Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1900 05 mai 1900
Description : 1900/05/05 (A4,N52,T6). 1900/05/05 (A4,N52,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378356r
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 275
ramment, à Londres, de la Jamaïque et du Sierra-Leone; il faudrait voir si elle
ne se prêterait pas mieux que la noix sèche à la fabrication des préparations à
base de kola, du cacao-kola, etc. (1).
Il est recommandable de séparer l'un de l'autre les cotylédons avant de pro-
céder au séchage ; car autrement le séchage s'opère difficilement ; or, incom-
plètement séchée, la noix se pourrit en route. Le séchage du Kola au moyen des
appareils est absolument à rejeter, car il s'y perd beaucoup de caféine. 11 y a
des personnes qui prétendent que le procédé le seul bon est de sécher à l'ombre,
dans un courant d'air, et que c'est là le seul procédé auquel il faudrait avoir
recours toutes les fois que l'exportation à l'état frais sera irréalisable ou désa-
vantageuse pour cause de communications trop lentes ou de fret trop élevé. (La
noix fraîche renferme 57 d'eau, le séchage permet donc de réaliser une éco-
nomie de fret considérable.)
LES RECHERCHES DE M. PARKIN SUR LE CAOUTCHOUC
ET LES CAOUTCHOUTIERS (2)
1 II
Pourquoi les jeunes pousses feuillèes, les jeunes troncs et les jeunes branches des arbres
à caoutchouc sont impropres à l'extraction d'un produit marchand.
« Jusqu'ici », dit M. Parkin, « les troncs et les branches principales des arbres à
caoutchouc ont été seuls à fournir le produit commercial. Il va de soi que ce sont
les parties les plus faciles à exploiter pour des indigènes qui s'en vont rançonner
des arbres ou lianes déjà âgés, s'offrant spontanément à leur industrie, au fond
des forêts; mais du moment qu'on aborde la culture, la nécessité d'attendre plu-
sieurs années (dans le cas du Castilloa, six ans; dans le cas de XHevea, dix ans)
avant que les troncs ne soient,bons à saigner constitue un grave inconvénient;
il y a donc un intérêt de premier ordre à se rendre compte si quelque autre partie
de l'arbre pourrait servir à l'extraction de caoutchouc de bonne qualité et en
quantité suffisante pour que l'opération soit rémunératrice. »
M. Parkin fait observer que seules les deux nouvelles plantes à caoutchouc
africaines, le Garpodinus lanceolatus et le Clitandra henriquesiana, pourraient peut-
être un jour se prêter à la culture pour la racine, ou plutôt le rhizome ; puis il
continue :
« Pour ce qui regarde des arbres tels que le Castilloa et XHevea, on ne pourrait
songer à exploiter pour le caoutchouc, en plus des troncs et branches de premier
ordre, que les jeunes pousses. S'il y avait moyen d'en tirer profit, cela permet-
trait de faire fructifier le capital engagé au bout d'un an.
On pourrait envisager deux procédés : une culture annuelle de semis, ou une
exploitation en taillis.
Nous nous sommes préoccupés du problème, et nous sommes arrivés à des
constatations j)eu encourageantes.
En ce qui concerne l'Hevea brasiliensis, c'est tout à fait peine perdue; en effet:
1° L'exsudation de latex est minime ;
(1) M. BERNEGAU se livre en ce moment à ces études-là, en Afrique même (voir le « Tropen-
pflanzer »).
(2) Nous avons donné au no 47 de la Revue, comme chapitre I, les conclusions tirées des travaux
de M. PARKIN par M. WILLIS, directeur des Jardins Botaniques de Ceylan où ces travaux ont été
exécutés.
ramment, à Londres, de la Jamaïque et du Sierra-Leone; il faudrait voir si elle
ne se prêterait pas mieux que la noix sèche à la fabrication des préparations à
base de kola, du cacao-kola, etc. (1).
Il est recommandable de séparer l'un de l'autre les cotylédons avant de pro-
céder au séchage ; car autrement le séchage s'opère difficilement ; or, incom-
plètement séchée, la noix se pourrit en route. Le séchage du Kola au moyen des
appareils est absolument à rejeter, car il s'y perd beaucoup de caféine. 11 y a
des personnes qui prétendent que le procédé le seul bon est de sécher à l'ombre,
dans un courant d'air, et que c'est là le seul procédé auquel il faudrait avoir
recours toutes les fois que l'exportation à l'état frais sera irréalisable ou désa-
vantageuse pour cause de communications trop lentes ou de fret trop élevé. (La
noix fraîche renferme 57 d'eau, le séchage permet donc de réaliser une éco-
nomie de fret considérable.)
LES RECHERCHES DE M. PARKIN SUR LE CAOUTCHOUC
ET LES CAOUTCHOUTIERS (2)
1 II
Pourquoi les jeunes pousses feuillèes, les jeunes troncs et les jeunes branches des arbres
à caoutchouc sont impropres à l'extraction d'un produit marchand.
« Jusqu'ici », dit M. Parkin, « les troncs et les branches principales des arbres à
caoutchouc ont été seuls à fournir le produit commercial. Il va de soi que ce sont
les parties les plus faciles à exploiter pour des indigènes qui s'en vont rançonner
des arbres ou lianes déjà âgés, s'offrant spontanément à leur industrie, au fond
des forêts; mais du moment qu'on aborde la culture, la nécessité d'attendre plu-
sieurs années (dans le cas du Castilloa, six ans; dans le cas de XHevea, dix ans)
avant que les troncs ne soient,bons à saigner constitue un grave inconvénient;
il y a donc un intérêt de premier ordre à se rendre compte si quelque autre partie
de l'arbre pourrait servir à l'extraction de caoutchouc de bonne qualité et en
quantité suffisante pour que l'opération soit rémunératrice. »
M. Parkin fait observer que seules les deux nouvelles plantes à caoutchouc
africaines, le Garpodinus lanceolatus et le Clitandra henriquesiana, pourraient peut-
être un jour se prêter à la culture pour la racine, ou plutôt le rhizome ; puis il
continue :
« Pour ce qui regarde des arbres tels que le Castilloa et XHevea, on ne pourrait
songer à exploiter pour le caoutchouc, en plus des troncs et branches de premier
ordre, que les jeunes pousses. S'il y avait moyen d'en tirer profit, cela permet-
trait de faire fructifier le capital engagé au bout d'un an.
On pourrait envisager deux procédés : une culture annuelle de semis, ou une
exploitation en taillis.
Nous nous sommes préoccupés du problème, et nous sommes arrivés à des
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En ce qui concerne l'Hevea brasiliensis, c'est tout à fait peine perdue; en effet:
1° L'exsudation de latex est minime ;
(1) M. BERNEGAU se livre en ce moment à ces études-là, en Afrique même (voir le « Tropen-
pflanzer »).
(2) Nous avons donné au no 47 de la Revue, comme chapitre I, les conclusions tirées des travaux
de M. PARKIN par M. WILLIS, directeur des Jardins Botaniques de Ceylan où ces travaux ont été
exécutés.
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