Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1902 20 novembre 1902
Description : 1902/11/20 (A6,N113,T11). 1902/11/20 (A6,N113,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378081s
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
301 REVUE DKS CULTURES COLONIALES
Résumé du chapitre.
Je résumerai en quelques mots de la façon suivante les conseils que j'ai donnés
pour la transformation en olivette d'un peuplement d'oliviers sauvages.
Il ne faut défricher tout d'abord l'olivette que lorsque les sous-produits du
défrichement paient cette opération. Dans le cas contraire, se contenter de
nettoyer simplement le tour de chaque arbre et augmenter tous les ans, à temps
perdu, la surface défrichée.
Lorsque le pâturage a une certaine valeur, il y a avantage à laisser entrer les
moutons dans l'olivette, mais à la condition expresse d'avoir mis les greffes à
l'abri de leurs dents; toujours greffer à une hauteur suffisante et laisser aux
sauvageons tout le bon bois qu'ils possèdent; employer la greffe en couronne
sur les grosses branches, écussonner les petites.
Si le sol est assez riche pour permettre des cultures intercalaires, il n'y a
aucun inconvénient à y semer des céréales tant que l'olivier n'est pas à fruit et, à
plus forte raison, à y faire des cultures sarclées si la chose est possible. Mais
cela ne sera qu'une très rare exception dans les olivettes greffées qui sont géné-
ralement situées sur des pentes rapides et peu propres à la culture, ou bien
encore sur des cônes de déjection composés d'amas de cailloux roulés, de gra-
viers et de terre sur lesquels l'olivier donne de magnifiques produits, mais où il
est impossible de faire aucune culture annuelle.
Une dernière observation.
Les prix de revient donnés sont ceux qu'il faudrait compter pour la mise en
valeur raisonnée d'assez grandes surfaces. Mais un propriétaire qui a sur ses
terres des oliviers sauvages peut en mettre tous les ans un assez grand nombre
en valeur sans qu'il lui en coûte pour ainsi dire rien. Il le fait à temps perdu s'il
cultive lui-même ou y occupe, lorsqu'il ne peut les utiliser ailleurs, les hommes
qu'il emploie au mois ou à l'année.
La plupart des opérations préparatoires et qui sont celles qui coûtent le plus,
- défrichement, nettoyage du sol et des arbres, peuvent en effet se faire en tout
temps, et comme rien n'empêche de les faire en plusieurs fois, il est loisible d'y
travailler à toutes époques de l'année, jusqu'au moment où les oliviers sont en
fruits et paient par leurs produits les dernières dépenses à faire pour mettre en
parfait état le sol qui les porte.
CRÉATION D'UNE OLIVETTE
Création d'une olivette sur un terrain nu. — Choix du terrain. —
Choix de la variété à planter.
Si l'on ne peut choisir en toute liberté, lorsque l'on veut greffer un bois
d'olivier, la nature du terrain ou l'exposition la plus favorable, puisque l'on est
dans l'obligation de greffer les arbres là où ils ont poussé, il n'en est plus de
même lorsqu'il s'agit de planter une olivette.
Il y a lieu alors d'étudier très attentivement les conditions les plus favorables
à la bonne réussite de cette opération et de tâcher de les réunir toutes au plus
haut degré. Il ne faut pas oublier, en effet, qn'il s'agit là d'une œuvre de longue
haleine qui représente toujours une somme relativement élevée et qu'il ne faut
Résumé du chapitre.
Je résumerai en quelques mots de la façon suivante les conseils que j'ai donnés
pour la transformation en olivette d'un peuplement d'oliviers sauvages.
Il ne faut défricher tout d'abord l'olivette que lorsque les sous-produits du
défrichement paient cette opération. Dans le cas contraire, se contenter de
nettoyer simplement le tour de chaque arbre et augmenter tous les ans, à temps
perdu, la surface défrichée.
Lorsque le pâturage a une certaine valeur, il y a avantage à laisser entrer les
moutons dans l'olivette, mais à la condition expresse d'avoir mis les greffes à
l'abri de leurs dents; toujours greffer à une hauteur suffisante et laisser aux
sauvageons tout le bon bois qu'ils possèdent; employer la greffe en couronne
sur les grosses branches, écussonner les petites.
Si le sol est assez riche pour permettre des cultures intercalaires, il n'y a
aucun inconvénient à y semer des céréales tant que l'olivier n'est pas à fruit et, à
plus forte raison, à y faire des cultures sarclées si la chose est possible. Mais
cela ne sera qu'une très rare exception dans les olivettes greffées qui sont géné-
ralement situées sur des pentes rapides et peu propres à la culture, ou bien
encore sur des cônes de déjection composés d'amas de cailloux roulés, de gra-
viers et de terre sur lesquels l'olivier donne de magnifiques produits, mais où il
est impossible de faire aucune culture annuelle.
Une dernière observation.
Les prix de revient donnés sont ceux qu'il faudrait compter pour la mise en
valeur raisonnée d'assez grandes surfaces. Mais un propriétaire qui a sur ses
terres des oliviers sauvages peut en mettre tous les ans un assez grand nombre
en valeur sans qu'il lui en coûte pour ainsi dire rien. Il le fait à temps perdu s'il
cultive lui-même ou y occupe, lorsqu'il ne peut les utiliser ailleurs, les hommes
qu'il emploie au mois ou à l'année.
La plupart des opérations préparatoires et qui sont celles qui coûtent le plus,
- défrichement, nettoyage du sol et des arbres, peuvent en effet se faire en tout
temps, et comme rien n'empêche de les faire en plusieurs fois, il est loisible d'y
travailler à toutes époques de l'année, jusqu'au moment où les oliviers sont en
fruits et paient par leurs produits les dernières dépenses à faire pour mettre en
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Choix de la variété à planter.
Si l'on ne peut choisir en toute liberté, lorsque l'on veut greffer un bois
d'olivier, la nature du terrain ou l'exposition la plus favorable, puisque l'on est
dans l'obligation de greffer les arbres là où ils ont poussé, il n'en est plus de
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