Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1900 05 juin 1900
Description : 1900/06/05 (A4,N54,T6). 1900/06/05 (A4,N54,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378358k
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
33i REVUE DES CULTURES COLONIALES
il est même considéré comme mauvais, à cause des semences plates de qualité
inférieure qu'il fournit.
On choisit de belles cabosses bien mûres que l'on conserve quelques jours en
magasin afin de provoquer un commencement de germination, on les ouvre
ensuite et on n'utilise que les graines grosses, bien nourries, de la région
médiane : celles des extrémités de la cabosse sont éliminées. Les semences
choisies sont roulées dans de la chaux qui les protège des attaques des insectes,
puis plantées.
On procède à la plantation du cacaoyer six à huit semaines après la mise en
place des bananiers : elle se fait par semis pratiqué directement sur le terrain.
L'emploi des plants enracinés ne réussit pas bien dans l'établissement d'une
cacaoyère, il est de plus fort dispendieux : on les réserve de préférence pour
les plantations en terrains humides où les graines seraient exposées à la pour-
riture et pour le remplacement des pieds manquants dans une plantation.
Aux trois sommets d'un triangle équilatéral imaginaire, dont chaque jalon
occuperait le centre, on dispose une graine de cacao à une profondeur de trois
centimètres et à une distance d'environ 0m30 du jalon. Ce dernier est donc perma-
nent; il indique la place des jeunes cacaoyers, ce qui est indispensable, surtout
au moment des sarclages; on le remplace souvent par une longue bouture de
manioc qui, ne tardant pas à pousser, abrite aussi les jeunes cacaoyers des
ardeurs du soleil.
On profite des premières pluies pour opérer ces semis directs, depuis le mois
d'avril jusque vers la mi-juin et de la fin d'octobre à la première quinzaine de
janvier. Les autres époques sont défavorables, soit à cause de la sécheresse,
soit à cause des pluies trop abondantes, enfin soit à cause des insectes qui
pullulent.
SCHÉMA D'UNE JEUNE PLANTATION DE CACAOYERS.
LEGENDE: • Jalon autour duquel on a semé
trois graines de cacaoyer.
+ Bananier.
0 Erythrine.
il est même considéré comme mauvais, à cause des semences plates de qualité
inférieure qu'il fournit.
On choisit de belles cabosses bien mûres que l'on conserve quelques jours en
magasin afin de provoquer un commencement de germination, on les ouvre
ensuite et on n'utilise que les graines grosses, bien nourries, de la région
médiane : celles des extrémités de la cabosse sont éliminées. Les semences
choisies sont roulées dans de la chaux qui les protège des attaques des insectes,
puis plantées.
On procède à la plantation du cacaoyer six à huit semaines après la mise en
place des bananiers : elle se fait par semis pratiqué directement sur le terrain.
L'emploi des plants enracinés ne réussit pas bien dans l'établissement d'une
cacaoyère, il est de plus fort dispendieux : on les réserve de préférence pour
les plantations en terrains humides où les graines seraient exposées à la pour-
riture et pour le remplacement des pieds manquants dans une plantation.
Aux trois sommets d'un triangle équilatéral imaginaire, dont chaque jalon
occuperait le centre, on dispose une graine de cacao à une profondeur de trois
centimètres et à une distance d'environ 0m30 du jalon. Ce dernier est donc perma-
nent; il indique la place des jeunes cacaoyers, ce qui est indispensable, surtout
au moment des sarclages; on le remplace souvent par une longue bouture de
manioc qui, ne tardant pas à pousser, abrite aussi les jeunes cacaoyers des
ardeurs du soleil.
On profite des premières pluies pour opérer ces semis directs, depuis le mois
d'avril jusque vers la mi-juin et de la fin d'octobre à la première quinzaine de
janvier. Les autres époques sont défavorables, soit à cause de la sécheresse,
soit à cause des pluies trop abondantes, enfin soit à cause des insectes qui
pullulent.
SCHÉMA D'UNE JEUNE PLANTATION DE CACAOYERS.
LEGENDE: • Jalon autour duquel on a semé
trois graines de cacaoyer.
+ Bananier.
0 Erythrine.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 14/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6378358k/f14.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6378358k/f14.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6378358k/f14.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6378358k
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6378358k
Facebook
Twitter