Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1902 20 novembre 1902
Description : 1902/11/20 (A6,N113,T11). 1902/11/20 (A6,N113,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378081s
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
306 REVUE DES CULTURES COLONIALES
centage de feuilles de vrai gambir, pour la préparation du gambir. On prétend
que ce gambir n'est pas à différencier du vrai gambir.
Il ne m'a pas été possible d'obtenir des exemplaires fleuris de cet arbre. Les
feuilles que j'ai pu rassembler me font supposer que la plante productrice pour-
rait être le Ficus ribes.
La culture du gambir mérite de fixer, bien plus qu'elle ne l'a faite jusqu'à ce
jour, l'attention des planteurs européens; dans les régions où la plante peut
croître facilement, cette culture et la préparation du produit sont certes, vu les
prix actuels, très rémunératrices. La combinaison de cette culture avec celle du
poivre a beaucoup d'avantages, comme je l'ai démontré antérieurement dans
cette Revue (1).
J. BOSSCHA.
LES PROGRÈS DES ÉTATS-UNIS
ET LA NOUVELLE CHARRUE A DISQUES (2).
On a beaucoup écrit sur les progrès accomplis par les États-Unis. Les chemins
de fer se multiplient, facilitant les transports à grande distance, civilisant
certaines régions, créant de nouvelles industries et relevant celles nécessitées
par l'activité toujours croissante de cette nation.
L'industrie a reçu un développement extraordinaire et tout, dans la production
aux États-Unis, montre ces pays supérieurs à ceux de l'ancien continent; la
multiplicité des produits, l'économie dans la construction et dans le travail
donnent un essor extraordinaire au commerce.
Tout ce qui vient de là est simple et pratique, solide et élégant et à des prix
relativement avantageux.
L'agriculture est dans ce pays modèle le point d'appui et les voies ferrées
forment le levier, qui concourent au relèvement du commerce. Les Américains
se livrent à l'étude des procédés agricoles les plus perfectionnés et les plus pra-
tiques, les vulgarisent et les répandent dans tous les coins du pays. Grâce à
cette campagne ardue, ils sont arrivés à être aujourd'hui admirés par le monde
entier pour les résultats qu'ils ont obtenus.
Rien n'a été négligé et sur toutes les questions on a publié en Amérique,
examinant les cultures les plus appropriées au climat, celles à améliorer en vue
d'obtenir plus de produit, la conservation des forêts, toutes questions très
importantes.
La création du « Arbor day » (jour des arbres) et la grande étendue de terrains
non défrichés qui forment les réserves forestières montrent suffisamment le
culte des Américains pour les arbres.
La leçon donnée par l'Amérique du Nord doit nous servir d'exemple et nous
inciter à travailler sans relâche pour le développement agricole de notre Etat.
La lutte que nous avons à soutenir est forte et nous devrons mettre tout en
(1) Teysmannia, 1900, p. 76 et suiv.
(2) Traduit d'une note parue dans la Revista agricola de SilO-Paulo. Brésil, mai 1902.
centage de feuilles de vrai gambir, pour la préparation du gambir. On prétend
que ce gambir n'est pas à différencier du vrai gambir.
Il ne m'a pas été possible d'obtenir des exemplaires fleuris de cet arbre. Les
feuilles que j'ai pu rassembler me font supposer que la plante productrice pour-
rait être le Ficus ribes.
La culture du gambir mérite de fixer, bien plus qu'elle ne l'a faite jusqu'à ce
jour, l'attention des planteurs européens; dans les régions où la plante peut
croître facilement, cette culture et la préparation du produit sont certes, vu les
prix actuels, très rémunératrices. La combinaison de cette culture avec celle du
poivre a beaucoup d'avantages, comme je l'ai démontré antérieurement dans
cette Revue (1).
J. BOSSCHA.
LES PROGRÈS DES ÉTATS-UNIS
ET LA NOUVELLE CHARRUE A DISQUES (2).
On a beaucoup écrit sur les progrès accomplis par les États-Unis. Les chemins
de fer se multiplient, facilitant les transports à grande distance, civilisant
certaines régions, créant de nouvelles industries et relevant celles nécessitées
par l'activité toujours croissante de cette nation.
L'industrie a reçu un développement extraordinaire et tout, dans la production
aux États-Unis, montre ces pays supérieurs à ceux de l'ancien continent; la
multiplicité des produits, l'économie dans la construction et dans le travail
donnent un essor extraordinaire au commerce.
Tout ce qui vient de là est simple et pratique, solide et élégant et à des prix
relativement avantageux.
L'agriculture est dans ce pays modèle le point d'appui et les voies ferrées
forment le levier, qui concourent au relèvement du commerce. Les Américains
se livrent à l'étude des procédés agricoles les plus perfectionnés et les plus pra-
tiques, les vulgarisent et les répandent dans tous les coins du pays. Grâce à
cette campagne ardue, ils sont arrivés à être aujourd'hui admirés par le monde
entier pour les résultats qu'ils ont obtenus.
Rien n'a été négligé et sur toutes les questions on a publié en Amérique,
examinant les cultures les plus appropriées au climat, celles à améliorer en vue
d'obtenir plus de produit, la conservation des forêts, toutes questions très
importantes.
La création du « Arbor day » (jour des arbres) et la grande étendue de terrains
non défrichés qui forment les réserves forestières montrent suffisamment le
culte des Américains pour les arbres.
La leçon donnée par l'Amérique du Nord doit nous servir d'exemple et nous
inciter à travailler sans relâche pour le développement agricole de notre Etat.
La lutte que nous avons à soutenir est forte et nous devrons mettre tout en
(1) Teysmannia, 1900, p. 76 et suiv.
(2) Traduit d'une note parue dans la Revista agricola de SilO-Paulo. Brésil, mai 1902.
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