Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1902 20 octobre 1902
Description : 1902/10/20 (A6,N111,T11). 1902/10/20 (A6,N111,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378079q
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
280 REVUE DES CULTURES COLONIALES
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
— La « Gazette coloniale de Bruxelles » a attiré l'attention sur les transports par automobiles
aux colonies. On sait qu'un service de roulage automobile est organisé dans l'État Indépendant du
Congo; il est question d'en installer un pareil à San-Thomé. La création de routes a divers avan-
tages; son premier établissement est relativement peu considérable, elle ne demande aucun gardien-
nage, est d'entretien peu coûteux et permet la circulation de tous les véhicules.
— Le n° 16 du « Imperial Department of Agriculture for the West Indies, 1902 », est consacré à
une étude sur la culture des oignons, « Hints on onion cultivation » (Instructions sur la culture
des oignons). Cette brochure simple et pratique a pour but d'essayer d'introduire cette culture et
de la pousser afin d'amener une production notable permettant l'exportation vers les colonies voi-
sines de New-York.
— La « Agricultural Gazette of New-South Wales, XIII, 1902 », consacre quelques pages à
l'étude de la maladie occasionnée aux tomates par le Septoria. Les remèdes préconisés sont : la
bouillie bordelaise, la destruction des parties malades et l'installation d'un bon drainage. L'auteur
étudie aussi la « rosette de la tomate ».
— Le même périodique renferme une courLe note (p. 452-) sur l'application d'engrais sur une
grande surface et sur un appareil destiné à distribuer également les matières sur le sol. C'est un
chariot plat à quatre roues dont la partie postérieure est munie d'un appareil qui, par le mouvement
des roues, tourne et laisse passer la même quantité d'engrais qui se répand sur le sol; de cette façon,
ou peut être assuré d'une répartition égale des matières fertilisantes et les plantes qui croîtront
seront beaucoup plus régulières, Cet appareil paraît être employé couramment dans les grandes
fermes de l'Amérique du Nord
— Les « Annales » du ministère de l'Agriculture, XXI, no 2, contiennent un long et intéressant
rapport de M. Tinardon sur l'industrie sucrière en Egypte. Dans une première partie, l'auteur jette
un coup d'œil sur la composition du sol égyptien et -sur les matières qui y sont amenées par les inon-
dations du Nil. Dans la seconde partie, l'auteur étudie la culture de la canne dans ses rapports
avec la fabrication du sucre, celle du miel et la consommation directe, cette dernière naturellement
très faible quand on la compare avec la quantité employée dans les sucreries et dans la fabrication
du miel du pays qui est, paraît-il, très importante, mais dont on ne peut évaluer la consommation, car
les" mélasseries sont disséminées dans la Haute-Egypte. Nous ne pouvons naturellement entrer dans
les détails de ce rapport, ce qui nous mènerait très loin; nous ne pouvons que le signaler à l'atten-
tion des planteurs qui y trouveront de nombreux renseignements, entre autres sur les instruments
et les procédés aratoires encore assez élémentaires des cultivateurs égyptiens. Citons en passant les
paragraphes relatifs à l'emploi des feuilles et de la bagasse, ces deux produits accessoires doivent
être brûlés par raison d'hygiène végétale et d'économie de combustible. La troisième partie du
mémoire s'occupe de la betterave sucrière; cette culture, commencée en 1898, a atteint en 1900-
1901 un caractère vraiment industriel, car la récolte a-atteint plus de 20.000 tonnes. Mais, d'après
l'auteur, cette industrie n'est nullement appelée à supplanter celle de la canne, mais elle pourra le
faire à des moments où la canne ne produit pas et occupera ainsi pendant une plus grande partie
de l'année les sucreries, la betterave étant ainsi appelée à donner une nouvelle source de richesse à
l'Egypte.
— Une note publiée par le « India Rubber World » rapporte qu'un exportateur du Mexique
signale un arbre qui, dans la région de l'Usumacinta, à environ 120 milles anglaises de Tenosique,
aurait fourni en une fois 100 livres de caoutchouc? On signale en outre que, dans la région de
l'Amazone, le Castilloa elastica fournirait beaucoup plus que cela n'est indiqué actuellement.
- Une note du n Centralblatt fur die Zucker-Iiidustrie », n. 40, 1902, annonce qu'un syndicat
qui s'occupe déjà actuellement à Java de la fabrication du sucre désire installer des usines ana-
logues au Brésil. Des firmes américaines s'occupent de la préparation des fabriques. A la tête du
syndicat se trouvent MM. Stock frères, de Hengelo.
— Pendant la période 1901-1902, la production sucrière des États-Unis a comporté 1.521.950 t.
de betteraves, ayant fourni 163.126 tonnes de sucre. La Californie a fourni pour sa part 62.723 et
le Michigan 46.692 tonnes; des autres provinces, aucune n'a atteint 20.000 tonnes.
