Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1902 05 novembre 1902
Description : 1902/11/05 (A6,N112,T11). 1902/11/05 (A6,N112,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378080c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
ESSAIS D'HORTICULTURE A MAÉVATANANA 271
de fer, renfermant des éléments argileux impalpables qui leur donnent une
grande compacité, elles sont peu favorables à la culture maraîchère, sauf ameu-
blissement préalable.
On rencontre aussi, dans le cercle de Maévatanana, d'autres variétés de
terres. D'abord, les alluvions plus riches et plus humides qui servent souvent de
rizières : ils se prêtent mieux à l'horticulture, mais sont presque toujours entiè-
rement inondés durant l'hivernage. Certains terrains avoisinant les rivières con-
tiennent des éléments sableux en grande quantité. Enfin, on trouve dans
l'Ankara des plateaux calcaires très étendus.
IIe PARTIE. — TECHNIQUE HORTICOLE
a). — CHOIX ET PRÉPARATION DU TERRAIN DE CULTURE.
Les données précédentes doivent nous guider dans le choix judicieux d'un
emplacement. Il est évident qu'il vaudrait mieux s'installer en dehors de cette
cuvette torride de Maévatanana dont nous avons indiqué les inconvénients. Une
altitude un peu plus élevée serait préférable. Ausi les jardins des postes voi-
sins, Ankadibé, Kamolro, Ankirihitra, Andriamena, sont plus facilement prospères.
Quoi qu'il en soit, il faut chercher un terrain situé près d'un ruisseau assez
important pour n'être jamais entièrement tari. Grâce à ce voisinage, le sol ren-
ferme des éléments sableux et alluvionnaires qui empêchent son habituelle com-
pacité. De plus, la proximité d'une eau de bonne qualité est indispensable. Un
jardin irriguable représenterait évidemment l'idéal ; mais ici on doit renoncer à
ce mode d'arrosement.
La couleur de la terre et la végétation spontanée qui la couvre servent aussi
d'indices dans le choix de l'emplacement. Un terrain noirâtre où poussent abon-
damment et vigoureusement des graminées jouit d'une certaine fertilité.
Le jardin de l'ambulance, où tous nos essais ont été faits, est situé sur la rive
gauche duMiaramila, petit affluent de l'Ikopa, qui contient toujours assez d'eau
pour permettre des arrosages abondants.
Un autre point essentiel sur lequel M. le directeur de l'agriculture Pru-
dhomme a attiré l'attention, c'est la protection du terrain de culture contre les
vents régnants; en l'espèce, ceux du Sud et du Sud-Est.
On cherchera un emplacement défendu par les mamelons avoisinants, et, à
défaut de cet abri naturel, on installera un rideau d'arbres, — des moringa, par
exemple, qu'il est possible de transplanter très gros et qui poussent immédiate-
ment. De plus, ces arbres projettent un peu d'ombre sur une partie du jardin, où
se feront les semis délicats. Au contraire, les arbres plantés au milieu du jardin
— outre qu'ils gêneront par leurs racines — sont défavorables à la plupart des
plantes et contribuent à la multiplication des insectes nuisibles.
Après avoir édifié une case pour les jardiniers et élevé une indispensable clô-
ture — palissade en bois ou roseaux, ou en ronces artificielles — il faut défri-
cher et défoncer le terrain.
A défaut de labour, un défonçage à l'angady, que manient habilement tous les
Malgaches, sera suffisant, à condition qu'il atteigne une profondeur d'au moins
cinquante centimètres.
de fer, renfermant des éléments argileux impalpables qui leur donnent une
grande compacité, elles sont peu favorables à la culture maraîchère, sauf ameu-
blissement préalable.
On rencontre aussi, dans le cercle de Maévatanana, d'autres variétés de
terres. D'abord, les alluvions plus riches et plus humides qui servent souvent de
rizières : ils se prêtent mieux à l'horticulture, mais sont presque toujours entiè-
rement inondés durant l'hivernage. Certains terrains avoisinant les rivières con-
tiennent des éléments sableux en grande quantité. Enfin, on trouve dans
l'Ankara des plateaux calcaires très étendus.
IIe PARTIE. — TECHNIQUE HORTICOLE
a). — CHOIX ET PRÉPARATION DU TERRAIN DE CULTURE.
Les données précédentes doivent nous guider dans le choix judicieux d'un
emplacement. Il est évident qu'il vaudrait mieux s'installer en dehors de cette
cuvette torride de Maévatanana dont nous avons indiqué les inconvénients. Une
altitude un peu plus élevée serait préférable. Ausi les jardins des postes voi-
sins, Ankadibé, Kamolro, Ankirihitra, Andriamena, sont plus facilement prospères.
Quoi qu'il en soit, il faut chercher un terrain situé près d'un ruisseau assez
important pour n'être jamais entièrement tari. Grâce à ce voisinage, le sol ren-
ferme des éléments sableux et alluvionnaires qui empêchent son habituelle com-
pacité. De plus, la proximité d'une eau de bonne qualité est indispensable. Un
jardin irriguable représenterait évidemment l'idéal ; mais ici on doit renoncer à
ce mode d'arrosement.
La couleur de la terre et la végétation spontanée qui la couvre servent aussi
d'indices dans le choix de l'emplacement. Un terrain noirâtre où poussent abon-
damment et vigoureusement des graminées jouit d'une certaine fertilité.
Le jardin de l'ambulance, où tous nos essais ont été faits, est situé sur la rive
gauche duMiaramila, petit affluent de l'Ikopa, qui contient toujours assez d'eau
pour permettre des arrosages abondants.
Un autre point essentiel sur lequel M. le directeur de l'agriculture Pru-
dhomme a attiré l'attention, c'est la protection du terrain de culture contre les
vents régnants; en l'espèce, ceux du Sud et du Sud-Est.
On cherchera un emplacement défendu par les mamelons avoisinants, et, à
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exemple, qu'il est possible de transplanter très gros et qui poussent immédiate-
ment. De plus, ces arbres projettent un peu d'ombre sur une partie du jardin, où
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