Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-03-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mars 1900 20 mars 1900
Description : 1900/03/20 (A4,N49,T6). 1900/03/20 (A4,N49,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378353h
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 185
cinq mois devront être rejetées, de façon à ne pas introduire dans la plantation
des arbres de vigueur insuffisante.
(c) Rep/quage. Quand les semis auront de 0m10 à 0m12 de hauteur, ils seront
transportés dans une pépinière moins ombragée que la première et repiqués de
0n,45 à Om¡)o de distance. Au moment de ce repiquage, il est bon d'introduire des
cendres de bois dans le sol. Vers l'âge de douze mois, les arbustes sont en état
d'être repiqués définitivement. Ils sont alors portés dans les champs et mis en
place.
On peut encore, suivant la méthode préconisée par un planteur expérimenté
de Jaffna (Ceylan), opérer de la façon suivante : on choisit de bonnes
terres faciles à arroser, et on repique les plants à OmO de distance. On leur pro-
digue une culture intensive, jusqu'à ce que les pieds soient vigoureux et grands,
c'est-à-dire pendant deux ou trois ans. Un peu avant la plantation définitive, on
s'occupe de la préparation du terrain choisi à cet effet. L'avantage de cette mé-
thode est : 1° que, sur une surface restreinte, le travail d'un homme profitera
mieux aux arbustes; 2° que, pendant deux ou trois ans, la surface du champ sera
mise à l'abri de l'influence destructive du soleil et de la pluie sur les éléments
fertilisants d'un sol non ombragé ; 3° qu'au moment du repiquage, les arbustes
vigoureux profiteront mieux de la force du sol vierge que s'ils étaient plus âgés.
Le désavantage est le coût du transport, plus élevé pour des arbustes de trois ans
que pour des arbustes de six mois. Il n'est pas à tenir compte du danger de la
transplantation à un âge avancé, car le cocotier reprend facilement.
(D) Préparation du terrain. Elle ne présente rien de caractéristique. Le ter-
rain doit être débrouillassé un mois environ avant la fin de la saison des pluies.
Les bois, feuilles, herbes résultant du débroussaillement sont incinérés et il est
préférable de les brûler à la place où ils ont été abattus, plutôt que de les amon-
celer en tas, de façon à obtenir un feu courant qui aidera beaucoup à la destruc-
tion des repousses. On piquette ensuite l'emplacement des trous.
La distance à observer entre les pieds varie avec les espèces et la fertilité du
terrain. A Ceylan, on adopte une distance de 25 pieds (711,50) entre les arbres, ce
qui permet de planter 70 arbres à l'acre (175 à l'hectare (1). En Cochinchine, les
indigènes adoptent la plantatation en quinconce à 4 mètres, ce qui porte à 400
le nombre des arbres cultivés par hectare (2).
(1) Il s'agit ici de plantations faites par les Européens. Dans les jardins cinghalais, les indi-
gènes plantent beaucoup plus serré : 200 arbres à l'acre (500 à l'hectare), d'après Ferguson. Ce
chiffre se rapproche de celui de la Cochinchine.
Semler (Die Tropische Agricultur, 2e édition, tome I, p. 639) conseille de planter à 9 ou
10 mètres d'intervalle, ce qui ne donnerait, dans le deuxième cas, que 100 arbres à l'hectare. Il
fait remarquer qu'une plantation plus serrée, soit, par exemple, à 8 mètres en tout sens, ne donne-
rait pas tous les avantages que l'on pourrait croire. Sans doute, à 8 mètres, on aura 156 arbres à
l'hectare, au lieu de 100 arbres à l'hectare, à 10 mètres. Mais ces 156 arbres, gênés dans leur crois-
sance, ne donneront que de 30 à 35 noix par arbre, soit environ 5.000 noix de coco par an à l'hec-
tare, tandis qu'en plantant à 10 mètres, les arbres porteraient jusqu'à 60 noix par an, soit
6.000 noix de coco à l'hectare.
Cependant, étant donné l'expérience de Ceylan, nous croyons qu'on pourrait adopter sans incon-
vénient le chiffre de 115 arbres à l'hectare.
(2) D'après M. Turc (Essais agricoles et industriels faits en Cochinchine, publication de la
Société des Études Indo-Chinoises, 1897, t. I, p. 7), un hectare, dans la région de Mytho, pourrait
contenir 667 arbres, lesquels donneraient 80 fruits par arbre et par an, soit 53.360 noix par hec-
tare. Nous signalons ces chiffres sous toutes réserves. (Voir la note ci-dessus.)
cinq mois devront être rejetées, de façon à ne pas introduire dans la plantation
des arbres de vigueur insuffisante.
