Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-02-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 février 1900 20 février 1900
Description : 1900/02/20 (A4,N47,T6). 1900/02/20 (A4,N47,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378351p
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS i 19
d'hùi 388 anciens; que ces 173 planteurs possédaient ensemble 71.119 pieds et
que les 388 d'aujourd'hui en ont 164.944. Les 173 planteurs de 1889 possédaient
en moyenne, chacun, 411 pieds rapportant et les 388 de 1899 en ont 425. C'est
donc, en dix ans, pour ces six villages anciennement poivriers, un accroissement
de 215 planteurs (125 p, et de 93.825 pieds, rapportant (118 X).
Le seul village qui a vu diminuer le nombre de ses pieds de poivre en rapport
est celui de Suam-Ampil, qui, avec 103 planteurs, possédait 52.489 pieds et qui,
aujourd'hui, avec 118 planteurs, n'en a plus que 45.227. La raison en est que ce
village est le plus ancien village poivrier de la province et celui qui compte les
poivrières les plus anciennes, et par conséquent les plus ravagées par la mort ;
de fait, les recenseurs, sur 6.957 pieds qu'ils ont cru devoir considérer comme
usés et ne pouvant être soumis à l'impôt, ont constaté que 5.123 appartenaient
au village de Suam-Ampil. La terre de ce village est bonne partout et l'ancien-
neté des poivriers ne suffit pas à justifier l'incurie de ses planteurs ; atteints
par l'âge de leurs poivrières, il semble qu'ils pourraient faire un effort plus
grand pour les remplacer et maintenir leur production au niveau de ce qu'elle
était autrefois; il est certain qu'ils font un moindre effort que leurs voisins,
puisqu'il n'a été recensé que 39.277 pieds jeunes pour 266 planteurs, alors que
le village de Kampot, qui compte à peu près autant de poivriers en rapport
(47.365 contre 45.227i, en possède 77.176, c'est-à-dire presque moitié plus.
Cette constatation n'est pas à l'avantage des planteurs du village de Suam-
Ampil.
III
Ce rapport ne serait pas complet si je n'indiquais maintenant quelle est l'im-
portance des plantations dans les trois provinces productrices de poivre dépen-
dant de la province de Kampot.
Des plantations anciennes et nouvelles soumises à l'impôt, les plus nombreuses,
sont, dans la province de Kampot, celles des Chinois, qui ont de 401 à 500 pieds
(77 sur 568), puis celles de 301 à 400 pieds (62), de 201 à 300 (56), de 501 à
600 i50) et de 101 à 200 pieds (48), alors que les plantations cambodgiennes les
plus nombreuses sont celles de 101 à 200 pieds (16 sur 39).
Dans la province de Péam, les plantations chinoises sont plus grandes ; les
plus nombreuses sont celles de 901 à 1.000 pieds (32 sur 449), puis celles
de 401 à 500 pieds (30), de 601 à 700 pieds (28), alors que les plantations cam-
bodgiennes les plus nombreuses sont, dans la province de Kampot, celles de 101
à 200 pieds (75 sur 176).
Dans la province de Bântéay-Méas, les plantations chinoises sont moins im-
portantes que dans celles de Péam et même de Kampot ; les plus nombreuses
sont celles de 201 à 300 pieds (19 sur 82), alors que les plantations cambod-
giennes les plus nombreuses sont celles de 1 à 100 (40 sur 128) et de 101 à
206 pieds (40).
Dans la province de Tréang, les plantations chinoises les plus nombreuses
sont celles de 201 à 300 pieds (39 sur 235), puis celles de 101 à 200 pieds (33j,
celles de 301 à 400 pieds (32), et, enfin, celles de 401 à 500 pieds (24), alors que
les plantations cambodgiennes les plus nombreuses sont celles de 0 à 100 pieds
(166 sur 378), de 101 à 200 pieds (113), 201 à 500 pieds (54) et de 301 à
400 pieds (23).
d'hùi 388 anciens; que ces 173 planteurs possédaient ensemble 71.119 pieds et
que les 388 d'aujourd'hui en ont 164.944. Les 173 planteurs de 1889 possédaient
en moyenne, chacun, 411 pieds rapportant et les 388 de 1899 en ont 425. C'est
donc, en dix ans, pour ces six villages anciennement poivriers, un accroissement
de 215 planteurs (125 p, et de 93.825 pieds, rapportant (118 X).
Le seul village qui a vu diminuer le nombre de ses pieds de poivre en rapport
est celui de Suam-Ampil, qui, avec 103 planteurs, possédait 52.489 pieds et qui,
aujourd'hui, avec 118 planteurs, n'en a plus que 45.227. La raison en est que ce
village est le plus ancien village poivrier de la province et celui qui compte les
poivrières les plus anciennes, et par conséquent les plus ravagées par la mort ;
de fait, les recenseurs, sur 6.957 pieds qu'ils ont cru devoir considérer comme
usés et ne pouvant être soumis à l'impôt, ont constaté que 5.123 appartenaient
au village de Suam-Ampil. La terre de ce village est bonne partout et l'ancien-
neté des poivriers ne suffit pas à justifier l'incurie de ses planteurs ; atteints
par l'âge de leurs poivrières, il semble qu'ils pourraient faire un effort plus
grand pour les remplacer et maintenir leur production au niveau de ce qu'elle
était autrefois; il est certain qu'ils font un moindre effort que leurs voisins,
puisqu'il n'a été recensé que 39.277 pieds jeunes pour 266 planteurs, alors que
le village de Kampot, qui compte à peu près autant de poivriers en rapport
(47.365 contre 45.227i, en possède 77.176, c'est-à-dire presque moitié plus.
Cette constatation n'est pas à l'avantage des planteurs du village de Suam-
Ampil.
III
Ce rapport ne serait pas complet si je n'indiquais maintenant quelle est l'im-
portance des plantations dans les trois provinces productrices de poivre dépen-
dant de la province de Kampot.
Des plantations anciennes et nouvelles soumises à l'impôt, les plus nombreuses,
sont, dans la province de Kampot, celles des Chinois, qui ont de 401 à 500 pieds
(77 sur 568), puis celles de 301 à 400 pieds (62), de 201 à 300 (56), de 501 à
600 i50) et de 101 à 200 pieds (48), alors que les plantations cambodgiennes les
plus nombreuses sont celles de 101 à 200 pieds (16 sur 39).
Dans la province de Péam, les plantations chinoises sont plus grandes ; les
plus nombreuses sont celles de 901 à 1.000 pieds (32 sur 449), puis celles
de 401 à 500 pieds (30), de 601 à 700 pieds (28), alors que les plantations cam-
bodgiennes les plus nombreuses sont, dans la province de Kampot, celles de 101
à 200 pieds (75 sur 176).
Dans la province de Bântéay-Méas, les plantations chinoises sont moins im-
portantes que dans celles de Péam et même de Kampot ; les plus nombreuses
sont celles de 201 à 300 pieds (19 sur 82), alors que les plantations cambod-
giennes les plus nombreuses sont celles de 1 à 100 (40 sur 128) et de 101 à
206 pieds (40).
Dans la province de Tréang, les plantations chinoises les plus nombreuses
sont celles de 201 à 300 pieds (39 sur 235), puis celles de 101 à 200 pieds (33j,
celles de 301 à 400 pieds (32), et, enfin, celles de 401 à 500 pieds (24), alors que
les plantations cambodgiennes les plus nombreuses sont celles de 0 à 100 pieds
(166 sur 378), de 101 à 200 pieds (113), 201 à 500 pieds (54) et de 301 à
400 pieds (23).
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