Revue des cultures coloniales

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Presse et revues

32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-12-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 décembre 1902 05 décembre 1902

Description : 1902/12/05 (A6,N114,T11). 1902/12/05 (A6,N114,T11).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780826

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

68 ANNÉE. TOME XI. N° 114. 5 Décembre 1902.

f
REVUE

DES

CULTURES COLONIALES

SOMMAIRE. Etude sur les Lanclolphia comme producteurs de caoutchouc au Gabon : H. HUA.

La main-d'œuvre agricole et l'élevage des bovidés dans le Bas-Dahomey : L. ESTÈVE. Essais
d'horticulture à Maévatanana : Dr RAPUC.

Variétés : La culture du Bananier à la Jamaïque : FAWCETT. Le Corchorus (Jute ou Gunny) :
WIGIIIAN.

Bibliographie. Nouvelles et Correspondances. Revue Commerciale.

Nous prions instamment nos abonnés des Colonies et de l'étranger
dont l'abonnement finira fin décembre, de vouloir bien le renouveler sans
retard, pour éviter toute interruption dans le service de la « REVUE i),
et d'en envoyer le montant à l'Administration de la Revue, 44, rue de la
Chaussée-d'Antin, Paris. ,..

ÉTUDE BOTANIQUE SUR LES LANDOLPHIA
CONSIDÉRÉS COMME PRODUCTEURS DE CAOUTCHOUC AU GABON
par M. HENRI HUA,
Sous-directeur du laboratoire de botanique systématique au Muséum.

L'identification spécifique des lianes à caoutchouc indigènes de l'Afrique tro-
picale est loin d'être achevée malgré les nombreux travaux d'ensemble où l'on a
résumé, dans ces dernières années, l'état de nos connaissances à leur égard. La
science n'est pas faite encore définitivement; elle commence seulement à se
constituer. Et, pour la parfaire, une collaboration bien comprise des récoltants
opérant sur les lieux de production et des botanistes travaillant au milieu des
documents d'herbier et des bibliothèques est absolument indispensable.

Faute de suivre cette marche, on peut jeter le trouble le plus absolu dans les
connaissances du public. C'était le cas, il y a quelques années, pour la question
de l'origine du caoutchouc au Sénégal et au Soudan. Nous avons eu la bonne
fortune, grâce à d'excellents matériaux rapportés par un collecteur consciencieux
et au courant de la pratique botanique, M. Paroisse (i), d'élucider ce point con-
troversé, où la plupart tournaient résolument le dos à la vérité. Nous avons
établi, et les auteurs subséquents nous ont unanimement suivi, que ce caout-

(i) In Bull. dit Muséum, 1902, n° 1, p. 62 et suiv.

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