche-
resse on fait arroser de temps à autre. Au bout de six mois, on peut utiliser ses
plants en les arrachant avec précaution à l'aide d'une bêche qui permet de les
enlever avec une motte de terre. Il importe d'agir de la sorte pour éviter de
mettre à nu les racines de la jeune plante fort délicate. Rien de particulier à
signaler en ce qui touche la transplantation qui s'opère dans les mêmes condi-
tions que celle des autres plantes. -
SOINS GÉNÉRAUX DE CULTURE
Sarclage. - Démariage. — Entretien des canaux de drainage en plaine. —
Taille du cacaoyer.
Quand on a réussi à disposer sa plantation comme nous venons de l'exposer,
le travail du colon se borne aux soins d'entretien qui, pour être sans doute faciles,
ne réclament pas moins de sa part la plus grande attention.
Dès que les mauvaises herbes ont fait leur apparition, il faut les enlever : on y
parvient en les tondant à l'aide du coutelas dans les interlignes ; on nettoie à la
main l'espace environnant immédiatement les cacaoyers, les bananiers et les
érythrines dans les jeunes pianotions. Trois nettoyages annuels faits dans ces
conditions suffisent généralement : ils s'opèrent toujours à la tâche dont le prix
est fixé généralement à quarante cents (environ deux francs) ; son étendue est
variable avec l'âge des arbres. Dans les jeunes plantations, une tâche comprend
le nettoyage de la surface occupée par soixante à quatre-vingts cacaoyers; ce
nombre est porté à cent pour les cultures en rapport. Dans les plaines, on profite
du passage des ouvriers pour faire nettoyer les canaux de drainage. Au bout de
sept ou huit mois, quand les cacaoyers sont bien venus et ont atteint om30 ou 0m40
de hauteur, il faut les éclaircir et ne laisser qu'un plant par jalon; on conserve
naturellement l'arbuste le plus beau. Les deux autres peuvent être enlevés avec
soin par un temps pluvieux et servir à remplacer les pieds manquants dans la
plantation.
Vers l'âge de deux ans, les jeunes cacaoyers, - ayant atteint 1 m 30, au lieu de
continuer à croître en hauteur, s'achèvent brusquement par une série de ramifi-
cations latérales naissant toutes au même point et donnant à l'ensemble du végétal
la forme d'un parapluie retourné : c'est ce que le planteur appelle le batou Zélé.
Le nombre de branches naissant ainsi à l'extrémité de la tige du cacaoyer est
variable et c'est précisément à ce moment que doit intervenir le planteur, pour
donner la forme voulue à ses arbres, en fixant le nombre de branches que ceux-ci
devront respectivement porter, eu égard à la disposition de ces ramifications, à
la vigueur des arbustes et à la fertilité du sol. Trois branches au moins, quatre
au plus, parmi les plus vigoureuses, sont laissées sur chaque arbre; les autres,
s'il y en a, sont enlevées très soigneusement à l'aide d'une petite serpette bien
aiguisée. Cette taille,qui est la première que subit le cacaoyer, a une très grande
importance ; faite à temps, elle n'occasionne que de petites plaies insignifiantes
vite cicatrisées, elle favorise le développement des arbres par une répartition
d'arbres à proximité,car leurs racines constitueraient autant d'obstacles à l'enlè-
vement des plants de cacaoyer. Ce sol étant bien ameubli, drainé s'il y a lieu,
oh y sème des graines sélectionnées de cacao à 0m25 les unes des autres en tous
sens et à une profondeur maximum de 0m03. On recouvre ensuite le sol d'un
paillis et l'on arrose chaque jour. Les jeunes plants lèvent en trois semaines.. On
fait arracher les mauvaises herbes quand elles se montrent, et pendant la séche-
resse on fait arroser de temps à autre. Au bout de six mois, on peut utiliser ses
plants en les arrachant avec précaution à l'aide d'une bêche qui permet de les
enlever avec une motte de terre. Il importe d'agir de la sorte pour éviter de
mettre à nu les racines de la jeune plante fort délicate. Rien de particulier à
signaler en ce qui touche la transplantation qui s'opère dans les mêmes condi-
tions que celle des autres plantes. -
SOINS GÉNÉRAUX DE CULTURE
Sarclage. - Démariage. — Entretien des canaux de drainage en plaine. —
Taille du cacaoyer.
Quand on a réussi à disposer sa plantation comme nous venons de l'exposer,
le travail du colon se borne aux soins d'entretien qui, pour être sans doute faciles,
ne réclament pas moins de sa part la plus grande attention.
Dès que les mauvaises herbes ont fait leur apparition, il faut les enlever : on y
parvient en les tondant à l'aide du coutelas dans les interlignes ; on nettoie à la
main l'espace environnant immédiatement les cacaoyers, les bananiers et les
érythrines dans les jeunes pianotions. Trois nettoyages annuels faits dans ces
conditions suffisent généralement : ils s'opèrent toujours à la tâche dont le prix
est fixé généralement à quarante cents (environ deux francs) ; son étendue est
variable avec l'âge des arbres. Dans les jeunes plantations, une tâche comprend
le nettoyage de la surface occupée par soixante à quatre-vingts cacaoyers; ce
nombre est porté à cent pour les cultures en rapport. Dans les plaines, on profite
du passage des ouvriers pour faire nettoyer les canaux de drainage. Au bout de
sept ou huit mois, quand les cacaoyers sont bien venus et ont atteint om30 ou 0m40
de hauteur, il faut les éclaircir et ne laisser qu'un plant par jalon; on conserve
naturellement l'arbuste le plus beau. Les deux autres peuvent être enlevés avec
soin par un temps pluvieux et servir à remplacer les pieds manquants dans la
plantation.
Vers l'âge de deux ans, les jeunes cacaoyers, - ayant atteint 1 m 30, au lieu de
continuer à croître en hauteur, s'achèvent brusquement par une série de ramifi-
cations latérales naissant toutes au même point et donnant à l'ensemble du végétal
la forme d'un parapluie retourné : c'est ce que le planteur appelle le batou Zélé.
Le nombre de branches naissant ainsi à l'extrémité de la tige du cacaoyer est
variable et c'est précisément à ce moment que doit intervenir le planteur, pour
donner la forme voulue à ses arbres, en fixant le nombre de branches que ceux-ci
devront respectivement porter, eu égard à la disposition de ces ramifications, à
la vigueur des arbustes et à la fertilité du sol. Trois branches au moins, quatre
au plus, parmi les plus vigoureuses, sont laissées sur chaque arbre; les autres,
s'il y en a, sont enlevées très soigneusement à l'aide d'une petite serpette bien
aiguisée. Cette taille,qui est la première que subit le cacaoyer, a une très grande
importance ; faite à temps, elle n'occasionne que de petites plaies insignifiantes
vite cicatrisées, elle favorise le développement des arbres par une répartition
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 16/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6378358k/f16.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6378358k/f16.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6378358k/f16.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6378358k
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6378358k
Facebook
Twitter