Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1902 20 octobre 1902
Description : 1902/10/20 (A6,N111,T11). 1902/10/20 (A6,N111,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378079q
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
L'AVENIR DE LA CULTURE DU COTON AU SOUDAN 241
Quelques vallées se prolongeant vers le Sud au delà des limites que je viens
d'indiquer peuvent encore convenir à l'olivier, mais ce sont là des cas excep-'
tionnels; enfin, dans la région de Batna, l'on trouve encore au sud des Hauts-
Plateaux quelques peuplements d'une certaine importance.
La zone que je viens de décrire représente certainement l'une des plus riches
parties de l'Algérie; c'est la mieux arrosée, la vigne y donne ses meilleurs pro-
duits, l'élevage du bétail peut se faire sans avoir recours à la transhumance, les
cultures maraîchères, industrielles et tropicales peuvent s'y pratiquer avec succès
sur certains points privilégiés. Elle comprend, dans -son ensemble, 6 à 7 mil-
lions d'hectares; mais il faut déduire de ce chiffre les sommets d'une altitude
trop élevée pour l'olivier et qui sont généralement couverts de forêts de chênes-
zen, de chênes-liège, de pins, de cèdres, les parties trop sèches pour que l'oli-
vier y donne des récoltes suffisamment rémunératrices, les terrains plats,
humides, à sous-sol imperméable, les terres occupées par des plantations de
figuiers, de vigne ou autres cultures à rendements élevés.
L'on arrive alors à constater que c'est environ 2.000.000 d'hectares qu'il serait
possible de consacrer viilement à la culture de l'olivier.
Toutes ces terres ne donneraient évidemment pas, si on les transformait en
olivettes, des produits également rémunérateurs; aussi, devrait-on choisir
d'abord celles où l'on pourrait obtenir les résultats économiques les plus satis-
faisants, et qui, comme la plaine du Chéliff, par exemple, voit les sécheresses
printanières détruire si fréquemment, en quelques semaines, leurs plus belles
récoltes.
Nombre de ces plaines sont traversées par des rivières, presque complètement
à sec l'été, mais dont le débit est souvent considérable pendant l'hiver et le
printemps.
En substituant aux cultures annuelles que l'on y fait actuellement, des cultures
arbustives, il serait possible d'assurer la réussite de celle-ci par trois ou quatre
irrigations données à. l'époque où les eaux sont le plus abondantes.
L'olivier fournirait, dans des conditions pareilles, des produits nets de 250 à
300 francs l'hectare, tout en procurant aux éleveurs, à l'abri de son feuillage,
une nourriture plus abondante et plus régulière que celle qu'ils récoltent aujour-
d'hui pour leurs animaux.
(A suivre.) - COUP UT.
v
L'AVENIR DE LA CULTURE DU COTON AU SOUDAN
Nous reproduisons ci-après une très intéressante conférence faite à Saint-Louis (Sénégal), sous la
présidence de M. Camille GUY, gouverneur des colonies, secrétaire général du gouvernement général
de l'Afrique occidentale, par M. Yves HENRI, ingénieur agronome, chargé de mission par le minis- -
tère des colonies :
.Au point de vue agricole proprement dit, lapremière question qui doitseposer
est le choix des variétés de coton à introduire. Il a été tenté dans ces pays-ci bien
des essais qui ont tous malheureusement échoué. La raison en est qu'on a com-
mencé par où l'on aurait dû finir, et qu'au lieu de déterminer dès l'abord avec
soin les types à cultiver, on a voulu opérer en grand. Dans certains pays, on est
arrivé à améliorer par la culture les variétés locales; dans d'autres, tels que
l'Egypte, on a pu en créer de nouvelles, et par un choix judicieux fondé sur des
expériences suivies, des résultats remarquables ont été obtenus.
Quelques vallées se prolongeant vers le Sud au delà des limites que je viens
d'indiquer peuvent encore convenir à l'olivier, mais ce sont là des cas excep-'
tionnels; enfin, dans la région de Batna, l'on trouve encore au sud des Hauts-
Plateaux quelques peuplements d'une certaine importance.
La zone que je viens de décrire représente certainement l'une des plus riches
parties de l'Algérie; c'est la mieux arrosée, la vigne y donne ses meilleurs pro-
duits, l'élevage du bétail peut se faire sans avoir recours à la transhumance, les
cultures maraîchères, industrielles et tropicales peuvent s'y pratiquer avec succès
sur certains points privilégiés. Elle comprend, dans -son ensemble, 6 à 7 mil-
lions d'hectares; mais il faut déduire de ce chiffre les sommets d'une altitude
trop élevée pour l'olivier et qui sont généralement couverts de forêts de chênes-
zen, de chênes-liège, de pins, de cèdres, les parties trop sèches pour que l'oli-
vier y donne des récoltes suffisamment rémunératrices, les terrains plats,
humides, à sous-sol imperméable, les terres occupées par des plantations de
figuiers, de vigne ou autres cultures à rendements élevés.
L'on arrive alors à constater que c'est environ 2.000.000 d'hectares qu'il serait
possible de consacrer viilement à la culture de l'olivier.
Toutes ces terres ne donneraient évidemment pas, si on les transformait en
olivettes, des produits également rémunérateurs; aussi, devrait-on choisir
d'abord celles où l'on pourrait obtenir les résultats économiques les plus satis-
faisants, et qui, comme la plaine du Chéliff, par exemple, voit les sécheresses
printanières détruire si fréquemment, en quelques semaines, leurs plus belles
récoltes.
Nombre de ces plaines sont traversées par des rivières, presque complètement
à sec l'été, mais dont le débit est souvent considérable pendant l'hiver et le
printemps.
En substituant aux cultures annuelles que l'on y fait actuellement, des cultures
arbustives, il serait possible d'assurer la réussite de celle-ci par trois ou quatre
irrigations données à. l'époque où les eaux sont le plus abondantes.
L'olivier fournirait, dans des conditions pareilles, des produits nets de 250 à
300 francs l'hectare, tout en procurant aux éleveurs, à l'abri de son feuillage,
une nourriture plus abondante et plus régulière que celle qu'ils récoltent aujour-
d'hui pour leurs animaux.
(A suivre.) - COUP UT.
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L'AVENIR DE LA CULTURE DU COTON AU SOUDAN
Nous reproduisons ci-après une très intéressante conférence faite à Saint-Louis (Sénégal), sous la
présidence de M. Camille GUY, gouverneur des colonies, secrétaire général du gouvernement général
de l'Afrique occidentale, par M. Yves HENRI, ingénieur agronome, chargé de mission par le minis- -
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.Au point de vue agricole proprement dit, lapremière question qui doitseposer
est le choix des variétés de coton à introduire. Il a été tenté dans ces pays-ci bien
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