— Il semble, d'après une communication faite à la « Chemiker Zeitung » et reproduite dans le
« Centralblatt für Zucker-Industrie », que le Japon soit un champ ouvert aux capitalistes qui veulent
se lancer dans l'industrie du [sucre et de l'alcool. Une [sucrerie a existé à Hokkaido, mais a dû
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
— La « Gazette coloniale de Bruxelles » a attiré l'attention sur les transports par automobiles
aux colonies. On sait qu'un service de roulage automobile est organisé dans l'État Indépendant du
Congo; il est question d'en installer un pareil à San-Thomé. La création de routes a divers avan-
tages; son premier établissement est relativement peu considérable, elle ne demande aucun gardien-
nage, est d'entretien peu coûteux et permet la circulation de tous les véhicules.
— Le n° 16 du « Imperial Department of Agriculture for the West Indies, 1902 », est consacré à
une étude sur la culture des oignons, « Hints on onion cultivation » (Instructions sur la culture
des oignons). Cette brochure simple et pratique a pour but d'essayer d'introduire cette culture et
de la pousser afin d'amener une production notable permettant l'exportation vers les colonies voi-
sines de New-York.
— La « Agricultural Gazette of New-South Wales, XIII, 1902 », consacre quelques pages à
l'étude de la maladie occasionnée aux tomates par le Septoria. Les remèdes préconisés sont : la
bouillie bordelaise, la destruction des parties malades et l'installation d'un bon drainage. L'auteur
étudie aussi la « rosette de la tomate ».
— Le même périodique renferme une courLe note (p. 452-) sur l'application d'engrais sur une
grande surface et sur un appareil destiné à distribuer également les matières sur le sol. C'est un
chariot plat à quatre roues dont la partie postérieure est munie d'un appareil qui, par le mouvement
des roues, tourne et laisse passer la même quantité d'engrais qui se répand sur le sol; de cette façon,
ou peut être assuré d'une répartition égale des matières fertilisantes et les plantes qui croîtront
seront beaucoup plus régulières, Cet appareil paraît être employé couramment dans les grandes
fermes de l'Amérique du Nord
— Les « Annales » du ministère de l'Agriculture, XXI, no 2, contiennent un long et intéressant
rapport de M. Tinardon sur l'industrie sucrière en Egypte. Dans une première partie, l'auteur jette
un coup d'œil sur la composition du sol égyptien et -sur les matières qui y sont amenées par les inon-
dations du Nil. Dans la seconde partie, l'auteur étudie la culture de la canne dans ses rapports
avec la fabrication du sucre, celle du miel et la consommation directe, cette dernière naturellement
très faible quand on la compare avec la quantité employée dans les sucreries et dans la fabrication
du miel du pays qui est, paraît-il, très importante, mais dont on ne peut évaluer la consommation, car
les" mélasseries sont disséminées dans la Haute-Egypte. Nous ne pouvons naturellement entrer dans
les détails de ce rapport, ce qui nous mènerait très loin; nous ne pouvons que le signaler à l'atten-
tion des planteurs qui y trouveront de nombreux renseignements, entre autres sur les instruments
et les procédés aratoires encore assez élémentaires des cultivateurs égyptiens. Citons en passant les
paragraphes relatifs à l'emploi des feuilles et de la bagasse, ces deux produits accessoires doivent
être brûlés par raison d'hygiène végétale et d'économie de combustible. La troisième partie du
mémoire s'occupe de la betterave sucrière; cette culture, commencée en 1898, a atteint en 1900-
1901 un caractère vraiment industriel, car la récolte a-atteint plus de 20.000 tonnes. Mais, d'après
l'auteur, cette industrie n'est nullement appelée à supplanter celle de la canne, mais elle pourra le
faire à des moments où la canne ne produit pas et occupera ainsi pendant une plus grande partie
de l'année les sucreries, la betterave étant ainsi appelée à donner une nouvelle source de richesse à
l'Egypte.
— Une note publiée par le « India Rubber World » rapporte qu'un exportateur du Mexique
signale un arbre qui, dans la région de l'Usumacinta, à environ 120 milles anglaises de Tenosique,
aurait fourni en une fois 100 livres de caoutchouc? On signale en outre que, dans la région de
l'Amazone, le Castilloa elastica fournirait beaucoup plus que cela n'est indiqué actuellement.
- Une note du n Centralblatt fur die Zucker-Iiidustrie », n. 40, 1902, annonce qu'un syndicat
qui s'occupe déjà actuellement à Java de la fabrication du sucre désire installer des usines ana-
logues au Brésil. Des firmes américaines s'occupent de la préparation des fabriques. A la tête du
syndicat se trouvent MM. Stock frères, de Hengelo.
— Pendant la période 1901-1902, la production sucrière des États-Unis a comporté 1.521.950 t.
de betteraves, ayant fourni 163.126 tonnes de sucre. La Californie a fourni pour sa part 62.723 et
le Michigan 46.692 tonnes; des autres provinces, aucune n'a atteint 20.000 tonnes.
— Il semble, d'après une communication faite à la « Chemiker Zeitung » et reproduite dans le
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