Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-11-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 novembre 1902 20 novembre 1902

Description : 1902/11/20 (A6,N113,T11). 1902/11/20 (A6,N113,T11).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378081s

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

68 ANNÉE. — TOME XI. N° 113. 20 Novembre 1902.

REVUE
DES

CULTURES COLONIALES

SOMMAIRE. — Sur la graine grasse d'Heisteria Trillesiana Prof. ED. HECKEL. — Essais
d'horticulture à Maévatanana (Suite) : Dr Ruee. — Le Dattier : E. DE WILDEMAN. — L'Olivier
(Suite) : COUPUT.. -
Variétés : Culture et préparation du Gambir (FM) J. BOSSCHA. Les progrès des États-Unis et la
nouvelle charrue à disques (figure) : J. P. CARDOSO. — Le séchage des fruits. — Culture et
emploi du Crotcilaria juncea dans les Indes : D' SCIIULTE IM HOFE.
Bibliographie. — Nouvelles et Correspondances. — Revue Commerciale.

SUR LA GRAINE GRASSE D'HEISTERIA TRILLESIANA PIERRE.

Nous n'avions pu insérer dans le dernier numéro de la Revue une note complémentaire que
M. le Dr Heckel nous avait adressée pour faire suite à l'article paru sous ce titre. Voici la note en
question :
Mon premier article sur cette graine était déjà imprimé quand j'ai reçu du
R. P.-Trilles les renseignements suivants. Ils empruntent une grande valeur à la
connaissance approfondie du sujet que possède ce missionnaire apostolique,
auteur de la découverte de l'espèce végétale dont il est ici question et montrant
la graine sous un jour tout différent et tout à fait favorable à une exploitation
alimentaire. Je cite textuellement :
« Yoici au sujet du Kamba quelques renseignements complémentaires. Tout
d'abord, il faut remarquer qu'on trouve au Gabon deux espèces d1 Heisteria bien
distinctes par leur fruit, quoique très semblables. Dans l'une, les drupes sont
beaucoup plus petites et presque blanches à maturité (1), tandis que dans l'autre,
ces mêmes fruits sont plus grands, de la grosseur d'une noisette, à calice rouge
sombre et à fruit brun à maturité. Les Pahouins distinguent ces deux espèces
nettement : la grande sous le nom de Vias, la petite sous celui de Vias utolc. Les
Ivilis ou Bavilis (race qui appartient à la grande familleFiot peuplant Loango et
sa circonscription) désignent la même plante sous le nom de Kamba.

« Le Vias (grande noisette que vous étudiez) est très répandu dans les régions
montagneuses, sur les bords des ruisseaux ou des rivières. Dans la haute Udzémé,
j'en rencontrais pendant des centaines de mètres. On ne le trouve pas ou il est
rare à la côte et dans les endroits peu élevés : sur le bord des rivières, on peut
dire que sa zone de végétation succède à celle des palétuviers. Il forme alors sur
les rives des buissons très feuillées et très florifères. C'est plutôt un arbrisseau
qu'un arbre. Cependant, par suite de circonstances particulières, dans la brousse
par exemple, il atteint parfois 12 à 15 mètres. Au bord des eaux, il dépasse
rarement 4 à 5 mètres. Les fruits sont mûrs en septembre. Ils tombent aussitôt
et pourrissent très promptement.

(1) C'est probablement l'B. parvifoîia, Smith. (Note de M, Heckel.)

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