Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-12-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 décembre 1902 05 décembre 1902

Description : 1902/12/05 (A6,N114,T11). 1902/12/05 (A6,N114,T11).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780826

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

334 REVUE DES CULTURES COLONIALES

ANANAS

Ananas sativus. Bromeiia Ananas. Broméliacées.

La culture de l'ananas n'offre rien de particulier à Maévatanana. Ce fruit
n'existait point jusqu'ici, bien qu'on rencontre quelques plants dans certaines
régions du Cercle Andriamena et Ankirihitra.

Nous avons reçu, de la Direction d'Agriculture, environ quatre-vingts œilletons
qui ont été mis en place dans le jardin de l'ambulance et qui ont tous repris
après un temps assez long (deux mois).

Il est nécessaire de ne pratiquer que des arrosages modérés bi-hebdoma-
daires au plus. j
ARTICHAUT

Cynara Scolymus. Composées.

En France, l'artichaut se reproduit presque uniquement par œilletons, le
semis donnant trop de mécomptes. Mais il arrive fréquemment que les œilletons
sont gelés par les froids excessifs.

A Madagascar, l'hivernage, par sa torridité et ses pluies, produit souvent le
même effet; d'où nécessité, dans les deux cas, de recourir au semis. Si on peut
disposer d'eau d'irrigation ou même d'un arrosage intensif, on arrive comme
les hortillons d'Amiens à transformer l'artichaut en légume annuel. Il suffit,
après production des têtes, d'arracher la plante et de conserver les œilletons.

Quoi qu'il en soit des deux méthodes, à Maévatanana, nous avons pratiqué les
semis en poquets. Dans chaque trou garni de bon terreau, on met deux ou trois
graines pour ne conserver ultérieurement que le plant le plus vigoureux. Des
arrosages abondants sont essentiels. Parmi ces artichauts, beaucoup n'ont pas
produit de têtes (1).

La période germinative dure cinq jours. Variétés recommandées : artichaut
de Provence, plus rustique que l'artichaut vert de Laon.

ASPERGE

Asparagus officinalis. Liliacées-Asparaginées.

La culture de l'asperge est très difficultueuse dans le Boïna. Cette plante étant
vivace, les pluies torrentielles et surtout la chaleur écrasante de l'hivernage lui
sont funestes. Il faut donc prendre de grandes précautions pour que les griffes
soient utilisables. Tous les détails techniques relatifs à ce légume ont été très
bien exposés par M. Fauchère et il n'y a aucune modification à y apporter.

Variété préférable : asperge d'Argenteuil.

AUBERGINE

Solanum Melongena ou esculentum. Solanées.

Nous ne citerons que pour mémoire cette solanée qui pousse spontanément
dans le Boïna et qui n'a, comme légume, qu'une médiocre valeur.

(1) On donne improprement, dans le public, le. nom de fruit au réceptacle tendre et charnu de
l'artichaut.

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