Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1902 20 octobre 1902
Description : 1902/10/20 (A6,N111,T11). 1902/10/20 (A6,N111,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378079q
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
254 REVUE DES CULTURES COLONIALES
On trouvera dans le a Journal d'Agriculture pratique » (1902, t. III, p. 142) et dans diverses autres
publications analysées antérieurement dans la « Revue » de plus amples renseignements à ce sujet.
— D'après le lieutenant G. Thierry, on emploie à Togo les feuilles de l'Acacia arabica en
décocté avec du riz contre la dysenterie. Cette recette est originaire du pays des Haoussas, d'autres
parties de la plante ne sont pas employées dans cette maladie. (Notizblatt des Kônigl. botanischen
Gartens und Muséums zu Berlin, juin 1902.)
- Le « Queensland agricultural Journal », de mai 1902, reproduit, d'après le « Scientific Ame-
rican », la description et la figure d'une herse nouvelle, inventée par M. A.-H. Schaffer, de
Ontonagon. Les dents de la herse sont faites en acier très élastique, la face antérieure est convexe,
l'interne concave.
— Le « Bulletin économique de ITndo-Chine M, n° 3, 1902, attire l'attention sur les soies de porc; -
les porcs des régions montagneuses, ceux du Hung-boa (Tonkin) par exemple, semblent avoir une
certaine valeur; ce produit est très demandé en Europe (Allemagne), où Leipzig paraît être le
centre du commerce. Canton en a importé, en 1899, 350.000 kilos, et en 1900, 412.000 kilos. On
pourrait faire quelques essais avec ce produit en tenant compte de la concurrence.
— M. CHAVANIEUX, planteur à Yen-Bay, se propose de cultiver le Lnffa cyÍindrÏca ou éponge
végétale, non comme plante alimentaire, mais pour les fruits qui, une fois dépouillés de leur partie
charnue, constituent une matière première isolante pouvant être utilisée avantageusement comme
semelles de chaussureset autres usages analogues: («Bulletin économique de l'Indo-Chine », 1902, n° 3.)
— La culture du thé se fait extensivement un peu partout, cependant les résultats obtenus
paraissent avoir été souvent exagérés, et certaines personnes bien placées estiment que bien des
indications relatives au rendement et la surface en culture ne peuvent être admises sans contrôle.
Dans une note parue dans le « Bulletin économique de l'Indo-Chine » se trouve résumé un rapport
du consul anglais de Batoum qui met au point les résultats obtenus au Caucase, résultats qui
paraissent avoir été beaucoup exagérés. En 1901, dans tout le district de Batoum on n'a pas récolté
plus de 13 tonnes et demie. Les essais sont commencés depuis dix ans. Les deux producteurs
importants sont : les « Domaines impériaux de Chackwa et la « Maison de MM. Popoff ». Le premier
a commencé il y a déjà quelque temps et, en 1901, il existait 164 hectares dont 42 en production,
ayant fourni 9.184 kilos de thé dont le prix de vente a varié de 1,20 à 2 roubles pour la livre
(0,433 kilo). La plantation de MM. Popoff, commencée il y a trois ans, couvre i25 hectares 32 en
production, le rendement a été de 4.000 kilos environ, les prix variant de 5,80 à 9 francs le kilo. La
distribution de graines aux paysans n'a pas été suivie de succès, le paysan indigène ne semble
pas mordre à cette culture qui, pour le moment, ne peut encore faire grande concurrence à l'Asie
Orientale. - -
— Le chimiste allemand Rob. HENRIQUES, qui s'était occupé beaucoup des caoutchoucs et avait
publié sur ce suj et un 'petit ouvrage dont nous avons parlé antérieurement dans la « Revue », est
décédé à Bayreuth, en juin de cette année.
