Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1902 20 octobre 1902
Description : 1902/10/20 (A6,N111,T11). 1902/10/20 (A6,N111,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378079q
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
228 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Dès maintenant nous pouvons citer quelques espèces de valeur, dignes de
culture. Telles sont YEcdysanthera Tournieri sp. nov. ou Mac khao ngoua déjà
signalée dans la Notice du colonel Tournier. Elle se distingue de toutes celles
connues par ses grandes feuilles linéaires oblongues, pourvues de huit à dix
paires de nervures secondaires, par ses longues panicules, par le tube de sa
corolle pubescente en dedans et par ses follicules longs de 9 à 11 centimètres
ovales oblongs, très atténués et recourbés à leurs extrémités. Nous dirons en
quoi elle diffère de l'E. micrantha A. DC., habitant l'Assam et la Birmanie.
Près de cette dernière espèce, ou plutôt d'une des formes attribuées à cette
espèce, il faut placer XEcdysanthera Quintareti Pierre, décrite par M. Quintaret
sous le nom de l'E. micrantha A. DC. Elle s'en distingue par des feuilles très
atténuées aux deux extrémités, pubescentes et dont la face inférieure est revêtue
de rugosités ou ponctuations brunes, qui représentent la base glanduleuse des
poils après leur chute. Ses grappes ne contiennent que six à huit fleurs ; les
sépales sont obovés et la corolle, pubescente en dehors, est glabre en dedans.
Cette espèce s'appelle aussi Mak Khao ngoua, terme plutôt générique pour les
indigènes que spécifique, d'après M. Quintaret.
Chez l'Ecdysanthel'a(?) Godefroyana sp. nov., les feuilles sont linéaires, oblongues,
beaucoup plus étroites et plus longues que chez l'E. Quintareti et pourvues de
douze à dix-sept paires de nervures secondaires. Elles sont tout à fait glabres
dépourvues de rostre au sommet et par leur nervation transversale, beaucoup
moins régulière ; elles pourraient appartenir à tout autre genre, mais non à
aucun de ceux cités plus haut. Cette plante, cultivée dans les serres de M. Gode-
froy, à Paris-Montmartre, a été reçue également sous le nom de Corne-de-bœuf.
Elle produit un excellent caoutchouc comme les précédentes.
Chez XEcdysanthera napeensis (Quint.) Pierre, ou Micrechites napeensis Quint.,
les feuilles sont ovale-elliptiques, fortement et soudainement rostrées, arrondies
à la base et pourvues de 4-5 nervures secondaires. La corolle rotacée a le tube
beaucoup plus court que ses lobes appendiculés à gauche comme dans le genre,
mais plus développés que chez les autres espèces. Son disque est très court. Le
fruit n'en est pas connu. C'est le Katang Katiou des indigènes de Nape, bien
distinct des feuilles représentant les trois espèces, figurées sous le même nom
indigène par M. Achard dans son mémoire sur les lianes à caoutchouc de
l'Annam et du Laos, pl. 1, et fig. 1, 2, et 3 du Bulletin économique de l'Indo-Chine,
p. 92; les deux premières pouvant être des Ecdysanthera.
L'Ecdysanthera linearicarpa sp. nov. a presque les feuilles de la précédente,
mais moins rostrées, et d'après l'échantillon fructifère seul connu, les inflores-
cences sont ramifiées beaucoup plus bas. Les fruits ont un diamètre à la base de
5 millimètres et sont linéaires, térétiformes, longs de 13 à 14 centimètres. C'est
le JJfak sang Dua Khai ou Ergots de coq du Laos.
Par ses feuilles, l'E. cambodiensis sp. nov. se rapproche "aussi des deux précé-
dentes. Elles sont elliptiques, abruptement acuminées et munies de 4 à 5 paires
de nervures secondaires. Les inflorescences terminales ou axillaires sont longues
et lâchement ramifiées : le tube de la corolle est pubescent en dedans, et, con-
trairement aux espèces précédentes, ses sépales sont privés le plus souvent de
glandes. Phu Qûoc et la province de Kamput sont les habitats de cette liane,
assez laiteuse pour justifier le dire des indigènes sur ses propriétés caoutchouti-
fères.
