Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1902 20 novembre 1902
Description : 1902/11/20 (A6,N113,T11). 1902/11/20 (A6,N113,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378081s
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
293 REVUE DES CULTURES COLONIALES
charbon couvre à peu de chose près le coût du défrichement, il faut alors pro-
céder à cette opération sans retard.
Ou bien les essences qui accompagnent l'olivier sont de telle nature que leur
produit ne peut payer que le débroussaillement au ras du sol. Je conseillerai,
dans ce cas, de se contenter seulement de cette simple opération et de ne
défricher qu'un carré de 1 ou 2 mètres de côté autour de chaque arbre à greffer
et selon sa grosseur.
Ou bien la végétation spontanée est de telle nature qu'elle ne peut même
égaler la dépense à faire pour nettoyer le terrain. Mieux vaut dans ce cas, pen-
dant les quatre ou cinq premières années, laisser le sol en l'état et cultiver seu-
lement le pourtour de chaque arbre.
Il s'agit, en effet et avant tout, de réduire dans toute la limite du possible les
frais de premier établissement d'une plantation dont le produit ne doit entrer en
ligne de compte qu'au bout d'une dizaine d'années.
Si les arbres à greffer sont de haute venue, ils peuvent se défendre seuls de
la dent du détail; il n'y a donc qu'à les greffer sans autres précautions à prendre.
Tous les genres de greffes peuvent s'appliquer à l'olivier, mais nous verrons plus
loin qu'il faut préférer la greffe en couronne pour les gros sujets et la greffe à
écusson chaque fois qu'elle est possible.
S'il s'agit de broussailles rabougries continuellement mangées par les trou-
peaux et dont le système radiculaire seul a conservé toute sa vigueur, il faut en
opérant le débroussaillement faire, tout autour de la place défrichée, avec les
bois épineux que l'on a retirés, une haie qui empêche absolument les troupeaux
de s'approcher plus tard des greffes dont ils sont très friands. C'est là un travail
qui coûte fort peu avec la main-d'œuvre indigène et qui est très largement payé
parce que, lorsque les greffes ne peuvent plus être attaquées par les moutons, il y
a un sérieux avantage à faire pâturer les champs qui les portent. L'on retire
ainsi un produit animal qui n'est pas à dédaigner et l'on empêche la broussaille
de se développer avec trop de vigueur, lorsqu'elle a été simplement coupée au
ras du sol.
On doit enfin employer toutes les journées perdues pendant la morte saison à
augmenter petit à petit la surface nettoyée autour de chaque arbre et avoir
grand soin, lorsque le terrain est très en pente, pour empêcher les eaux
d'entraîner les terres récemment mises à nu, de faire avec les broussailles cou-
pées de légers barrages dans chaque ravin, dans chaque rigole qui se forme. On
peut ainsi mettre en défense les pentes les plus fortes, surtout si l'on a le soin de
laisser, de distance en distance, des bandes de broussailles non défrichées et
de 1 mètre de largeur. Ces bandes protectrices doivent être presque horizontales,
mais présenter pourtant une légère pente partant des parties ravinées pour
diriger les eaux sur les parties planes.
Greffe de Volivier. Temps nécessaire à un arbre recepê pour reprendre
son volume primitif.
Ces travaux préparatoires terminés et les arbres nettoyés, on les greffe le prin-
temps suivant.
J'ai vu, dans certaines régions, receper à 1 mètre du sol de beaux arbres bien
établis sur lesquels on mettait une vingtaine de greffes en couronne espacées de
8 à 10 centimètres l'une de l'autre. Je ne saurais trop m'éiever contre un mode
charbon couvre à peu de chose près le coût du défrichement, il faut alors pro-
céder à cette opération sans retard.
Ou bien les essences qui accompagnent l'olivier sont de telle nature que leur
produit ne peut payer que le débroussaillement au ras du sol. Je conseillerai,
dans ce cas, de se contenter seulement de cette simple opération et de ne
défricher qu'un carré de 1 ou 2 mètres de côté autour de chaque arbre à greffer
et selon sa grosseur.
Ou bien la végétation spontanée est de telle nature qu'elle ne peut même
égaler la dépense à faire pour nettoyer le terrain. Mieux vaut dans ce cas, pen-
dant les quatre ou cinq premières années, laisser le sol en l'état et cultiver seu-
lement le pourtour de chaque arbre.
Il s'agit, en effet et avant tout, de réduire dans toute la limite du possible les
frais de premier établissement d'une plantation dont le produit ne doit entrer en
ligne de compte qu'au bout d'une dizaine d'années.
Si les arbres à greffer sont de haute venue, ils peuvent se défendre seuls de
la dent du détail; il n'y a donc qu'à les greffer sans autres précautions à prendre.
Tous les genres de greffes peuvent s'appliquer à l'olivier, mais nous verrons plus
loin qu'il faut préférer la greffe en couronne pour les gros sujets et la greffe à
écusson chaque fois qu'elle est possible.
S'il s'agit de broussailles rabougries continuellement mangées par les trou-
peaux et dont le système radiculaire seul a conservé toute sa vigueur, il faut en
opérant le débroussaillement faire, tout autour de la place défrichée, avec les
bois épineux que l'on a retirés, une haie qui empêche absolument les troupeaux
de s'approcher plus tard des greffes dont ils sont très friands. C'est là un travail
qui coûte fort peu avec la main-d'œuvre indigène et qui est très largement payé
parce que, lorsque les greffes ne peuvent plus être attaquées par les moutons, il y
a un sérieux avantage à faire pâturer les champs qui les portent. L'on retire
ainsi un produit animal qui n'est pas à dédaigner et l'on empêche la broussaille
de se développer avec trop de vigueur, lorsqu'elle a été simplement coupée au
ras du sol.
On doit enfin employer toutes les journées perdues pendant la morte saison à
augmenter petit à petit la surface nettoyée autour de chaque arbre et avoir
grand soin, lorsque le terrain est très en pente, pour empêcher les eaux
d'entraîner les terres récemment mises à nu, de faire avec les broussailles cou-
pées de légers barrages dans chaque ravin, dans chaque rigole qui se forme. On
peut ainsi mettre en défense les pentes les plus fortes, surtout si l'on a le soin de
laisser, de distance en distance, des bandes de broussailles non défrichées et
de 1 mètre de largeur. Ces bandes protectrices doivent être presque horizontales,
mais présenter pourtant une légère pente partant des parties ravinées pour
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