Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-09-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 septembre 1902 20 septembre 1902

Description : 1902/09/20 (A6,N109,T11). 1902/09/20 (A6,N109,T11).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378077w

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

180 REVUE DES CULTURES COLONIALES

En fusionnant les deux spéculations (culture des cocotiers et élevage), nous
avons :

Recettes annuelles : cocotiers 4.414.000
— — élevage. 399.000
Totaux des recettes totales. 4.813.000
Dépenses annuelles : cocotiers 500.000
— — élevage. 152.665
Totaux. , 652.665
Déduisons les dépenses.. , , , 652.665
Reste bénéifces nets 4.150.335

De cette somme il faudrait déduire :
15 pour le personnel administrateur à Déli ;
5t - — — en Europe;
10 pour amortissements des capitaux;
5 pour réserve légale ;
65 à distribuer aux actionnaires et fondateurs.

Nous n'avons pas compté d'intérêts aux capitaux. Rarement les sociétés à Déli
en portent aux dépenses ici. Mais sur les bénéfices on peut prélever un intérêt
des capitaux avant la distribution des dividendes aux actionnaires. Les admi-
nistrateurs à Déli ne comptent pas les dépenses d'intérêt des capitaux et souvent
même pas les dépenses de l'administration en Europe.

TABEL.

A PROPOS DE LA CULTURE DES ANANAS AUX AÇORES (1)
Parmi les cultures fruitières de l'île de Sâo Miguel, celle de l'ananas occupe la
première place. L'exportation des fruits d'ananas atteint annuellement environ
2.500.000 marks. La vigne est peu cultivée dans cette île, elle l'est un peu plus
dans les îles Graciosa (vin blanc) et Piko (vin rouge).

Le vin des Açores, rappelant le goût des goyaves, est très rafraîchissant,
agréable, mais il est cependant uniquement employé dans l'usage local.

Dans les jardins fruitiers on remarque encore : mandarines, citrons, goyaves,
néfliers du Japon, bananiers, poiriers et pommiers. Les fruits subtropicaux de
l'Anona muricata, qui sont cultivés particulièrement à Madère et dont la chair est
très aromatique, n'existent pas dans cette île.

Tandis qu'il y a vingt-cinq ans de fortes quantités d'oranges étaient expédiées
par voiliers vers l'Angleterre, en particulier vers Hull, l'exportation de ces fruits
a depuis lors considérablement diminué.

On peut se rendre compte de l'importance antérieure de la culture de l'oranger,
en se promenant de Ponta-Delgada vers Villa-Franca. A droite et à gauche du
chemin, on rencontre des orangeries très nombreuses entourées de murs de
pierre d'environ 10 mètres de hauteur à l'intérieur desquels se trouvent des

(I) Traduit et résumé d'une note parue dans « Tropenpflanzer », 1902, n° 8.

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