Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mars 1900 05 mars 1900
Description : 1900/03/05 (A4,N48,T6). 1900/03/05 (A4,N48,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783523
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 151
le son, puis les couvertures du tas d'indigo, petit à petit, en quatre ou cinq
jours. Car c'est un point essentiel de ne pas exposer trop tôt l'indigo aux effets
de l'air extérieur ; une exposition soudaine ferait craquer et briser les pains en
pièces. - ,
M. B. -,- Le procédé ci-dessus est avantageux, parce qu'il donne du brillant à
la couleur de l'indigo et cette inflorescence blanche qui est très estimée. Toutes
les factoreries n'ont cependant pas de chambre de ressuyage.
XI. — L'indigo étant parfaitement sec et prêt à être emballé et vos caisses
(généralement fabriquées à la factorerie en bois de manguier goudronné) prépa-
rées, brossez les morceaux en évitant toutefois de les polir. Commencez alors le
paquetage, plaçant une même quantité d'indigo dans chaque caisse et si vous
- n'avez pas quantité suffisante d'un jour de fabrication pour remplir la caisse,
notez les quantités de chaque journée et soyez bien sûr de mettre de côté
l'échantillon vrai de la qualité emballée dans la caisse qu'il représente.,
Rangez vos caisses aussi légèrement que possible, posez chaque rangée de
morceaux horizontalement avec la marque en dessus; clouez les couvercles des
caisses que vous aurez bien remplies,. afin qu'en remuant plus tard ces caisses,
les pains ne puissent jouer et se briser. En même temps que les caisses, envoyez
la boîte d'échantillon et ainsi finis coronat opus.
V. DELIGNY.
Ouaco, 16 octobre 1899.
LE CANCER DU CACAOYER
ANALYSE DES TRAVAUX DE CARRUTHERS
Nous extrayons d'une série de rapports présentés par M. J.-B. CARRUTHERS à la « Planter's Asso-
ciation of Ceylon » les aperçus suivants sur cette nouvelle maladie du ca.caoyer :
M. Carruthers est d'avis que le cancer obligera les planteurs à des dépenses
nouvelles, pour le combattre; mais, dit-il, aujourd'hui que sa nature est connue,
la culture avantageuse du cacao n'en est plus menacée. Il estime même qu'en
forçant les planteurs à surveiller davantage leurs plantations et à améliorer la
culture, la maladie aura pour résultat ultime une augmentation des rendements.
Les premières plaintes des planteurs datent de 1892 ou 1893. Différentes plan-
tations (Carruthers en a visité 40) ont souffert; elles ont été atteintes dans une
mesure très différente, mais il y en a qui ont été totalement détruites.
Biologie. — La maladie atteint le tronc, les branches et la cabosse, mais jamais
les feuilles et jamais la racine; l'invasion du champignon descend quelquefois
jusque sous terre, mais ne dépasse jamais le collet; du dernier fait, il résulte
que des gourmands « suckers » venus sur les chicots de cacaoyers abattus pour
cause de maladie sont absolument sains. Les « suckers », même infectés artifi-
ciellement, ne prennent que difficilement la maladie.
Lorsqu'on plante de nouveaux cacaoyers à quelques pouces de distance d'arbres
malades, ils se développent parfaitement sans prendre la maladie; or, leurs
racines sont forcément, en maint endroit, en contact avec les racines de l'arbre
malade.
Tous les essais de donner la maladie aux racines, même l'inoculation, ont
échoué.
le son, puis les couvertures du tas d'indigo, petit à petit, en quatre ou cinq
jours. Car c'est un point essentiel de ne pas exposer trop tôt l'indigo aux effets
de l'air extérieur ; une exposition soudaine ferait craquer et briser les pains en
pièces. - ,
M. B. -,- Le procédé ci-dessus est avantageux, parce qu'il donne du brillant à
la couleur de l'indigo et cette inflorescence blanche qui est très estimée. Toutes
les factoreries n'ont cependant pas de chambre de ressuyage.
XI. — L'indigo étant parfaitement sec et prêt à être emballé et vos caisses
(généralement fabriquées à la factorerie en bois de manguier goudronné) prépa-
rées, brossez les morceaux en évitant toutefois de les polir. Commencez alors le
paquetage, plaçant une même quantité d'indigo dans chaque caisse et si vous
- n'avez pas quantité suffisante d'un jour de fabrication pour remplir la caisse,
notez les quantités de chaque journée et soyez bien sûr de mettre de côté
l'échantillon vrai de la qualité emballée dans la caisse qu'il représente.,
Rangez vos caisses aussi légèrement que possible, posez chaque rangée de
morceaux horizontalement avec la marque en dessus; clouez les couvercles des
caisses que vous aurez bien remplies,. afin qu'en remuant plus tard ces caisses,
les pains ne puissent jouer et se briser. En même temps que les caisses, envoyez
la boîte d'échantillon et ainsi finis coronat opus.
V. DELIGNY.
Ouaco, 16 octobre 1899.
LE CANCER DU CACAOYER
ANALYSE DES TRAVAUX DE CARRUTHERS
Nous extrayons d'une série de rapports présentés par M. J.-B. CARRUTHERS à la « Planter's Asso-
ciation of Ceylon » les aperçus suivants sur cette nouvelle maladie du ca.caoyer :
M. Carruthers est d'avis que le cancer obligera les planteurs à des dépenses
nouvelles, pour le combattre; mais, dit-il, aujourd'hui que sa nature est connue,
la culture avantageuse du cacao n'en est plus menacée. Il estime même qu'en
forçant les planteurs à surveiller davantage leurs plantations et à améliorer la
culture, la maladie aura pour résultat ultime une augmentation des rendements.
Les premières plaintes des planteurs datent de 1892 ou 1893. Différentes plan-
tations (Carruthers en a visité 40) ont souffert; elles ont été atteintes dans une
mesure très différente, mais il y en a qui ont été totalement détruites.
Biologie. — La maladie atteint le tronc, les branches et la cabosse, mais jamais
les feuilles et jamais la racine; l'invasion du champignon descend quelquefois
jusque sous terre, mais ne dépasse jamais le collet; du dernier fait, il résulte
que des gourmands « suckers » venus sur les chicots de cacaoyers abattus pour
cause de maladie sont absolument sains. Les « suckers », même infectés artifi-
ciellement, ne prennent que difficilement la maladie.
Lorsqu'on plante de nouveaux cacaoyers à quelques pouces de distance d'arbres
malades, ils se développent parfaitement sans prendre la maladie; or, leurs
racines sont forcément, en maint endroit, en contact avec les racines de l'arbre
malade.
Tous les essais de donner la maladie aux racines, même l'inoculation, ont
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