Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-04-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 avril 1900 20 avril 1900
Description : 1900/04/20 (A4,N51,T6). 1900/04/20 (A4,N51,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378355b
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 241
breuses espèces vivent dans le bois et y font des dégâts considérables. Si, il y a
peu de temps, les ravages causés par l'Unus paraissaient à peine appréciables,
ils ont acquis actuellement des proportions considérables; il est bon de remar-
quer que, étant données la vie et les habitudes de l'insecte destructeur, les appa-
rences sont toujours au-dessous de la réalité.
La maladie prend d'abord une forme que l'on peut qualifier de latente. Mais,
à un moment difficile à prévoir, quelques arbres périssent, surtout les plus âgés.
La mortalité augmente de jour en jour, quelquefois jusqu'à la destruction
totale.
Laissant de côté la plupart des nombreuses causes qui modifient la marche et
le développement de la maladie, ne prenant en considération que l'âge des
caféiers (âge qui y occasionne, sans aucun doute, les plus grandes variations
dans les proportions de la maladie), après de nombreuses observations et des
calculs répétés sur le terrain même et en m'efforçant d'atteindre les plus
grandes approximations, j'ai obtenu les chiffres suivants qui indiquent une pro-
portion approximative des arbres attaqués dans les provinces que j'ai visitées :
Dans les plantations de un à six ans, il est rare de trouver un seul arbuste
attaqué.
Dans les plantations de 6 à 12 ans, 4 à 6
— 12 à 20 — 10 à 15 -
— 20 à-30 — 20 à 28 -
— 30 à 40 — 40 à 50 -
— de plus de 40 — 60, 70 et 75
arrivant quelquefois jusqu'à plus de 85 et 90
Comme on le voit-dans le tableau précédent, l'âge des caféiers est la cause
qui influe le plus sur les proportions de la maladie, car ils sont d'autant plus
attaqués qu'ils sont plus vieux, ce qui concorde complètement avec la vie et les
conditions de développement de l'insecte qui la produit. Mais les chiffres
ci-dessus sont loin d'être constants : ils dépendent d'une infinité de facteurs
variables, entre autres : les qualités du sol, l'altitude, l'orientation, la nature
des arbres protecteurs, lçs opérations culturales, etc., etc., surtout les soins de
culture.
LA MALADIE ET SES CARACTÈRES OU SIGNES EXTÉRIEURS.
Quand on parcourt des plantations envahies par le terrible insecte Ujus, on
ne tarde pas à remarquer des arbustes morts ou qui, du moins, présentent les
symptômes d'une fin plus ou moins prochaine.
t Les plantes malades montrent, de distance en distance, quelques trous de 4 à
5 millimètres de diamètre, généralement circulaires, quelquefois plus ou moins
elliptiques, aux parois complètement lisses, comme s'ils avaient été faits avec
une tarière des plus tranchantes. -
Sur les troncs et au bord de ces trous, on voit souvent une espèce de sciure
très fine qui n'est autre chose que le résidu du bois rongé par l'insecte parfait
pour-rompre la muraille de la prison où il a vécu et où s'est opérée sa transfor-
mation ; c'est là, peut-on dire, le seul caractère externe auquel les Philippins
reconnaissent la maladie.
Chez les arbustes attaqués, qu'ils soient déjà morts ou sur le point de mourir,
ou qu'ils soient frais et touffus, chargés de feuilles et de fruits, il arrive que la
breuses espèces vivent dans le bois et y font des dégâts considérables. Si, il y a
peu de temps, les ravages causés par l'Unus paraissaient à peine appréciables,
ils ont acquis actuellement des proportions considérables; il est bon de remar-
quer que, étant données la vie et les habitudes de l'insecte destructeur, les appa-
rences sont toujours au-dessous de la réalité.
La maladie prend d'abord une forme que l'on peut qualifier de latente. Mais,
à un moment difficile à prévoir, quelques arbres périssent, surtout les plus âgés.
La mortalité augmente de jour en jour, quelquefois jusqu'à la destruction
totale.
Laissant de côté la plupart des nombreuses causes qui modifient la marche et
le développement de la maladie, ne prenant en considération que l'âge des
caféiers (âge qui y occasionne, sans aucun doute, les plus grandes variations
dans les proportions de la maladie), après de nombreuses observations et des
calculs répétés sur le terrain même et en m'efforçant d'atteindre les plus
grandes approximations, j'ai obtenu les chiffres suivants qui indiquent une pro-
portion approximative des arbres attaqués dans les provinces que j'ai visitées :
Dans les plantations de un à six ans, il est rare de trouver un seul arbuste
attaqué.
Dans les plantations de 6 à 12 ans, 4 à 6
— 12 à 20 — 10 à 15 -
— 20 à-30 — 20 à 28 -
— 30 à 40 — 40 à 50 -
— de plus de 40 — 60, 70 et 75
arrivant quelquefois jusqu'à plus de 85 et 90
Comme on le voit-dans le tableau précédent, l'âge des caféiers est la cause
qui influe le plus sur les proportions de la maladie, car ils sont d'autant plus
attaqués qu'ils sont plus vieux, ce qui concorde complètement avec la vie et les
conditions de développement de l'insecte qui la produit. Mais les chiffres
ci-dessus sont loin d'être constants : ils dépendent d'une infinité de facteurs
variables, entre autres : les qualités du sol, l'altitude, l'orientation, la nature
des arbres protecteurs, lçs opérations culturales, etc., etc., surtout les soins de
culture.
LA MALADIE ET SES CARACTÈRES OU SIGNES EXTÉRIEURS.
Quand on parcourt des plantations envahies par le terrible insecte Ujus, on
ne tarde pas à remarquer des arbustes morts ou qui, du moins, présentent les
symptômes d'une fin plus ou moins prochaine.
t Les plantes malades montrent, de distance en distance, quelques trous de 4 à
5 millimètres de diamètre, généralement circulaires, quelquefois plus ou moins
elliptiques, aux parois complètement lisses, comme s'ils avaient été faits avec
une tarière des plus tranchantes. -
Sur les troncs et au bord de ces trous, on voit souvent une espèce de sciure
très fine qui n'est autre chose que le résidu du bois rongé par l'insecte parfait
pour-rompre la muraille de la prison où il a vécu et où s'est opérée sa transfor-
mation ; c'est là, peut-on dire, le seul caractère externe auquel les Philippins
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ou qu'ils soient frais et touffus, chargés de feuilles et de fruits, il arrive que la
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