Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1902 20 novembre 1902
Description : 1902/11/20 (A6,N113,T11). 1902/11/20 (A6,N113,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378081s
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
302 REVUE DES CULTURES COLONIALES
marin; l'olive des Beni-Aïdel, dans la région de Sidi-Aïch, parce qu'elle y
trouve de meilleures conditions d'existence; l'espèce des Beni-Abbès donnerait-
elle des produits moins élevés et d'une moins grande finesse plus près de la
mer? C'est là, je le répète, une étude qui est encore entièrement à faire.
Nos prédécesseurs ont-ils agi comme les premiers planteurs algériens, ont-ils
simplement multiplié les espèces qu'ils avaient sous la main, ce qui a amené la
prédominance presque exclusive de chaque variété dans chaque région? Ou bien
ont-ils, à la suite d'une série d'expériences, choisi pour chaque pays, pour chaque
climat, une variété déterminée et qui lui était mieux appropriée ? C'est là ce qu'il
nous est impossible de savoir avant d'avoir fait nous-mêmes des expériences
comparatives et qui demanderont de longues années.
En attendant, et lorsqu'il existe une bonne variété indigène, qui vit dans un
climat similaire à celui où l'on veut planter, je conseillerai de la choisir de pré-
férence. C'est ainsi que si j'avais à créer une olivette dans la plaine de Chéliff, je
n'hésiterais pas à y introduire l'olive si fine des Beni-Abbès qui donne de si beaux
rendements dans le haut de la vallée de l'Oued-Sahel, d'Akbou jusqu'à Maillot,
dans un climat sec et se rapprochant beaucoup de celui de la partie moyenne de
Chéliff.
(A suivre.) COUPUT,
Directeur du service pastoral
de l'Algérie.
VARIÉTÉS
CULTURE ET PRÉPARATION DU GAMB1R (1)
(Fin)
La série des opérations est, dès lors, la suivante. On a conservé d'une cuisson
précédente un certain nombre de feuilles qui ont déjà été cuites. On introduit
dans le chaudron l'eau de lavage provenant de la cuisson précédente et on
ajoute de l'eau de manière à obtenir une masse de 180 à 200 litres que l'on porte
à l'ébullilion. Les feuilles, déjà soumises une fois à la cuisson, sont recuitespen-
dantun certain temps, puis extraites au moyen d'une fourche à trois dents, en
bois, rappelant la fourche employée dans la fenaison, et portées dans le cylindre
de bois. On amène ensuite de 180 à 200 kilos de feuilles, dont les pétioles ont
été enlevés, et on les jette dans l'eau bouillante. Au moyen de sortes de pilons,
à quatre pointes les feuilles sont mélangées et triturées. Cette manutention est
grandement facilitée par la cuisson, et c'est pour cette raison que l'on fabrique
des chaudrons hémisphériques.
Pendant cette cuisson, on a pu continuer la préparation des feuilles déjà
cuites. A cet effet, on amène la gouttière mobile vers le tonneau, on exprime un
peu les feuilles et on les arrose copieusement avec de l'eau fraîche, qui s'écoule
ensuite dans le tonneau. Après avoir fait subir une nouvelle fois cette manipula-
tion aux feuilles, elles sont totalement épuisées et, on les amène dans la partie
(1) Voir Revue du 5 octobre, p. 201.
marin; l'olive des Beni-Aïdel, dans la région de Sidi-Aïch, parce qu'elle y
trouve de meilleures conditions d'existence; l'espèce des Beni-Abbès donnerait-
elle des produits moins élevés et d'une moins grande finesse plus près de la
mer? C'est là, je le répète, une étude qui est encore entièrement à faire.
Nos prédécesseurs ont-ils agi comme les premiers planteurs algériens, ont-ils
simplement multiplié les espèces qu'ils avaient sous la main, ce qui a amené la
prédominance presque exclusive de chaque variété dans chaque région? Ou bien
ont-ils, à la suite d'une série d'expériences, choisi pour chaque pays, pour chaque
climat, une variété déterminée et qui lui était mieux appropriée ? C'est là ce qu'il
nous est impossible de savoir avant d'avoir fait nous-mêmes des expériences
comparatives et qui demanderont de longues années.
En attendant, et lorsqu'il existe une bonne variété indigène, qui vit dans un
climat similaire à celui où l'on veut planter, je conseillerai de la choisir de pré-
férence. C'est ainsi que si j'avais à créer une olivette dans la plaine de Chéliff, je
n'hésiterais pas à y introduire l'olive si fine des Beni-Abbès qui donne de si beaux
rendements dans le haut de la vallée de l'Oued-Sahel, d'Akbou jusqu'à Maillot,
dans un climat sec et se rapprochant beaucoup de celui de la partie moyenne de
Chéliff.
(A suivre.) COUPUT,
Directeur du service pastoral
de l'Algérie.
VARIÉTÉS
CULTURE ET PRÉPARATION DU GAMB1R (1)
(Fin)
La série des opérations est, dès lors, la suivante. On a conservé d'une cuisson
précédente un certain nombre de feuilles qui ont déjà été cuites. On introduit
dans le chaudron l'eau de lavage provenant de la cuisson précédente et on
ajoute de l'eau de manière à obtenir une masse de 180 à 200 litres que l'on porte
à l'ébullilion. Les feuilles, déjà soumises une fois à la cuisson, sont recuitespen-
dantun certain temps, puis extraites au moyen d'une fourche à trois dents, en
bois, rappelant la fourche employée dans la fenaison, et portées dans le cylindre
de bois. On amène ensuite de 180 à 200 kilos de feuilles, dont les pétioles ont
été enlevés, et on les jette dans l'eau bouillante. Au moyen de sortes de pilons,
à quatre pointes les feuilles sont mélangées et triturées. Cette manutention est
grandement facilitée par la cuisson, et c'est pour cette raison que l'on fabrique
des chaudrons hémisphériques.
Pendant cette cuisson, on a pu continuer la préparation des feuilles déjà
cuites. A cet effet, on amène la gouttière mobile vers le tonneau, on exprime un
peu les feuilles et on les arrose copieusement avec de l'eau fraîche, qui s'écoule
ensuite dans le tonneau. Après avoir fait subir une nouvelle fois cette manipula-
tion aux feuilles, elles sont totalement épuisées et, on les amène dans la partie
(1) Voir Revue du 5 octobre, p. 201.
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