Le Xylinabaria Reynaudi Jum. a des feuilles ovales, arron dies à la base, subite-
ï
Dès maintenant nous pouvons citer quelques espèces de valeur, dignes de
culture. Telles sont YEcdysanthera Tournieri sp. nov. ou Mac khao ngoua déjà
signalée dans la Notice du colonel Tournier. Elle se distingue de toutes celles
connues par ses grandes feuilles linéaires oblongues, pourvues de huit à dix
paires de nervures secondaires, par ses longues panicules, par le tube de sa
corolle pubescente en dedans et par ses follicules longs de 9 à 11 centimètres
ovales oblongs, très atténués et recourbés à leurs extrémités. Nous dirons en
quoi elle diffère de l'E. micrantha A. DC., habitant l'Assam et la Birmanie.
Près de cette dernière espèce, ou plutôt d'une des formes attribuées à cette
espèce, il faut placer XEcdysanthera Quintareti Pierre, décrite par M. Quintaret
sous le nom de l'E. micrantha A. DC. Elle s'en distingue par des feuilles très
atténuées aux deux extrémités, pubescentes et dont la face inférieure est revêtue
de rugosités ou ponctuations brunes, qui représentent la base glanduleuse des
poils après leur chute. Ses grappes ne contiennent que six à huit fleurs ; les
sépales sont obovés et la corolle, pubescente en dehors, est glabre en dedans.
Cette espèce s'appelle aussi Mak Khao ngoua, terme plutôt générique pour les
indigènes que spécifique, d'après M. Quintaret.
Chez l'Ecdysanthel'a(?) Godefroyana sp. nov., les feuilles sont linéaires, oblongues,
beaucoup plus étroites et plus longues que chez l'E. Quintareti et pourvues de
douze à dix-sept paires de nervures secondaires. Elles sont tout à fait glabres
dépourvues de rostre au sommet et par leur nervation transversale, beaucoup
moins régulière ; elles pourraient appartenir à tout autre genre, mais non à
aucun de ceux cités plus haut. Cette plante, cultivée dans les serres de M. Gode-
froy, à Paris-Montmartre, a été reçue également sous le nom de Corne-de-bœuf.
Elle produit un excellent caoutchouc comme les précédentes.
Chez XEcdysanthera napeensis (Quint.) Pierre, ou Micrechites napeensis Quint.,
les feuilles sont ovale-elliptiques, fortement et soudainement rostrées, arrondies
à la base et pourvues de 4-5 nervures secondaires. La corolle rotacée a le tube
beaucoup plus court que ses lobes appendiculés à gauche comme dans le genre,
mais plus développés que chez les autres espèces. Son disque est très court. Le
fruit n'en est pas connu. C'est le Katang Katiou des indigènes de Nape, bien
distinct des feuilles représentant les trois espèces, figurées sous le même nom
indigène par M. Achard dans son mémoire sur les lianes à caoutchouc de
l'Annam et du Laos, pl. 1, et fig. 1, 2, et 3 du Bulletin économique de l'Indo-Chine,
p. 92; les deux premières pouvant être des Ecdysanthera.
L'Ecdysanthera linearicarpa sp. nov. a presque les feuilles de la précédente,
mais moins rostrées, et d'après l'échantillon fructifère seul connu, les inflores-
cences sont ramifiées beaucoup plus bas. Les fruits ont un diamètre à la base de
5 millimètres et sont linéaires, térétiformes, longs de 13 à 14 centimètres. C'est
le JJfak sang Dua Khai ou Ergots de coq du Laos.
Par ses feuilles, l'E. cambodiensis sp. nov. se rapproche "aussi des deux précé-
dentes. Elles sont elliptiques, abruptement acuminées et munies de 4 à 5 paires
de nervures secondaires. Les inflorescences terminales ou axillaires sont longues
et lâchement ramifiées : le tube de la corolle est pubescent en dedans, et, con-
trairement aux espèces précédentes, ses sépales sont privés le plus souvent de
glandes. Phu Qûoc et la province de Kamput sont les habitats de cette liane,
assez laiteuse pour justifier le dire des indigènes sur ses propriétés caoutchouti-
fères.
Le Xylinabaria Reynaudi Jum. a des feuilles ovales, arron dies à la base, subite-
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