Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1902 05 novembre 1902
Description : 1902/11/05 (A6,N112,T11). 1902/11/05 (A6,N112,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378080c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
ESSAIS D'HORTICULTURE A MAÉVATANANA 269
de nombreux propriétaires européens ou indigènes que j'ai pu voir dans mes
déplacements si fréquents.
Chacun peut donc, avant d'acheter un terrain garni d'oliviers sauvages, voir si
le nombre en est suffisant pour que l'opération soit lucrative.
(.A suivre.) COUPUT,
Directeur du service pastoral
de l'Algérie.
ESSAIS D'HORTICULTURE A MAÉVATANANA
L'élude dont nous commençons la publication est due à M. le docteur Rapuc, médecin-major de
2° classe des troupes coloniales, et relate les résultats qu'il a obtenus principalement en cultures pota-
gères dans le jardin de l'ambulance de Maévatanana, qu'il a dirigée pendant deux années. Cette
étude pourra être un bon guide pour les colons qui viennent dans le Boïna ou qui seraient
désireux d'aller y chercher fortune. Un grand nombre de renseignements qu'il contient pourront
profiter à beaucoup d'autres lecteurs de la Revue.
Loin de nous, la prétention de vouloir écrire une étude didactique sur l'horti-
culture aux colonies, pour laquelle nous ne possédons ni l'expérience ni surtout
la technicité nécessaire.
Nous nous bornerons, en ces modestes notes, à exposer les résultats obtenus et
la méthode générale suivie, heureux d'éviter peut-être à des continuateurs les
déboires inséparables de tout début.
Le jarJinage — science et sport utile entre tous — ne saurait être trop préco-
nisé dans notre domaine d'outre-mer, car il est un facteur essentiel de l'hygiène
morale et pratique.
PREMIÈRE PARTIE. — CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
A. — CLIMAT ET MÉTÉOROLOGIE
Les détails de technique culturale qui vont suivre sont le fruit de deux années
d'essais horticoles à Maévatanana : ils semblent donc plus spécialement réservés
au Boïna. Néanmoins on peut les appliquer, avec quelques variantes, non seule-
ment à Madagascar, mais encore à la plupart des pays tropicaux qui jouissent
d'une caractérisation climalérique analogue. C'est ainsi que ces procédés sont
presque identiques à ceux que nous avons mis en œuvre dans des essais anté-*
rieurs d'horticulture au Soudan, au Ménabé et dans l'Antsihanaka.
Rappelons qu'il existe à Maévatanana deux saisons bien tranchées : une,
humide et chaude, l'hivernage, qui s'étend approximativement du 1er décembre
au 1er avrif; et l'autre, sèche et plus fraîche, qui dure environ huit mois. Cette
classification est loin d'être absolue.
D'abord, les périodes humides varient chaque année. En novembre se
produisent toujours quelques pluies, décembre qui appartient à l'hivernage est
relativement peu pluvieux. Enfin il existe aussi une courte période humide
tantôt en juillet, tantôt en août, qui porte ici le nom de pluie des mangues.
Les orages sont surtout fréquents en janvier et février. Ajoutons que les
semaines humides sont coupées par des périodes irrégulières de sécheresse.
Les vents régnants proviennent de l'Est et du Sud-Est. Ils soufflent violem-
nfent, surtout pendant la saison fraîche (juin, juillet et août).
de nombreux propriétaires européens ou indigènes que j'ai pu voir dans mes
déplacements si fréquents.
Chacun peut donc, avant d'acheter un terrain garni d'oliviers sauvages, voir si
le nombre en est suffisant pour que l'opération soit lucrative.
(.A suivre.) COUPUT,
Directeur du service pastoral
de l'Algérie.
ESSAIS D'HORTICULTURE A MAÉVATANANA
L'élude dont nous commençons la publication est due à M. le docteur Rapuc, médecin-major de
2° classe des troupes coloniales, et relate les résultats qu'il a obtenus principalement en cultures pota-
gères dans le jardin de l'ambulance de Maévatanana, qu'il a dirigée pendant deux années. Cette
étude pourra être un bon guide pour les colons qui viennent dans le Boïna ou qui seraient
désireux d'aller y chercher fortune. Un grand nombre de renseignements qu'il contient pourront
profiter à beaucoup d'autres lecteurs de la Revue.
Loin de nous, la prétention de vouloir écrire une étude didactique sur l'horti-
culture aux colonies, pour laquelle nous ne possédons ni l'expérience ni surtout
la technicité nécessaire.
Nous nous bornerons, en ces modestes notes, à exposer les résultats obtenus et
la méthode générale suivie, heureux d'éviter peut-être à des continuateurs les
déboires inséparables de tout début.
Le jarJinage — science et sport utile entre tous — ne saurait être trop préco-
nisé dans notre domaine d'outre-mer, car il est un facteur essentiel de l'hygiène
morale et pratique.
PREMIÈRE PARTIE. — CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
A. — CLIMAT ET MÉTÉOROLOGIE
Les détails de technique culturale qui vont suivre sont le fruit de deux années
d'essais horticoles à Maévatanana : ils semblent donc plus spécialement réservés
au Boïna. Néanmoins on peut les appliquer, avec quelques variantes, non seule-
ment à Madagascar, mais encore à la plupart des pays tropicaux qui jouissent
d'une caractérisation climalérique analogue. C'est ainsi que ces procédés sont
presque identiques à ceux que nous avons mis en œuvre dans des essais anté-*
rieurs d'horticulture au Soudan, au Ménabé et dans l'Antsihanaka.
Rappelons qu'il existe à Maévatanana deux saisons bien tranchées : une,
humide et chaude, l'hivernage, qui s'étend approximativement du 1er décembre
au 1er avrif; et l'autre, sèche et plus fraîche, qui dure environ huit mois. Cette
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relativement peu pluvieux. Enfin il existe aussi une courte période humide
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Les orages sont surtout fréquents en janvier et février. Ajoutons que les
semaines humides sont coupées par des périodes irrégulières de sécheresse.
Les vents régnants proviennent de l'Est et du Sud-Est. Ils soufflent violem-
nfent, surtout pendant la saison fraîche (juin, juillet et août).
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