Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-04-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 avril 1900 20 avril 1900
Description : 1900/04/20 (A4,N51,T6). 1900/04/20 (A4,N51,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378355b
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 243
quelles on s'explique la formation des bourrelets ou cicatrices qui sont repré-
sentés sous la forme d'anneaux ou de spirales.
Si l'on cherche dans l'aspect des arbres un symptôme général qui caractérise la
maladie, on ne le trouve que dans les cas où celle-ci est très avancée. Les feuilles,
tantôt plus rares, tantôt un peu moins développées, tantôt, enfin, flétries et prêtes
à se détacher, indiquent une mort prochaine de l'organe ou de la plante qui,
probablement, ne donnera plus ni fruits ni feuilles..
Les arbustes présentent habituellement le même aspect quand la cause de leur
souffrance n'est pas la maladie qui nous occupe. En général, la physionomie des
caféiers attaqués par VUnus est analogue à celle des arbustes sains, tant que le
mal n'est pas sur le point de mettre un terme à leur existence. Cependant, en
comparant avec soin et de manière à pouvoir embrasser d'un seul coup d'œil
une étendue considérable de plantations sur lesquelles on aurait pu, d'avance,
étudier les différences d'intensité des attaques, il semble que, sur les points les
plus touchés, l'ensemble présente une teinte plus claire, une certaine pâleur
dans le feuillage et un ton jaunâtre. Mais, à dire vrai, cette différence est à peine
sensible et peut-être ne dépend-elle pas seulement de cette circonstance.
Ces signes exceptés, on n'en observe pas d'autres'à l'extérieur indiquant la
présence des larves; et, comme les troncs ne sont pas toujours en vue, que les
bourrelets ou cicatrices sont relativement rares ou peuvent, de même que les
trous, passer inaperçus, il -en résulte que l'on croit toujours le nombre des
arbustes attaqués inférieur à ce qu'il est en réalité.
(A suivre.)
LE COCOTIER : COCOS NUCIFERA (LINN.).(l)
IV. — CULTURE
(Suite.)
Maladies et ennemis. — En 1888, une décoloration partielle des feuilles, accom-
pagnée de petites taches jaunes et rondes, fut relevée à Ceylan. Cette affection,
attribuée d'abord à un champignon du genre Helminthosporium, n'est due, en
réalité, qu'à une mauvaise nutrition de l'arbre poussant dans un sol pauvre. On
la combat aisément à l'aide d'engrais.
Les ennemis des plantations de cocotiers sont de divers ordres :
Le bétail dévore les jeunes feuilles des arbres, et rien ne ralentit tant la crois-
sance de la plante que ses morsures sur leurs feuilles en voie de développement.
Les arbustes sont sujets à ces atteintes tant que leurs feuilles les plus basses ne
sont pas hors de portée de la dent des animaux.
On pare à ce mal à l'aide de haies qui doivent être suffisamment fortes pour
résister aux efforts d'un buffle.
Les sangliers sont très dangereux pour les jeunes plantations. Il est difficile de
les combattre, car ils détruisent les haies, et la nuit il est bien difficile de veiller
avec efficacité. On peut avoir recours aux battues pour éloigner les animaux.
Les porcs-èpics sont très dangereux. Ils rongent le pied-des arbutes et, à chaque
visite nocturne, attaquent un arbre nouveau.
Les sauterelles dévorent les jeunes feuilles des arbres.
(1) Extrait du Bulletin Economique de l'Indo-Chine.
quelles on s'explique la formation des bourrelets ou cicatrices qui sont repré-
sentés sous la forme d'anneaux ou de spirales.
Si l'on cherche dans l'aspect des arbres un symptôme général qui caractérise la
maladie, on ne le trouve que dans les cas où celle-ci est très avancée. Les feuilles,
tantôt plus rares, tantôt un peu moins développées, tantôt, enfin, flétries et prêtes
à se détacher, indiquent une mort prochaine de l'organe ou de la plante qui,
probablement, ne donnera plus ni fruits ni feuilles..
Les arbustes présentent habituellement le même aspect quand la cause de leur
souffrance n'est pas la maladie qui nous occupe. En général, la physionomie des
caféiers attaqués par VUnus est analogue à celle des arbustes sains, tant que le
mal n'est pas sur le point de mettre un terme à leur existence. Cependant, en
comparant avec soin et de manière à pouvoir embrasser d'un seul coup d'œil
une étendue considérable de plantations sur lesquelles on aurait pu, d'avance,
étudier les différences d'intensité des attaques, il semble que, sur les points les
plus touchés, l'ensemble présente une teinte plus claire, une certaine pâleur
dans le feuillage et un ton jaunâtre. Mais, à dire vrai, cette différence est à peine
sensible et peut-être ne dépend-elle pas seulement de cette circonstance.
Ces signes exceptés, on n'en observe pas d'autres'à l'extérieur indiquant la
présence des larves; et, comme les troncs ne sont pas toujours en vue, que les
bourrelets ou cicatrices sont relativement rares ou peuvent, de même que les
trous, passer inaperçus, il -en résulte que l'on croit toujours le nombre des
arbustes attaqués inférieur à ce qu'il est en réalité.
(A suivre.)
LE COCOTIER : COCOS NUCIFERA (LINN.).(l)
IV. — CULTURE
(Suite.)
Maladies et ennemis. — En 1888, une décoloration partielle des feuilles, accom-
pagnée de petites taches jaunes et rondes, fut relevée à Ceylan. Cette affection,
attribuée d'abord à un champignon du genre Helminthosporium, n'est due, en
réalité, qu'à une mauvaise nutrition de l'arbre poussant dans un sol pauvre. On
la combat aisément à l'aide d'engrais.
Les ennemis des plantations de cocotiers sont de divers ordres :
Le bétail dévore les jeunes feuilles des arbres, et rien ne ralentit tant la crois-
sance de la plante que ses morsures sur leurs feuilles en voie de développement.
Les arbustes sont sujets à ces atteintes tant que leurs feuilles les plus basses ne
sont pas hors de portée de la dent des animaux.
On pare à ce mal à l'aide de haies qui doivent être suffisamment fortes pour
résister aux efforts d'un buffle.
Les sangliers sont très dangereux pour les jeunes plantations. Il est difficile de
les combattre, car ils détruisent les haies, et la nuit il est bien difficile de veiller
avec efficacité. On peut avoir recours aux battues pour éloigner les animaux.
Les porcs-èpics sont très dangereux. Ils rongent le pied-des arbutes et, à chaque
visite nocturne, attaquent un arbre nouveau.
Les sauterelles dévorent les jeunes feuilles des arbres.
(1) Extrait du Bulletin Economique de l'Indo-Chine.
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