Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-04-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 avril 1900 20 avril 1900
Description : 1900/04/20 (A4,N51,T6). 1900/04/20 (A4,N51,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378355b
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
4E ANNÉE. — TOME VI. N° 51. 20 AVHlL 1900.
REVUE
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. — Encore le Ko-sam. — Les Insectes qui attaquent le Cacaoyer : G. LANDFS. —
Pharmacopée des Sakalaves (Suile) : DR LASNET.
Variétés. - Une maladie des caféiers aux Philippines. — Le Cocotier : Cocos Nucifera (Linn.).
— Engrais rationnel convenant au géranium : AUG. DE VILLÈLE.
Bibliographie. — Nouvelles et Correspondances.
ENCORE LE KO-SAM
Il y a un procédé bien simple, quand on a tort, de se donner l'air d'avoir
raison : c'est de ne pas tenir compte des questions posées et de répondre à côté.
Comme le lecteur n'a pas sous les yeux le texte du premier article, il ne prend
pas la peine de rechercher, de confronter et de conclure. Il accepte pour ce
qu'elle vaut la conclusion de l'auteur de la note, et tout est dit (1).
C'est ce sur quoi compte sans doute M. Heckel, et voilà pourquoi je suis forcé,
une fois encore, hélas ! de répondre. J'en demande pardon au lecteur, mais il faut
(1) Afin de mettre, -autant qu'il nous est possible, les lecteurs de la Revue à l'abri de toute
confusion de ce genre, nous replaçons sous leurs yeux la première note de M. Dybowski sur le
'Ko-sam et quelques extraits des articles qu'elle a suscités. Nous croyons aller ainsi au-devant des
souhaits de M. Dybowski. (N. D. L. D.)
UN NOUVEAU REMÈDE CONTRE LA DYSENTERIE
Le Jardin colonial vient de recevoir, par les soins de M. le Sénateur Pauliat, un fruit qui semble
constiluer un spécifique puissant contre la dysenterie des pays chauds et qui peut, .à ce compte,
rendre les plus grands services. Un rapport de M. le D. Mougeot, de Saigon, relate des expé-
riences faites sur 819 cas et mentionne que sur ce nombre 8 seulement sont restés rebelles.
Cette drogue est employée par les Chinois qui lui donnent le nom de Ko-San. La détermination
qui vient d'en être faite montre qu'il s'agit d'une Simaroubée croissant dans les parties chaudes
de la Chine, dans l'Inde et les îles de la Sonde : c'est le Brucea Sumatrana, Roxb.
Une première série d'expériences physiologiques vient d'établir que le Ko-San a des propriétés
des plus actives. De nouvelles expériences en cours permettront sans doute de déterminer cette
action et d'en préciser le rôle utile.
Dès lors on devra se hâter de répandre une plante dont l'action thérapeutique peut rendre dans
nos colonies les plus réels services en triomphant d'une des maladies qui cause le plus de ravages
-dans les pays chauds. :,
Les graines reçues au Jardin colonial sont de bonne qualité, elles germent. Nous serons donc à
môme d'en approvisionner toutes les colonies dont le climat peut en permettre la culture.
- J. DYBOWSKI.'
REVUE
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. — Encore le Ko-sam. — Les Insectes qui attaquent le Cacaoyer : G. LANDFS. —
Pharmacopée des Sakalaves (Suile) : DR LASNET.
Variétés. - Une maladie des caféiers aux Philippines. — Le Cocotier : Cocos Nucifera (Linn.).
— Engrais rationnel convenant au géranium : AUG. DE VILLÈLE.
Bibliographie. — Nouvelles et Correspondances.
ENCORE LE KO-SAM
Il y a un procédé bien simple, quand on a tort, de se donner l'air d'avoir
raison : c'est de ne pas tenir compte des questions posées et de répondre à côté.
Comme le lecteur n'a pas sous les yeux le texte du premier article, il ne prend
pas la peine de rechercher, de confronter et de conclure. Il accepte pour ce
qu'elle vaut la conclusion de l'auteur de la note, et tout est dit (1).
C'est ce sur quoi compte sans doute M. Heckel, et voilà pourquoi je suis forcé,
une fois encore, hélas ! de répondre. J'en demande pardon au lecteur, mais il faut
(1) Afin de mettre, -autant qu'il nous est possible, les lecteurs de la Revue à l'abri de toute
confusion de ce genre, nous replaçons sous leurs yeux la première note de M. Dybowski sur le
'Ko-sam et quelques extraits des articles qu'elle a suscités. Nous croyons aller ainsi au-devant des
souhaits de M. Dybowski. (N. D. L. D.)
UN NOUVEAU REMÈDE CONTRE LA DYSENTERIE
Le Jardin colonial vient de recevoir, par les soins de M. le Sénateur Pauliat, un fruit qui semble
constiluer un spécifique puissant contre la dysenterie des pays chauds et qui peut, .à ce compte,
rendre les plus grands services. Un rapport de M. le D. Mougeot, de Saigon, relate des expé-
riences faites sur 819 cas et mentionne que sur ce nombre 8 seulement sont restés rebelles.
Cette drogue est employée par les Chinois qui lui donnent le nom de Ko-San. La détermination
qui vient d'en être faite montre qu'il s'agit d'une Simaroubée croissant dans les parties chaudes
de la Chine, dans l'Inde et les îles de la Sonde : c'est le Brucea Sumatrana, Roxb.
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des plus actives. De nouvelles expériences en cours permettront sans doute de déterminer cette
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Dès lors on devra se hâter de répandre une plante dont l'action thérapeutique peut rendre dans
nos colonies les plus réels services en triomphant d'une des maladies qui cause le plus de ravages
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- J. DYBOWSKI.'
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