Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-12-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 décembre 1902 05 décembre 1902
Description : 1902/12/05 (A6,N114,T11). 1902/12/05 (A6,N114,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780826
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 347
points qui a attiré particulièrement l'attention est le fait que des arbres du même âge croissant dans
des conditions similaires donnent des rendements très différents, ce qui empêche de tirer des
conclusions précises des expériences. La moyenne de production par arbre a été de deux livres de
caoutchouc, moyenne qui peut sans aucun doute être dépassée.
- Le Mexique s'affirme de plus en plus comme pays fruitier; en 1901, il a expédié aux États-
Unis 6.629.214 kilos de fruits frais valant 326.281 dollars et à Cuba 16.566 kilos valant 3.025 dollars ;
l'exportation des fruits secs, tous consommés par les États-Unis, s'était élevée à 8.509 kilos valant
i .280 dollars.
- Le '< Gummi-Zeitung » de juillet 1902, qui nous est arrivé un peu tardivement entre les mains,
relate la découverte faite en Amérique d'une « Hàrt-Gummi » (gomme dure, artificielle), au moyen
de diverses substances végétales : herbes, bois, huiles, coton, paraffine, papier, etc. Ce produit
traité -par le soufre à 300 degrés Fahrenheit peut être, soit avec du caoutchouc, soit sans caout-
chouc ou gutta-percha, vulcanisé. Le prix de revient de la fabrication serait très minime, et si ce
produit n'équivaut pas la gomme durcie ordinaire, il pourrait être fréquemment utilisé dans l'indus-
trie.Le périodique allemand se demande s'il ne s'agirait pas,dans le cas présent, de la « Hard fibre »,
produit dont on a parlé déjà antérieurement comme substitut du caoutchouc vulcanisé.
Le coton attire de plus en plus l'attention des gouvernements des colonies françaises. Des
essais nombreux vont être tentés en Afrique occidentale française et ont fait l'objet de circulaires
des gouverneurs. On sait qu'un syndicat s'est constitué à Liverpool pour pousser la culture de ce
produit dans les possessions anglaises de l'Afrique occidentale.
Des expériences comparatives ont été faites sur la culture du bananier avec divers engrais
chimiques. Une parcelle de terrain traitée par des engrais à base de sulfate d'ammonium a donné
des plantes très vigoureuses, mais à régimes relativement faibles pour la grandeur de la plante ;
par contre, un engrais phosphaté a donné des plantes dont les régimes étaient bien proportionnés;
dans les deux cas les régimes étaient presque égaux, mais les plantes traitées par le premier engrais
avaient plus bel aspect. Vu les prix, le second engrais étant meilleur marché que le premier, il y
aura avantage à l'employer. On fera cependant toujours bien de faire analyser le sol, et d'appliquer
les engrais chimiques d'après cette constitution et d'après la nature des éléments- enlevés au sol par
la plante que l'on désire cultiver.
M. Chevalier, pendant son voyage vers le Tchad, à pu continuer les études sur les plantes à
caoutchouc de l'Afrique occidentale. D'après des renseignements qu'il a déjà communiqués, il est
avéré une fois de plus que l'on ne doit pas compter sur le Manihot Glaziovii ou caoutchoutier de
Céara, comme plante à caoutchouc pour l'Afrique occidentale. L'Hevea et le Castilloa n'ont
aucune chance de réussite au Sénégal ; au Gabon, ils pourraient peut-être prospérer.
Un Congrès international d'agriculture se tiendra en 1903 à Rome.
Le « Madras Mail » a publié un article reproduit dans le « Indische Mercuur » sur la prépa-
ration de diverses gelées de fruits. Nous ne donnerons pas ici les formules de ces préparations,
mais nous tenons à signaler ce fait que l'auteur, une dame, résidant dans les Indes depuis long-
temps, considère, comme due au sucre de betterave, la faible conservation des gelées qui fermentent
généralement assez rapidement.
Le « Indian Gardening and Planting », octobre 1902, publie la liste des fruits indigènes ou
cultivés de la péninsule malaise. L'auteur, M. Ridley, donne des renseignements généraux sur la
plante et le fruit, qui peuvent être utiles à signaler.
Une expérience faite en Amérique par M. Taylor a prouvé que l'alieille, que l'on protège
partout à cause de la production du miel, est aussi la cause de la propagation de bien des mala-
dies chez les végétaux. Des arbres fruitiers qui n'avaient pu recevoir les visites de ces insectes n'ont
pas été atteints par le Mildew, tandis que les arbres du voisinage l'ont été fortement. Il y a là
série de recherches nouvelles à faire. -
Dans l' « Imperial Institute Journal », p. 213 et 240, on peut trouver une liste descriptive des
arbres indigènes ou cultivés dans les Indes occidentales, avec des notices sur leur usage.
Le « Indian Gardening and Planting » publie, d'après le « Australasian Crocer», une étude sur
la noix de muscade. Cette denrée, originaire de certaines îles de l'archipel malais, demande pour
bien se développer un sol volcanique, léger, une atmosphère humide et un. ombrage, en parti-
culier celui du Canarium commune. La floraison a lieu toute l'année, la récolte peut égale-
ment être faite toute l'année, mais en général elle ne se fait que dans les quatre derniers mois et
entre avril et juin. Le centre de production des noix de muscade sont les îles Banda. Mais en fait
toutes les Indes orientales, la péninsule malaise, Ceylan, le Bengale, Maurice, Réunion, la Guyane
française et l'Amérique du Sud produisent la muscade. Au Brésil, il existe une variété de muscadier
allongée, de goût peu prononcé. Le fruit récolté, on enlève l'ecorce, puis le macis qui est empaqueté
et parfois mouillé avant d'être emballé ; quant à la noix, elle est séchée à 140 degrés pendantenviron
points qui a attiré particulièrement l'attention est le fait que des arbres du même âge croissant dans
des conditions similaires donnent des rendements très différents, ce qui empêche de tirer des
conclusions précises des expériences. La moyenne de production par arbre a été de deux livres de
caoutchouc, moyenne qui peut sans aucun doute être dépassée.
