Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1902 20 octobre 1902
Description : 1902/10/20 (A6,N111,T11). 1902/10/20 (A6,N111,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378079q
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
25 2 REVUE DES CULTURES COLONIALES
- La production du vin a été moins considérable — 866.316 gallons pendant l'année se terminant
fin mars 1902 — que pendant la période: antérieure correspondante, dans la Nouvelle-Galles du Sud.
La quantité de grappes de raisins pour la table n'a été que de 3.342 tonnes; dans l'exercice antérieure
elle avait été de 4.214 tonnes. Par contre, la production des oranges a été plus considérable en 1901-
1902. (The Board of Trade Journal, no 290.)
— Les études sur la destruction des insectes nuisibles se poursuivent un peu partout. A laséance
du 7 juillet 1902, MM. Vermorel et Gastine, bien connus, par leurs études sur la destruction de la
pyrale, ont développé un nouveau procédé pour la destruction de cet insecte et, en général, pour
tous les parasites. Après avoir fait de nombreux essais infructueux avec les liquides à base de
cuivre, sulfure de carbone, savon, en pulvérisations; avec les gaz cyanhydrique, sulfureux, hydro-
gène sulfuré, etc., ils ont essayé le procédé reposant sur l'emploi de la chaleur qui avait été employé
par le Dr Dewitz au laboratoire de la station viticole de Villefranche. On se sert, pour tuer les
insectes, de cloches coniques en métal, dans lesquelles on amène de la vapeur d'eau produite par
des chaudières portatives en la possession de tous les vignerons. On porte la température de la
cloche à 50-520 maximum et on laisse cette température agir pendant 3 à 4 minutes, puis on retire
l'appareil. Un surchauffage n'occasionne pas de grands dommages à la vigne, les brûlures corres-
pondent à un rognage ou à un pinçage. Cette méthode devrait être essayée dans certaines cultures
coloniales.
— Les Etats-Unis continuent à monter des" nouvelles sucreries. La Wisconsin Sugar C° a
commencé la construction de 12 fabriques qui seront prêtes à fonctionner pour 1903 et pourront
traiter chacune, par jour, 600 tonnes de betteraves. Une nouvelle sucrerie a été également mise en
marche au-dessous de Yonkers, sur la rivière Hudson, par la Federal Refining Co; elle pourra
produire 1.000 tonnes par jour. (Sucrerie coloniale et indigène.)
— On se plaint, aux îles Hawaï, de la législation actuelle qui interdit l'introduction des travailleurs
chinois; faute de bras, l'industrie sucrière, qui était en croissance rapide dans ces îles, menace
de péricliter ou du moins d'être arrêtée dans son essor.
— Le « Koloniaal Museum de Haarlem » vient de publier une édition nouvelle d'une circulaire
relative aux Anopheles et aux Culex, les diptères bien connus occasionnant les fièvres. Cette
circulaire est surtout écrite pour attirer l'attention sur ces insectes qui sont nombreux dans la
plupart des régions tropicales et encore fort peu connus au point de vue scientifique. La connais-
sance scientifique de ces diptères sera très utile pour combattre les fièvres si pernicieuses des
tropiques.
— Un article de M. Schribaux, paru dans la « Revue de Viticulture, 12 juillet 1902 », attire
l'attention sur l'amélioration de la production fourragère en Algérie. Nous ne donnerons pas
le résultat des observations intéressantes rapportées dans cet article, elles prouvent que bien des
plantes indigènes pourraient être employées après .certains artifices pour la création des prairies
artificielles très durables. Les expériences mériteraient d'être reprises sur diverses plantes, et, en
particulier, sur des légumineuses ; on arriverait fort probablement, au bout de peu de temps et sans
grandes dépenses, à obtenir en Algérie des prairies artificielles au plus grand bénéfice des cultures
algériennes.
— Le « Boletin del Instituto fisico, geografico » de Costa-Rica donne, d'après le « Journal of
commerce » de New-York, les frais de production du café au Brésil. Les frais d'une plantation de
1.000 arbres seraient de 361.000 reis; le rendement de 130 arrobes à 6.300 reis par arrobe serait de
819.500 reis, dontil faut, naturellement, décompter encore toute une série de frais.
— Il est curieux de voir que la culture des fruits ne fait que de très lents progrès au Japon; le
gouvernement a cependant introduit de nombreuses espèces et variétés américaines et européennes,
mais peu de culture sont actuellement spécialisées aux fruits. La préparation de fruits secs et de
confitures est encore une exception, et encore se fait-elle presque uniquement pour les résidents
étrangers et pour les voyages en mer. Il y aurait là cependant une industrie à développer pour l'ex-
portation, car la plupart des arbres fruitiers réussissent bien au Japon.
- De mai à avril, les exportations coloniales se sont chiffrées pour le sucre, dans les colonies
suivantes :
Cuba et Matanzas, Porto-Rico, Trinidad, Barbades, Martinique, Guadeloupe, Demerara, Pernam-
buco, Java, Philippines, Maurice, Réunion: 1901-1902: 1.941.016 tonnes; 1900-1901: 1.823.391 tonnes ;
1899-1900 1.667.078 tonnes.
— MM. UR. DUNSTAN et Dr HENRY ont trouvé que les jeunes plantes de Sorghum vulgare
renferment de l'acide prussique, mais que les graines et les vieilles plantes n'en renferment pas.
L'acide ne se trouve pas à l'état libre, sa production est due à l'action d'une enzyme hydrolysante.