— La « Gummi Zeitung », juin 1902, attire.l'attention sur un produit vendu à Londres sous Ir
nom de « Ceylon-Para » et qui à obtenu 3 sh. 4 1/2 d., alors que le vrai Para n'a obtenu
que 3 sh. 1/2 d. C'est le produit d'un arbre obtenu de semis. Le produit obtenu se fait remarquer
par une élasticité au moins aussi forte que celle du vrai Para, par sa nervosité et sa grande pureté.
Il se présente en plaques assez épaisses, non blanchâtres à l'intérieur, mais plutôt transparentes.
Par le lavage, le caoutchouc ne perd que 2 1/2 à 3 de son poids. Les Américains ont prétendu que
ce produit ne vaudrait pas l'authentique Para, car il ne serait pas aussi soluble et surtout si facile-
ment mélangeable; des essais faits en Allemagne paraissent cependant avoir donné les meilleurs
résultats. Il faut naturellement encore attendre avant de porter un jugement définitif sur cette variété,
car on ne peut savoir si ces arbres donneront du latex à Ceylan pendant assez longtemps- et si les
plantations seront par suite rentables.
— M. O. COLLET, qui a séjourné pendant de nombreuses années dans les (i Indes Néerlandaises »,
publie dans le « Bulletin de la Société d'Études coloniales » une longue étude sur les plantations
d'arbres à caoutchouc. Il étudie le Ficus elastica dont il a suivi le rendement dans plusieurs
plantations; en huit jours et à la suite de huit saignées, un Ficus de cinq ans et demi, de
16 mètres de circonférence de couronne, de 10 mètres de haut et lm14 de circonférence à 1 mètre
du sol, adonné 170 grammes de caoutchouc et sans que l'arbre ait souffert. Aussi, dans une plan-
tation, l'auteur conseille-t-il de saigner les jeunes arbres à mort et de réserver les autres pour une
croissance normale jusqu'à l'âge de sept ans environ où commencera l'exploitation régulière. Quant
à l'Hevea, sans insister sur toutes les données statistiques fournies par l'auteur, il y a grand
intérêt à les cultiver en grand, côte à côte avec les Ficus, en supprimant ces derniers s'ils
gênaient le développement des premiers. Quant aux Castilloa, les résultats des observations sont
moins précis, et l'auteur conclut qu'il y a lieu de faire attention à cette plante ; le Manihot Glaziovii
On trouvera dans le a Journal d'Agriculture pratique » (1902, t. III, p. 142) et dans diverses autres
publications analysées antérieurement dans la « Revue » de plus amples renseignements à ce sujet.
— D'après le lieutenant G. Thierry, on emploie à Togo les feuilles de l'Acacia arabica en
décocté avec du riz contre la dysenterie. Cette recette est originaire du pays des Haoussas, d'autres
parties de la plante ne sont pas employées dans cette maladie. (Notizblatt des Kônigl. botanischen
Gartens und Muséums zu Berlin, juin 1902.)
- Le « Queensland agricultural Journal », de mai 1902, reproduit, d'après le « Scientific Ame-
rican », la description et la figure d'une herse nouvelle, inventée par M. A.-H. Schaffer, de
Ontonagon. Les dents de la herse sont faites en acier très élastique, la face antérieure est convexe,
l'interne concave.
— Le « Bulletin économique de ITndo-Chine M, n° 3, 1902, attire l'attention sur les soies de porc; -
les porcs des régions montagneuses, ceux du Hung-boa (Tonkin) par exemple, semblent avoir une
certaine valeur; ce produit est très demandé en Europe (Allemagne), où Leipzig paraît être le
centre du commerce. Canton en a importé, en 1899, 350.000 kilos, et en 1900, 412.000 kilos. On
pourrait faire quelques essais avec ce produit en tenant compte de la concurrence.
— M. CHAVANIEUX, planteur à Yen-Bay, se propose de cultiver le Lnffa cyÍindrÏca ou éponge
végétale, non comme plante alimentaire, mais pour les fruits qui, une fois dépouillés de leur partie
charnue, constituent une matière première isolante pouvant être utilisée avantageusement comme
semelles de chaussureset autres usages analogues: («Bulletin économique de l'Indo-Chine », 1902, n° 3.)
