Revue des cultures coloniales

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Presse et revues

32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-03-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 mars 1900 20 mars 1900

Description : 1900/03/20 (A4,N49,T6). 1900/03/20 (A4,N49,T6).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378353h

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

4* ANNÉE. - TOME VI. N° 49. 20 MARS 1900.

REVUE

DES 1
CULTURES COLONIALES

SOMMAIRE. Importation de fruits des Colonies : J. DYBOWSKI. Le Rhum : SAUSSINE.

La pharmacopée des Sakalaves : Dr LASNET.

Variétés. La Gutta-Percha à la Grande Comore. L'Industrie agricole du cacao [à. la
Trinidad. Le Cocotier : Coccos nucifera (Linn.).

Bibliographie. Nouvelles et Correspondances.

M. le Docteur HECKEL nous annonce qu'il fera paraître, dans le numéro
du 5 avril, sa réponse au dernier article de M. Dybowski, sur le Ko-Sam.

IMPORTATION DE FRUITS DES COLONIES

Le climat spécialement favorisé de la France lui permet de produire des fruits
d'une valeur incomparable. Nul autre pays n'est encore parvenu, à l'heure actuelle,
à fournir des produits d'une forme aussi parfaite, d'une saveur aussi fine, d'une
valeur aussi grande. Et ce n'est pas sans surprise peut-être que l'on peut constater
qu'aux environs mêmes de Paris, là cependant où le terrain a une si haute valeur,
on se livre à la production de fruits dont une grande partie est exportée vers les
capitales du Nord de l'Europe. Les raisins de Thomery, les pêches de Montreuil,
les fraises de la vallée d'Aulnay, les cerises de Poissy, auxquelles on a donné
le nom d' « anglaises» parce qu'on les exporte vers l'Angleterre, les poires et les
pommes de tous les environs de Paris, sont appréciés et recherchés par tout
le monde. Ils atteignent des prix extrêmement élevés. Il n'est pas rare de voir
vendre une pêche de Montreuil, une poire Doyenné d'hiver ou un Calville
blanc au prix de 1 à 2 francs en saison normale.

Malgré cette production de fruits d'exceptionnelles qualités, l'importation de
fruits d'autres régions du globe vers la France peut avoir quelques chances de
succès. Certes, il ne faut pas s'attendre à voir cette importation prendre de suite
le développement qu'elle a pu acquérir en Angleterre. La raison en est dans ce que
l'Angleterre importe, déjà, même les poires et les pommes de consommation cou-
rante Les fruits d'importation exotique n'ont donc comme concurrents que d'autres
fruits d'importation et non des produits du sol national. Et c'est pour cette rai-
son, il n'en faut pas douter, que^l'importation des ananas et des bananes, par
exemple, ont pris, en Angleterre, l'importance très grande qu'accusent les statis-
tiques d'entrée, tandis que ces mêmes produits n'ont encore chez nous qu'une

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