Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-11-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 novembre 1902 20 novembre 1902

Description : 1902/11/20 (A6,N113,T11). 1902/11/20 (A6,N113,T11).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378081s

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

VARIÉTÉS 307

œuvre pour réussir, mais nous avons la certitude que, par une propagande
active et persistante, nous vaincrons tous les obstacles. -
Les Américains comprennent parfaitement quelle doit être la solution du
problème agricole dans un pays neuf.

Pour la réalisation de leur idéal élevé ils ont besoin de bras, et c'est de ceux-ci
que dépend l'avenir et le développement de la nation.

Actuellement, dans les pays neufs, le travailleur trouve toujours à dépenser
son activité et voit toujours son travail bien rémunéré : dans ces conditions,
l'agriculture est en général délaissée.

Les Américains tirent de cette vérité la conclusion qu'ils doivent remédier au
manque de bras par les machines agricoles, qui offrent les avantages de réduire
le nombre de travailleurs et la durée du travail. Ils tâchent donc de simplifier
autant que possible.les machines, de les rendre accessibles à toutes les bourses
et à tous les travailleurs. Les industriels devinrent les auxiliaires des agricul-
teurs et de cette association naquirent les premières machines agricoles.

En possession de ces premiers instruments, l'agriculture commença à se
développer d'une façon extraordinaire, eten même temps l'industrie des machines
agricoles prit un essor tel que dans le monde entier on n'a pas trouvé de rivale
pour la construction d'instruments aussi perfectionnés.

Les machines américaines modernes, des plus perfectionnées, répondent à
toutes les exigences, peuvent être adaptées à toutes les cultures, à tous les
travaux agricoles, en réduisant le nombre de travailleurs, et cela à des prix
très avantageux. Dans la construction de tous les appareils ou machines utilisés,
ils ont eu l'occasion de faire de véritables transformations, de créer des types
spéciaux auxquels on a accolé le nom « Américain iL Ils ont la locomotive amé-
caine, les ponts américains, etc., etc.

Dans les machines agricoles, ils ont introduit des modifications considérables;
une des meilleures est l'application de disques à divers instruments et spécia-
lement aux charrues, comme le montre la figure ci-dessous.

Charrue américaine à disques.

Cet instrument peut s'appeler sûrement Américain, car il ne ressemble en rien
aux anciens types européens.

Nous eûmes le plaisir de voir une charrue semblable de la marque « Yellow-
Kid » des constructeurs Bemeynts sons, de Lansig-Michigan, États-Unis de
l'Amérique du Nord, fonctionnant dans la ferme S. Joaquim, appartenant à

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