— La culture du thé se fait extensivement un peu partout, cependant les résultats obtenus
paraissent avoir été souvent exagérés, et certaines personnes bien placées estiment que bien des
indications relatives au rendement et la surface en culture ne peuvent être admises sans contrôle.
Dans une note parue dans le « Bulletin économique de l'Indo-Chine » se trouve résumé un rapport
du consul anglais de Batoum qui met au point les résultats obtenus au Caucase, résultats qui
paraissent avoir été beaucoup exagérés. En 1901, dans tout le district de Batoum on n'a pas récolté
plus de 13 tonnes et demie. Les essais sont commencés depuis dix ans. Les deux producteurs
importants sont : les « Domaines impériaux de Chackwa et la « Maison de MM. Popoff ». Le premier
a commencé il y a déjà quelque temps et, en 1901, il existait 164 hectares dont 42 en production,
ayant fourni 9.184 kilos de thé dont le prix de vente a varié de 1,20 à 2 roubles pour la livre
(0,433 kilo). La plantation de MM. Popoff, commencée il y a trois ans, couvre i25 hectares 32 en
production, le rendement a été de 4.000 kilos environ, les prix variant de 5,80 à 9 francs le kilo. La
distribution de graines aux paysans n'a pas été suivie de succès, le paysan indigène ne semble
pas mordre à cette culture qui, pour le moment, ne peut encore faire grande concurrence à l'Asie
Orientale. - -
— Le chimiste allemand Rob. HENRIQUES, qui s'était occupé beaucoup des caoutchoucs et avait
publié sur ce suj et un 'petit ouvrage dont nous avons parlé antérieurement dans la « Revue », est
décédé à Bayreuth, en juin de cette année.
— La « Gummi Zeitung », juin 1902, attire.l'attention sur un produit vendu à Londres sous Ir
nom de « Ceylon-Para » et qui à obtenu 3 sh. 4 1/2 d., alors que le vrai Para n'a obtenu
que 3 sh. 1/2 d. C'est le produit d'un arbre obtenu de semis. Le produit obtenu se fait remarquer
par une élasticité au moins aussi forte que celle du vrai Para, par sa nervosité et sa grande pureté.
Il se présente en plaques assez épaisses, non blanchâtres à l'intérieur, mais plutôt transparentes.
Par le lavage, le caoutchouc ne perd que 2 1/2 à 3 de son poids. Les Américains ont prétendu que
ce produit ne vaudrait pas l'authentique Para, car il ne serait pas aussi soluble et surtout si facile-
ment mélangeable; des essais faits en Allemagne paraissent cependant avoir donné les meilleurs
résultats. Il faut naturellement encore attendre avant de porter un jugement définitif sur cette variété,
car on ne peut savoir si ces arbres donneront du latex à Ceylan pendant assez longtemps- et si les
plantations seront par suite rentables.
— M. O. COLLET, qui a séjourné pendant de nombreuses années dans les (i Indes Néerlandaises »,
publie dans le « Bulletin de la Société d'Études coloniales » une longue étude sur les plantations
d'arbres à caoutchouc. Il étudie le Ficus elastica dont il a suivi le rendement dans plusieurs
plantations; en huit jours et à la suite de huit saignées, un Ficus de cinq ans et demi, de
16 mètres de circonférence de couronne, de 10 mètres de haut et lm14 de circonférence à 1 mètre
du sol, adonné 170 grammes de caoutchouc et sans que l'arbre ait souffert. Aussi, dans une plan-
tation, l'auteur conseille-t-il de saigner les jeunes arbres à mort et de réserver les autres pour une
croissance normale jusqu'à l'âge de sept ans environ où commencera l'exploitation régulière. Quant
à l'Hevea, sans insister sur toutes les données statistiques fournies par l'auteur, il y a grand
intérêt à les cultiver en grand, côte à côte avec les Ficus, en supprimant ces derniers s'ils
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