Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-04-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 avril 1900 20 avril 1900
Description : 1900/04/20 (A4,N51,T6). 1900/04/20 (A4,N51,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378355b
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
228 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Le dernier numéro de la Revue était sous presse lorsque nous est parvenue la note suivante, qui
devait prendre place dans l'article de M. Heckel
M. Pierre Lhomme du Monde qui connaît le mieux la Flore de Cochinchine et ses
emplois m'écrit; je copie textuellement : « Quant aux propriétés des Brucea, elles
« sont celles que vous avez indiquées. L'amertume générale de la plante les fait
« rechercher par les indigènes contre la fièvre des bois et contre la dysenterie. En
« Cochinchine, nous avons deux espèces employées : B. sumatrana, Roxb. et B.
« mollis Wall. Les deux espèces, surtout la première, sont très fréquentes dans tous
« les terrains sous bois ou défrichés. A Saïgon, la plante est -connue des Anna-
« miles sous le nom dé Sandanrung ou lilas sauvage, les Cambodgiens la
« nomment Dom réachéadas. Lilas sauvage se justifie en ce que la plante a les
« feuilles pennées, amères et fébrifuges des Melia communément appelés, en
« France, lilas de VInde ; se cultive en Provence et aux Colonies à cause de leurs
« fleurs panachées et blanches. »
« Ces Brucea sont connus dans toute la médecine indigène (Inde, Malaisie,
Cochinchine), de temps immémorial. En 1867, M. LALUYEAU D'ORMOY, MÉDECIN EN
CHEF DE LA MARINE, LES A MIS EN PRATIQUE A L'HOPITAL DE SAÏGON. »
LES INSECTES QUI ATTAQUENT LE CACAOYER
Dans mon rapport sur l'état de l'Agriculture dans les Colonies voisines de la
Martinique que j'eus l'honneur de présenter, il y a un an, à M. Gabrié, gouver-
neur de la Martinique, je m'exprimais ainsi au sujet des maladies des cacaoyers :
« Les maladies qui attaquent les cacaoyers sont très fréquentes dans les
« cacaoyères mal tenues; le nombre des parasites de toute sorte est vraiment
« considérable. A peine si les études cryptogamiques ont été commencées sur ce
« sujet. Elles ont cependant montré que la maladie de la gousse paraît occa-
« sionnée par une péronosporée, le Phytophtora omnivora ; d'autre part, au
« point de vue pratique, on ne fait rien ou presque rien contre ces maladies,
« qu'elles soient dues aux végétaux ou aux animaux. Il serait cependant aisé de
« se débarrasser des coléoptères Acanthoderes rusticus, Trachyderes succinctus et
« Gallichroma elegans dont les larves occasionnent des dégâts importants. »
Depuis que j'ai écrit ces lignes, les maladies dues aux insectes ont fait des
progrès qui ontémotionné les planteurs.
M. Thierry a été chargé d'étudier la question et a envoyé, à la détermination
de M. le Dr Vitrac, à la Guadeloupe, les insectes que l'on suppose attaquer les
cacaoyers. M. Vitrac, licencié ès sciences naturelles, ancien directeur du musée
L'Herminier, aujourd'hui établi comme médecin à Sainte-Anne, s'occupe depuis
de longues années d'entomologie et il connaît à fond les insectes de la Guade-
loupe. M. Vitrac a envoyé à M. Thierry la note ci-dessous où les lecteurs de la
Revue reconnaîtront sans peine la compétence toute spéciale de M. Vitrac dans le
champ si vaste et encore si peu exploré de l'entomologie agricole coloniale :
« s'enracinent facilement dans des pots pleins de sable placés sur une douce chaleur de fond et
« recouverts de cloches. »
M. Nitholson est administrateur (cuvalov) du Jardin de Kew, et son excellent ouvrage a été
traduit en français par M. Dois, le distingué assistant au Muséum d'histoire naturelle. (N. D. L. D.)
Le dernier numéro de la Revue était sous presse lorsque nous est parvenue la note suivante, qui
devait prendre place dans l'article de M. Heckel
M. Pierre Lhomme du Monde qui connaît le mieux la Flore de Cochinchine et ses
emplois m'écrit; je copie textuellement : « Quant aux propriétés des Brucea, elles
« sont celles que vous avez indiquées. L'amertume générale de la plante les fait
« rechercher par les indigènes contre la fièvre des bois et contre la dysenterie. En
« Cochinchine, nous avons deux espèces employées : B. sumatrana, Roxb. et B.
« mollis Wall. Les deux espèces, surtout la première, sont très fréquentes dans tous
« les terrains sous bois ou défrichés. A Saïgon, la plante est -connue des Anna-
« miles sous le nom dé Sandanrung ou lilas sauvage, les Cambodgiens la
« nomment Dom réachéadas. Lilas sauvage se justifie en ce que la plante a les
« feuilles pennées, amères et fébrifuges des Melia communément appelés, en
« France, lilas de VInde ; se cultive en Provence et aux Colonies à cause de leurs
« fleurs panachées et blanches. »
« Ces Brucea sont connus dans toute la médecine indigène (Inde, Malaisie,
Cochinchine), de temps immémorial. En 1867, M. LALUYEAU D'ORMOY, MÉDECIN EN
CHEF DE LA MARINE, LES A MIS EN PRATIQUE A L'HOPITAL DE SAÏGON. »
LES INSECTES QUI ATTAQUENT LE CACAOYER
Dans mon rapport sur l'état de l'Agriculture dans les Colonies voisines de la
Martinique que j'eus l'honneur de présenter, il y a un an, à M. Gabrié, gouver-
neur de la Martinique, je m'exprimais ainsi au sujet des maladies des cacaoyers :
« Les maladies qui attaquent les cacaoyers sont très fréquentes dans les
« cacaoyères mal tenues; le nombre des parasites de toute sorte est vraiment
« considérable. A peine si les études cryptogamiques ont été commencées sur ce
« sujet. Elles ont cependant montré que la maladie de la gousse paraît occa-
« sionnée par une péronosporée, le Phytophtora omnivora ; d'autre part, au
« point de vue pratique, on ne fait rien ou presque rien contre ces maladies,
« qu'elles soient dues aux végétaux ou aux animaux. Il serait cependant aisé de
« se débarrasser des coléoptères Acanthoderes rusticus, Trachyderes succinctus et
« Gallichroma elegans dont les larves occasionnent des dégâts importants. »
Depuis que j'ai écrit ces lignes, les maladies dues aux insectes ont fait des
progrès qui ontémotionné les planteurs.
M. Thierry a été chargé d'étudier la question et a envoyé, à la détermination
de M. le Dr Vitrac, à la Guadeloupe, les insectes que l'on suppose attaquer les
cacaoyers. M. Vitrac, licencié ès sciences naturelles, ancien directeur du musée
L'Herminier, aujourd'hui établi comme médecin à Sainte-Anne, s'occupe depuis
de longues années d'entomologie et il connaît à fond les insectes de la Guade-
loupe. M. Vitrac a envoyé à M. Thierry la note ci-dessous où les lecteurs de la
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champ si vaste et encore si peu exploré de l'entomologie agricole coloniale :
« s'enracinent facilement dans des pots pleins de sable placés sur une douce chaleur de fond et
« recouverts de cloches. »
M. Nitholson est administrateur (cuvalov) du Jardin de Kew, et son excellent ouvrage a été
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