(c) Rep/quage. Quand les semis auront de 0m10 à 0m12 de hauteur, ils seront
transportés dans une pépinière moins ombragée que la première et repiqués de
0n,45 à Om¡)o de distance. Au moment de ce repiquage, il est bon d'introduire des
cendres de bois dans le sol. Vers l'âge de douze mois, les arbustes sont en état
d'être repiqués définitivement. Ils sont alors portés dans les champs et mis en
place.
On peut encore, suivant la méthode préconisée par un planteur expérimenté
de Jaffna (Ceylan), opérer de la façon suivante : on choisit de bonnes
terres faciles à arroser, et on repique les plants à OmO de distance. On leur pro-
digue une culture intensive, jusqu'à ce que les pieds soient vigoureux et grands,
c'est-à-dire pendant deux ou trois ans. Un peu avant la plantation définitive, on
s'occupe de la préparation du terrain choisi à cet effet. L'avantage de cette mé-
thode est : 1° que, sur une surface restreinte, le travail d'un homme profitera
mieux aux arbustes; 2° que, pendant deux ou trois ans, la surface du champ sera
mise à l'abri de l'influence destructive du soleil et de la pluie sur les éléments
fertilisants d'un sol non ombragé ; 3° qu'au moment du repiquage, les arbustes
vigoureux profiteront mieux de la force du sol vierge que s'ils étaient plus âgés.
Le désavantage est le coût du transport, plus élevé pour des arbustes de trois ans
que pour des arbustes de six mois. Il n'est pas à tenir compte du danger de la
transplantation à un âge avancé, car le cocotier reprend facilement.
(D) Préparation du terrain. Elle ne présente rien de caractéristique. Le ter-
rain doit être débrouillassé un mois environ avant la fin de la saison des pluies.
Les bois, feuilles, herbes résultant du débroussaillement sont incinérés et il est
préférable de les brûler à la place où ils ont été abattus, plutôt que de les amon-
celer en tas, de façon à obtenir un feu courant qui aidera beaucoup à la destruc-
tion des repousses. On piquette ensuite l'emplacement des trous.
La distance à observer entre les pieds varie avec les espèces et la fertilité du
terrain. A Ceylan, on adopte une distance de 25 pieds (711,50) entre les arbres, ce
qui permet de planter 70 arbres à l'acre (175 à l'hectare (1). En Cochinchine, les
indigènes adoptent la plantatation en quinconce à 4 mètres, ce qui porte à 400
le nombre des arbres cultivés par hectare (2).
(1) Il s'agit ici de plantations faites par les Européens. Dans les jardins cinghalais, les indi-
gènes plantent beaucoup plus serré : 200 arbres à l'acre (500 à l'hectare), d'après Ferguson. Ce
chiffre se rapproche de celui de la Cochinchine.
Semler (Die Tropische Agricultur, 2e édition, tome I, p. 639) conseille de planter à 9 ou
10 mètres d'intervalle, ce qui ne donnerait, dans le deuxième cas, que 100 arbres à l'hectare. Il
fait remarquer qu'une plantation plus serrée, soit, par exemple, à 8 mètres en tout sens, ne donne-
rait pas tous les avantages que l'on pourrait croire. Sans doute, à 8 mètres, on aura 156 arbres à
l'hectare, au lieu de 100 arbres à l'hectare, à 10 mètres. Mais ces 156 arbres, gênés dans leur crois-
sance, ne donneront que de 30 à 35 noix par arbre, soit environ 5.000 noix de coco par an à l'hec-
tare, tandis qu'en plantant à 10 mètres, les arbres porteraient jusqu'à 60 noix par an, soit
6.000 noix de coco à l'hectare.
Cependant, étant donné l'expérience de Ceylan, nous croyons qu'on pourrait adopter sans incon-
vénient le chiffre de 115 arbres à l'hectare.
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Société des Études Indo-Chinoises, 1897, t. I, p. 7), un hectare, dans la région de Mytho, pourrait
contenir 667 arbres, lesquels donneraient 80 fruits par arbre et par an, soit 53.360 noix par hec-
tare. Nous signalons ces chiffres sous toutes réserves. (Voir la note ci-dessus.)
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