Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-12-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 décembre 1902 05 décembre 1902
Description : 1902/12/05 (A6,N114,T11). 1902/12/05 (A6,N114,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780826
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
342 REVUE DES CULTURES COLONIALES
vers la surface où les racines pouvaient subir l'influence du temps. Certaines
racines profondes s'étaient cependant raccourcies de quelques pouces.
Les racines de l'autre côté de la plante s'étaient simplement allongées un peu
et restaient près de la surface à moins de 5 pouces de profondeur.
La plante ne paraît pas avoir été endommagée par la coupe des racines
d'un côté.
A mon avis, il ne faut pas labourer de façon à abîmer les racines près de la
tige quand le fruit se forme, car la sève serait employée pour former des racines
au lieu de servir pour le fruit. Nous ne savons pas jusqu'à quel point cette perte
de sève influencerait le régime, si elle retarde son développement, ou modifie la
grandeur du régime ou des mains.
La question du labour fut discutée à la conférence sur les bananiers en
Jamaïque, et il en est résulté que certains planteurs labourent seulement après
la récolte principale, mais pas après le mois de novembre. Dans les régions où
la charrue n'est pas usagée, on emploie la fourche avec avantage quand les
jeunes rejets sont âgés de deux mois. Si les pluies sont constantes et le sol
lourd, le coutelas est le meilleur instrument pour sarcler. La houe, la fourche
d'Assam et le « cultivateur » sont également employés.lla herse à disques est
un instrument admirable et devrait être employée constamment quand la terre
est suffisamment sèche.
Si la charrue ordinaire ne donne pas un drainage suffisant, il faut employer
une charrue plus profonde.
(A suivre.) FAWCETT,
Directeur des jardins publics de la Jamaïque.
CORCHORUS, JUTE OU GUNNY (1)
Le jute est probablement la plus importante fibre textile, après le coton et le
chanvre; on estime la production annuelle des Indes anglaises à environ 15 mil-
lions de quintaux. Le jute est produit, comme on le sait, par les fibres corticales
de quelques espèces de Corchorus. Le principal produit manufacturé que l'on en
obtient est le sac à café, ou ôunny, importé annuellement par milliers dans
les Indes hollandaises; Calcutta exporte chaque année environ 100 millions de
ces sacs; outre ce produit plus ou moins grossier, on peut fabriquer, avec le
jute, un certain nombre de tissus plus fins dont je reparlerai plus loin.
Il n'est pas étonnant que l'on se soit demandé quelquefois, dans les Indes
néerlandaises, pourquoi les sacs de jute n'étaient pas fabriqués à Java, puisque
les Corchorus sont des plantes qui croissent si facilement chez nous. Dans les
rapports du « S'Lands Plantentuin » de Buitenzorg pour l'année 1875, on trouve
déjà ce qui suit :
« A la suite de la demande faite par le gouvernement de connaître la plante
indigène qui fournit la meilleure fibre textile pour différents usages, des expé-
riences furent faites avec le jute (Corchorus capsularis) dans le but de déterminer
si cette plante pouvait donner de bons résultats dans la région. On peut, il est
(1) Traduit d'une note de M. Wigman, parue dans « Teysmannia » et reproduite dans « De Nieuwe
Gids ».
vers la surface où les racines pouvaient subir l'influence du temps. Certaines
racines profondes s'étaient cependant raccourcies de quelques pouces.
Les racines de l'autre côté de la plante s'étaient simplement allongées un peu
et restaient près de la surface à moins de 5 pouces de profondeur.
La plante ne paraît pas avoir été endommagée par la coupe des racines
d'un côté.
A mon avis, il ne faut pas labourer de façon à abîmer les racines près de la
tige quand le fruit se forme, car la sève serait employée pour former des racines
au lieu de servir pour le fruit. Nous ne savons pas jusqu'à quel point cette perte
de sève influencerait le régime, si elle retarde son développement, ou modifie la
grandeur du régime ou des mains.
La question du labour fut discutée à la conférence sur les bananiers en
Jamaïque, et il en est résulté que certains planteurs labourent seulement après
la récolte principale, mais pas après le mois de novembre. Dans les régions où
la charrue n'est pas usagée, on emploie la fourche avec avantage quand les
jeunes rejets sont âgés de deux mois. Si les pluies sont constantes et le sol
lourd, le coutelas est le meilleur instrument pour sarcler. La houe, la fourche
d'Assam et le « cultivateur » sont également employés.lla herse à disques est
un instrument admirable et devrait être employée constamment quand la terre
est suffisamment sèche.
Si la charrue ordinaire ne donne pas un drainage suffisant, il faut employer
une charrue plus profonde.
(A suivre.) FAWCETT,
Directeur des jardins publics de la Jamaïque.
CORCHORUS, JUTE OU GUNNY (1)
Le jute est probablement la plus importante fibre textile, après le coton et le
chanvre; on estime la production annuelle des Indes anglaises à environ 15 mil-
lions de quintaux. Le jute est produit, comme on le sait, par les fibres corticales
de quelques espèces de Corchorus. Le principal produit manufacturé que l'on en
obtient est le sac à café, ou ôunny, importé annuellement par milliers dans
les Indes hollandaises; Calcutta exporte chaque année environ 100 millions de
ces sacs; outre ce produit plus ou moins grossier, on peut fabriquer, avec le
jute, un certain nombre de tissus plus fins dont je reparlerai plus loin.
Il n'est pas étonnant que l'on se soit demandé quelquefois, dans les Indes
néerlandaises, pourquoi les sacs de jute n'étaient pas fabriqués à Java, puisque
les Corchorus sont des plantes qui croissent si facilement chez nous. Dans les
rapports du « S'Lands Plantentuin » de Buitenzorg pour l'année 1875, on trouve
déjà ce qui suit :
« A la suite de la demande faite par le gouvernement de connaître la plante
indigène qui fournit la meilleure fibre textile pour différents usages, des expé-
riences furent faites avec le jute (Corchorus capsularis) dans le but de déterminer
si cette plante pouvait donner de bons résultats dans la région. On peut, il est
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