— Une filature allemande, R. Brandts de Gladbach, a exposé, à l'Exposition de Dusseldorf, une
série de tissus préparés uniquement à l'aide de fibres de coton provenant du Togo. Ce coton
- La production du vin a été moins considérable — 866.316 gallons pendant l'année se terminant
fin mars 1902 — que pendant la période: antérieure correspondante, dans la Nouvelle-Galles du Sud.
La quantité de grappes de raisins pour la table n'a été que de 3.342 tonnes; dans l'exercice antérieure
elle avait été de 4.214 tonnes. Par contre, la production des oranges a été plus considérable en 1901-
1902. (The Board of Trade Journal, no 290.)
— Les études sur la destruction des insectes nuisibles se poursuivent un peu partout. A laséance
du 7 juillet 1902, MM. Vermorel et Gastine, bien connus, par leurs études sur la destruction de la
pyrale, ont développé un nouveau procédé pour la destruction de cet insecte et, en général, pour
tous les parasites. Après avoir fait de nombreux essais infructueux avec les liquides à base de
cuivre, sulfure de carbone, savon, en pulvérisations; avec les gaz cyanhydrique, sulfureux, hydro-
gène sulfuré, etc., ils ont essayé le procédé reposant sur l'emploi de la chaleur qui avait été employé
par le Dr Dewitz au laboratoire de la station viticole de Villefranche. On se sert, pour tuer les
insectes, de cloches coniques en métal, dans lesquelles on amène de la vapeur d'eau produite par
des chaudières portatives en la possession de tous les vignerons. On porte la température de la
cloche à 50-520 maximum et on laisse cette température agir pendant 3 à 4 minutes, puis on retire
l'appareil. Un surchauffage n'occasionne pas de grands dommages à la vigne, les brûlures corres-
pondent à un rognage ou à un pinçage. Cette méthode devrait être essayée dans certaines cultures
coloniales.
— Les Etats-Unis continuent à monter des" nouvelles sucreries. La Wisconsin Sugar C° a
commencé la construction de 12 fabriques qui seront prêtes à fonctionner pour 1903 et pourront
traiter chacune, par jour, 600 tonnes de betteraves. Une nouvelle sucrerie a été également mise en
marche au-dessous de Yonkers, sur la rivière Hudson, par la Federal Refining Co; elle pourra
produire 1.000 tonnes par jour. (Sucrerie coloniale et indigène.)
— On se plaint, aux îles Hawaï, de la législation actuelle qui interdit l'introduction des travailleurs
chinois; faute de bras, l'industrie sucrière, qui était en croissance rapide dans ces îles, menace
de péricliter ou du moins d'être arrêtée dans son essor.
— Le « Koloniaal Museum de Haarlem » vient de publier une édition nouvelle d'une circulaire
relative aux Anopheles et aux Culex, les diptères bien connus occasionnant les fièvres. Cette
circulaire est surtout écrite pour attirer l'attention sur ces insectes qui sont nombreux dans la
plupart des régions tropicales et encore fort peu connus au point de vue scientifique. La connais-
sance scientifique de ces diptères sera très utile pour combattre les fièvres si pernicieuses des
tropiques.
— Un article de M. Schribaux, paru dans la « Revue de Viticulture, 12 juillet 1902 », attire
l'attention sur l'amélioration de la production fourragère en Algérie. Nous ne donnerons pas
le résultat des observations intéressantes rapportées dans cet article, elles prouvent que bien des
plantes indigènes pourraient être employées après .certains artifices pour la création des prairies
artificielles très durables. Les expériences mériteraient d'être reprises sur diverses plantes, et, en
particulier, sur des légumineuses ; on arriverait fort probablement, au bout de peu de temps et sans
grandes dépenses, à obtenir en Algérie des prairies artificielles au plus grand bénéfice des cultures
algériennes.
— Le « Boletin del Instituto fisico, geografico » de Costa-Rica donne, d'après le « Journal of
commerce » de New-York, les frais de production du café au Brésil. Les frais d'une plantation de
1.000 arbres seraient de 361.000 reis; le rendement de 130 arrobes à 6.300 reis par arrobe serait de
819.500 reis, dontil faut, naturellement, décompter encore toute une série de frais.
— Il est curieux de voir que la culture des fruits ne fait que de très lents progrès au Japon; le
gouvernement a cependant introduit de nombreuses espèces et variétés américaines et européennes,
mais peu de culture sont actuellement spécialisées aux fruits. La préparation de fruits secs et de
confitures est encore une exception, et encore se fait-elle presque uniquement pour les résidents
étrangers et pour les voyages en mer. Il y aurait là cependant une industrie à développer pour l'ex-
portation, car la plupart des arbres fruitiers réussissent bien au Japon.
- De mai à avril, les exportations coloniales se sont chiffrées pour le sucre, dans les colonies
suivantes :
Cuba et Matanzas, Porto-Rico, Trinidad, Barbades, Martinique, Guadeloupe, Demerara, Pernam-
buco, Java, Philippines, Maurice, Réunion: 1901-1902: 1.941.016 tonnes; 1900-1901: 1.823.391 tonnes ;
1899-1900 1.667.078 tonnes.
— MM. UR. DUNSTAN et Dr HENRY ont trouvé que les jeunes plantes de Sorghum vulgare
renferment de l'acide prussique, mais que les graines et les vieilles plantes n'en renferment pas.
L'acide ne se trouve pas à l'état libre, sa production est due à l'action d'une enzyme hydrolysante.
— Une filature allemande, R. Brandts de Gladbach, a exposé, à l'Exposition de Dusseldorf, une
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