Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 octobre 1902 05 octobre 1902
Description : 1902/10/05 (A6,N110,T11). 1902/10/05 (A6,N110,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780789
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
212 REVUE DES CULTURES COLONIALES
raison pour laquelle on doit opérer très prudemment la dessiccation du gambir
et employer une température élevée quand il est déjà presque sec.
Nous examinerons maintenant la fabrication du gambir telle qu'elle se fait
dans la pratique.
Dans une fabrique chinoise on remarque d'abord la cuve. Celle-ci est consti-
tuée par une sorte de poêlon en fonte (kwali), de i mW environ de diamètre;
le bord est entouré par un cercle de bois de 70 centimètres environ de haut qui
s'élargit un peu au-dessus, la totalité de la contenance est de 9 hectolitres. On
construit généralement le foyer sur un terrain déclive; il est creusé dans le sol
et consolidé par des pierres. Il n'y a pas de cheminée, on pratique simplement
une petite ouverture à une certaine distance derrière le chaudron ; le feu se"
trouve à une grande distance en dessous, sur le sol
Il est très visible que cette installation est défectueuse et peu économique ;
l'arrivée d'air froid est beaucoup trop considérable et la vapeur qui sort par le
trou de la cheminée est tellement chaude qu'on peut y allumer un cigare. On
consomme naturellement une très grande quantité de bois. Dans presque toutes
les fabriques européennes on possède une installation bien meilleure. Celle-c
consiste en un foyer maçonné avec gril et porte d'entrée et avec une plaque de
fer formant couverture qui se prolonge horizontalement dans une chambre à
dessiccation bien close. De cette façon il n'y a point de chaleur perdue. On trouve
aussi souvent, au lieu et place d'un chaudron en fer, un chaudron en cuivre
auquel on donne une forme semi-globuleuse et dont on rehausse également le
bord par un cercle en bois. En outre de la durabilité, le chaudron en cuivre pos-
sède encore cet avantage, qu'il ne communique pas une couleur plus foncée au
gambir, comme le fait le fer attaqué par le tanin. Cette attaque se fait surtout au
début de l'emploi du chaudron, plus tard la surface du fer s'est couverte d'une
mince couche de composés organiques qui empêche l'attaque postérieure. C'est
peut-être une composition analogue qui se produit dans les cuves-refroidissoirs
des brasseries et qui permet d'employer dans ces industries des réservoirs
en fer.
Derrière le chaudron et au-dessus, se trouve, soutenu par une sorte d'écha-
faudage, un tuyau en bois de 1 mètre environ de large et de 6 mètres de long.
Il a une légère inclinaison, de sorte que toutes les substances liquides s'écoulent
dans le chaudron. Elles peuvent être, au moyen d'un dispositif spécial, amenées
dans un tonneau plus petit que le chaudron et placé dans son voisinage.
J. BOSSCIIA.
(A suivre.)
NOTE POUR CONTRIBUER A LA VULGARISATION
DU
HANIHOT GLAZIO VII (Geant) EN ANNAM
« Toutes les définitions du Manihot Glaziovii (Muell. Arg.) ou Ceara, ou Maniçoba
ou enfin Leitera) données par les revues peuvent être fondues dans celle-ci :
Plante des terres infertiles et des climats secs. Si le Ceara réalisait à la lettre ce
que promet cette définition, il serait une superbe découverte qui transformerait
raison pour laquelle on doit opérer très prudemment la dessiccation du gambir
et employer une température élevée quand il est déjà presque sec.
Nous examinerons maintenant la fabrication du gambir telle qu'elle se fait
dans la pratique.
Dans une fabrique chinoise on remarque d'abord la cuve. Celle-ci est consti-
tuée par une sorte de poêlon en fonte (kwali), de i mW environ de diamètre;
le bord est entouré par un cercle de bois de 70 centimètres environ de haut qui
s'élargit un peu au-dessus, la totalité de la contenance est de 9 hectolitres. On
construit généralement le foyer sur un terrain déclive; il est creusé dans le sol
et consolidé par des pierres. Il n'y a pas de cheminée, on pratique simplement
une petite ouverture à une certaine distance derrière le chaudron ; le feu se"
trouve à une grande distance en dessous, sur le sol
Il est très visible que cette installation est défectueuse et peu économique ;
l'arrivée d'air froid est beaucoup trop considérable et la vapeur qui sort par le
trou de la cheminée est tellement chaude qu'on peut y allumer un cigare. On
consomme naturellement une très grande quantité de bois. Dans presque toutes
les fabriques européennes on possède une installation bien meilleure. Celle-c
consiste en un foyer maçonné avec gril et porte d'entrée et avec une plaque de
fer formant couverture qui se prolonge horizontalement dans une chambre à
dessiccation bien close. De cette façon il n'y a point de chaleur perdue. On trouve
aussi souvent, au lieu et place d'un chaudron en fer, un chaudron en cuivre
auquel on donne une forme semi-globuleuse et dont on rehausse également le
bord par un cercle en bois. En outre de la durabilité, le chaudron en cuivre pos-
sède encore cet avantage, qu'il ne communique pas une couleur plus foncée au
gambir, comme le fait le fer attaqué par le tanin. Cette attaque se fait surtout au
début de l'emploi du chaudron, plus tard la surface du fer s'est couverte d'une
mince couche de composés organiques qui empêche l'attaque postérieure. C'est
peut-être une composition analogue qui se produit dans les cuves-refroidissoirs
des brasseries et qui permet d'employer dans ces industries des réservoirs
en fer.
Derrière le chaudron et au-dessus, se trouve, soutenu par une sorte d'écha-
faudage, un tuyau en bois de 1 mètre environ de large et de 6 mètres de long.
Il a une légère inclinaison, de sorte que toutes les substances liquides s'écoulent
dans le chaudron. Elles peuvent être, au moyen d'un dispositif spécial, amenées
dans un tonneau plus petit que le chaudron et placé dans son voisinage.
J. BOSSCIIA.
(A suivre.)
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ou enfin Leitera) données par les revues peuvent être fondues dans celle-ci :
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