Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-12-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 décembre 1902 05 décembre 1902
Description : 1902/12/05 (A6,N114,T11). 1902/12/05 (A6,N114,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780826
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
332 REVUE DES CULTURES COLONIALES
ESSAIS D'HORTICULTURE A MAÉVATANANA
[Suite] (1).
g) - BINAGE.
Les binages, sarclages et serfouissages ont pour but de diviser les croûtes
formées à la surface des plates-bandes, de les ameublir et de les débarrasser des
herbes parasites qui dérobent aux plants une partie des sucs nourriciers. Ces
opérations doivent être fréquentes et sont d'une utilité extrême. Un horticulteur
a fort justement défini le binage, une fumure sans fumier, et un arrosage sans
eau. Quand le sarclage à la binette est impossible, on arrachera à la main les
mauvaises herbes.
* h) ARROSEMENTS.
Les arrosements constituent, surtout à Maévalanana, la partie primordiale des
opérations horticoles. Il faut que l'Européen surveille lui-même ses ouvriers
indigènes dans cette besogne journalière, qu'ils ne sont que trop disposés à
négliger.
Il existe, à défaut des pluies, plusieurs variétés d'arrosements. Tout d'abord,
l'irrigation qui peut se faire par submersion ou par infiltration. Mais nous avons
déjà dit que l'irrigation était, ici, exceptionnelle. L'arrosage proprement dit a
lieu au moyen du classique arrosoir, quelle que soit sa forme. La pompe portative
est peu utilisable dans un potager. Les semis et tous les jeunes plants doivent
être arrosés avec une pomme très fine. On humecte ainsi à la fois les racines et
les feuilles, ce qui favorise la respiration et les échanges gazeux. Ce procédé a
pris le nom de bassinage.
Au contraire, les plantes qui portent des fruits doivent être arrosées avec le
bec de l'instrument, afin d'éviter le mouillage des fruits qui rend plus facile leur
moisissure et les attaques des insectes. Il faut procéder ainsi à l'égard des
tomates, des piments, des choux qui vont pommer.
Quelques savants horticulteurs, amoureux de statistique, ont fait de laborieux
calculs pour déterminer la quantité d'eau nécessaire. Sous un climat tropical, les
arrosages doivent être fréquents et copieux. Il est préférable de ne bassiner les
jeunes plants que le soir, après le coucher du soleil. Mais les légumes adultes
seront arrosés abondamment matin et soir, en n'oubliant pas que les végétaux
à feuilles velues ou molles melons, fraisiers, laitues profitent plus dé l'eau
que ceux qui portent des feuilles rigides ou lisses : choux, artichauts, cardons.
Du reste, on s'aperçoit vite de l'insuffisance de l'arrosement. La terre devient
sèche, fendillée, la plante souffre visiblement et se fane.
i) PROTECTION CONTRE LES ANIMAUX NUISIBLES.
Il ne saurait entrer dans notre plan d'énumérer tous les animaux nuisibles qui
s'attaquent au jardin; les uns sont spéciaux à Madagascar etauBoïna; les autres
appartiennent aussi à la faune tempérée. Nous en citerons seulement quel-
ques-uns en indiquant les moyens de les combattre.
Parmi les mammifères le rat peut exercer de véritables ravages sur le potager.
Nous avons vu ces rongeurs dévorer les feuilles tendres des laitues, les tomates
(1) Voir les nos 112 et 113.
ESSAIS D'HORTICULTURE A MAÉVATANANA
[Suite] (1).
g) - BINAGE.
Les binages, sarclages et serfouissages ont pour but de diviser les croûtes
formées à la surface des plates-bandes, de les ameublir et de les débarrasser des
herbes parasites qui dérobent aux plants une partie des sucs nourriciers. Ces
opérations doivent être fréquentes et sont d'une utilité extrême. Un horticulteur
a fort justement défini le binage, une fumure sans fumier, et un arrosage sans
eau. Quand le sarclage à la binette est impossible, on arrachera à la main les
mauvaises herbes.
* h) ARROSEMENTS.
Les arrosements constituent, surtout à Maévalanana, la partie primordiale des
opérations horticoles. Il faut que l'Européen surveille lui-même ses ouvriers
indigènes dans cette besogne journalière, qu'ils ne sont que trop disposés à
négliger.
Il existe, à défaut des pluies, plusieurs variétés d'arrosements. Tout d'abord,
l'irrigation qui peut se faire par submersion ou par infiltration. Mais nous avons
déjà dit que l'irrigation était, ici, exceptionnelle. L'arrosage proprement dit a
lieu au moyen du classique arrosoir, quelle que soit sa forme. La pompe portative
est peu utilisable dans un potager. Les semis et tous les jeunes plants doivent
être arrosés avec une pomme très fine. On humecte ainsi à la fois les racines et
les feuilles, ce qui favorise la respiration et les échanges gazeux. Ce procédé a
pris le nom de bassinage.
Au contraire, les plantes qui portent des fruits doivent être arrosées avec le
bec de l'instrument, afin d'éviter le mouillage des fruits qui rend plus facile leur
moisissure et les attaques des insectes. Il faut procéder ainsi à l'égard des
tomates, des piments, des choux qui vont pommer.
Quelques savants horticulteurs, amoureux de statistique, ont fait de laborieux
calculs pour déterminer la quantité d'eau nécessaire. Sous un climat tropical, les
arrosages doivent être fréquents et copieux. Il est préférable de ne bassiner les
jeunes plants que le soir, après le coucher du soleil. Mais les légumes adultes
seront arrosés abondamment matin et soir, en n'oubliant pas que les végétaux
à feuilles velues ou molles melons, fraisiers, laitues profitent plus dé l'eau
que ceux qui portent des feuilles rigides ou lisses : choux, artichauts, cardons.
Du reste, on s'aperçoit vite de l'insuffisance de l'arrosement. La terre devient
sèche, fendillée, la plante souffre visiblement et se fane.
i) PROTECTION CONTRE LES ANIMAUX NUISIBLES.
Il ne saurait entrer dans notre plan d'énumérer tous les animaux nuisibles qui
s'attaquent au jardin; les uns sont spéciaux à Madagascar etauBoïna; les autres
appartiennent aussi à la faune tempérée. Nous en citerons seulement quel-
ques-uns en indiquant les moyens de les combattre.
Parmi les mammifères le rat peut exercer de véritables ravages sur le potager.
Nous avons vu ces rongeurs dévorer les feuilles tendres des laitues, les tomates
(1) Voir les nos 112 et 113.
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