- Le Mexique s'affirme de plus en plus comme pays fruitier; en 1901, il a expédié aux États-
Unis 6.629.214 kilos de fruits frais valant 326.281 dollars et à Cuba 16.566 kilos valant 3.025 dollars ;
l'exportation des fruits secs, tous consommés par les États-Unis, s'était élevée à 8.509 kilos valant
i .280 dollars.
- Le '< Gummi-Zeitung » de juillet 1902, qui nous est arrivé un peu tardivement entre les mains,
relate la découverte faite en Amérique d'une « Hàrt-Gummi » (gomme dure, artificielle), au moyen
de diverses substances végétales : herbes, bois, huiles, coton, paraffine, papier, etc. Ce produit
traité -par le soufre à 300 degrés Fahrenheit peut être, soit avec du caoutchouc, soit sans caout-
chouc ou gutta-percha, vulcanisé. Le prix de revient de la fabrication serait très minime, et si ce
produit n'équivaut pas la gomme durcie ordinaire, il pourrait être fréquemment utilisé dans l'indus-
trie.Le périodique allemand se demande s'il ne s'agirait pas,dans le cas présent, de la « Hard fibre »,
produit dont on a parlé déjà antérieurement comme substitut du caoutchouc vulcanisé.
Le coton attire de plus en plus l'attention des gouvernements des colonies françaises. Des
essais nombreux vont être tentés en Afrique occidentale française et ont fait l'objet de circulaires
des gouverneurs. On sait qu'un syndicat s'est constitué à Liverpool pour pousser la culture de ce
produit dans les possessions anglaises de l'Afrique occidentale.
Des expériences comparatives ont été faites sur la culture du bananier avec divers engrais
chimiques. Une parcelle de terrain traitée par des engrais à base de sulfate d'ammonium a donné
des plantes très vigoureuses, mais à régimes relativement faibles pour la grandeur de la plante ;
par contre, un engrais phosphaté a donné des plantes dont les régimes étaient bien proportionnés;
dans les deux cas les régimes étaient presque égaux, mais les plantes traitées par le premier engrais
avaient plus bel aspect. Vu les prix, le second engrais étant meilleur marché que le premier, il y
aura avantage à l'employer. On fera cependant toujours bien de faire analyser le sol, et d'appliquer
les engrais chimiques d'après cette constitution et d'après la nature des éléments- enlevés au sol par
la plante que l'on désire cultiver.
M. Chevalier, pendant son voyage vers le Tchad, à pu continuer les études sur les plantes à
caoutchouc de l'Afrique occidentale. D'après des renseignements qu'il a déjà communiqués, il est
avéré une fois de plus que l'on ne doit pas compter sur le Manihot Glaziovii ou caoutchoutier de
Céara, comme plante à caoutchouc pour l'Afrique occidentale. L'Hevea et le Castilloa n'ont
aucune chance de réussite au Sénégal ; au Gabon, ils pourraient peut-être prospérer.
Un Congrès international d'agriculture se tiendra en 1903 à Rome.
Le « Madras Mail » a publié un article reproduit dans le « Indische Mercuur » sur la prépa-
ration de diverses gelées de fruits. Nous ne donnerons pas ici les formules de ces préparations,
mais nous tenons à signaler ce fait que l'auteur, une dame, résidant dans les Indes depuis long-
temps, considère, comme due au sucre de betterave, la faible conservation des gelées qui fermentent
généralement assez rapidement.
Le « Indian Gardening and Planting », octobre 1902, publie la liste des fruits indigènes ou
cultivés de la péninsule malaise. L'auteur, M. Ridley, donne des renseignements généraux sur la
plante et le fruit, qui peuvent être utiles à signaler.
Une expérience faite en Amérique par M. Taylor a prouvé que l'alieille, que l'on protège
partout à cause de la production du miel, est aussi la cause de la propagation de bien des mala-
dies chez les végétaux. Des arbres fruitiers qui n'avaient pu recevoir les visites de ces insectes n'ont
pas été atteints par le Mildew, tandis que les arbres du voisinage l'ont été fortement. Il y a là
série de recherches nouvelles à faire. -
Dans l' « Imperial Institute Journal », p. 213 et 240, on peut trouver une liste descriptive des
arbres indigènes ou cultivés dans les Indes occidentales, avec des notices sur leur usage.
Le « Indian Gardening and Planting » publie, d'après le « Australasian Crocer», une étude sur
la noix de muscade. Cette denrée, originaire de certaines îles de l'archipel malais, demande pour
bien se développer un sol volcanique, léger, une atmosphère humide et un. ombrage, en parti-
culier celui du Canarium commune. La floraison a lieu toute l'année, la récolte peut égale-
ment être faite toute l'année, mais en général elle ne se fait que dans les quatre derniers mois et
entre avril et juin. Le centre de production des noix de muscade sont les îles Banda. Mais en fait
toutes les Indes orientales, la péninsule malaise, Ceylan, le Bengale, Maurice, Réunion, la Guyane
française et l'Amérique du Sud produisent la muscade. Au Brésil, il existe une variété de muscadier
allongée, de goût peu prononcé. Le fruit récolté, on enlève l'ecorce, puis le macis qui est empaqueté
et parfois mouillé avant d'être emballé ; quant à la noix, elle est séchée à 140 degrés pendantenviron
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