Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1902 20 août 1902
Description : 1902/08/20 (A6,N107,T11). 1902/08/20 (A6,N107,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780752
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
H8 REVUE DES CULTURES COLONIALES
probablement en souvenir de cette introduction. En dehors de ces régions, on
ne la retrouve dans aucune de nos colonies françaises tropicales, sauf le Gabon.
Le catalogue de l'Exposition universelle de 1878 (Challamel, éditeur) indique
que cette graine a été récoltée au Gabon (p. 152) où elle végète et est connue
sous le nom indigène de Ogadioha (1), mais ne s'agit-il pas là de la graine de
Telfairia occidentalis Hook. f., qui est signalée comme indigène en Guinée (2),
dont la graine est semblable à celle du T. pedata de la côte orientale africaine
tropicale, et seulement un peu plus petite ? Ce qu'il y a de certain, c'est que cette
graine n'a plus reparu, pour la même colonie du Gabon, dans le catalogue de
l'Exposition universelle de Paris, en 1889 (Bell, éditeur), ni dans celui de l'Expo-
sition d'Anvers à la section coloniale française, ni enfin en 1900, à Paris. Les
statistiques n'indiquent aucune trace de l'exportation de cette graine de la colonie-
du Gabon, ni des autres colonies françaises jusqu'à l'heure actuelle. On peut donc
en conclure qu'elle n'est ni connue ni cultivée dans l'ensemble de nos colonies
tropicales, bien qu'il en arrive sur nos marchés européens. D'ailleurs ce pro-
duit mérite-t-il l'abandon dont il est l'objet? c'est ce que nous examinerons
après avoir décrit la plante et fixé la nature morphologique, physique et chi-
mique de sa graine. )
Description. - Plante pérenne, grimpante, pourvue d'une tige de 15 à 30 mètres
FIG. 1. - Fleur mâle et femelle et graine de Telfairia pedato Hook f.
A gauche la fleur mâle, à droite la fleur femelle, en haut la graine
entière. (Extrait du Pflanzenfmnilien d'Engler.)
de long portant
des feuilles digi-
tées, longuement
pétiolées, glabres
à la face supé-
rieure, papilleuses
ti la face inférieure.
Ces feuilles ont 5 à
7 divisions ovales
ou en forme de lan-
cette légèrement
dentées et termi-
nées en pointe :
elles mesurent de
8 à 12 centimètres
de long sur4à ï de
large. Les vrilles
longues et puis-
santes sont bifides
(Voir fig. 3, A).
1
Les fleurs mâles (fig. 1 A) sont groupées en grappe et les femelles sont isolées :
elles se font remarquer par leur grand développement (5 à 10 centimètres de
diamèlre), par la denticulation en scie de la pointe du calice, et enfin par leur
couleur légèrement pourprée qui s'accentue de leur base au sommet. Le calice
est formé de 5 sépales ovales aigus, terminés en pointe et à bords dentés en scie.
(1) Les Ressources végétales des Colonies françaises (Paris, Imp. Dupont, 1902), par M. NIEDER-
LEIX, p. 44, disent : Telfairea pedata, Ilook., GABON, n° 31, 365 fruits. - -
(2) Cette espèce est connue à Sierra-Leone, à Fernando-Po, à Abbeokuta, et commune dans les
haies littorales formées par l'Ellphol'bi'.l aphylla, d'après WELWITSCH.
probablement en souvenir de cette introduction. En dehors de ces régions, on
ne la retrouve dans aucune de nos colonies françaises tropicales, sauf le Gabon.
Le catalogue de l'Exposition universelle de 1878 (Challamel, éditeur) indique
que cette graine a été récoltée au Gabon (p. 152) où elle végète et est connue
sous le nom indigène de Ogadioha (1), mais ne s'agit-il pas là de la graine de
Telfairia occidentalis Hook. f., qui est signalée comme indigène en Guinée (2),
dont la graine est semblable à celle du T. pedata de la côte orientale africaine
tropicale, et seulement un peu plus petite ? Ce qu'il y a de certain, c'est que cette
graine n'a plus reparu, pour la même colonie du Gabon, dans le catalogue de
l'Exposition universelle de Paris, en 1889 (Bell, éditeur), ni dans celui de l'Expo-
sition d'Anvers à la section coloniale française, ni enfin en 1900, à Paris. Les
statistiques n'indiquent aucune trace de l'exportation de cette graine de la colonie-
du Gabon, ni des autres colonies françaises jusqu'à l'heure actuelle. On peut donc
en conclure qu'elle n'est ni connue ni cultivée dans l'ensemble de nos colonies
tropicales, bien qu'il en arrive sur nos marchés européens. D'ailleurs ce pro-
duit mérite-t-il l'abandon dont il est l'objet? c'est ce que nous examinerons
après avoir décrit la plante et fixé la nature morphologique, physique et chi-
mique de sa graine. )
Description. - Plante pérenne, grimpante, pourvue d'une tige de 15 à 30 mètres
FIG. 1. - Fleur mâle et femelle et graine de Telfairia pedato Hook f.
A gauche la fleur mâle, à droite la fleur femelle, en haut la graine
entière. (Extrait du Pflanzenfmnilien d'Engler.)
de long portant
des feuilles digi-
tées, longuement
pétiolées, glabres
à la face supé-
rieure, papilleuses
ti la face inférieure.
Ces feuilles ont 5 à
7 divisions ovales
ou en forme de lan-
cette légèrement
dentées et termi-
nées en pointe :
elles mesurent de
8 à 12 centimètres
de long sur4à ï de
large. Les vrilles
longues et puis-
santes sont bifides
(Voir fig. 3, A).
1
Les fleurs mâles (fig. 1 A) sont groupées en grappe et les femelles sont isolées :
elles se font remarquer par leur grand développement (5 à 10 centimètres de
diamèlre), par la denticulation en scie de la pointe du calice, et enfin par leur
couleur légèrement pourprée qui s'accentue de leur base au sommet. Le calice
est formé de 5 sépales ovales aigus, terminés en pointe et à bords dentés en scie.
(1) Les Ressources végétales des Colonies françaises (Paris, Imp. Dupont, 1902), par M. NIEDER-
LEIX, p. 44, disent : Telfairea pedata, Ilook., GABON, n° 31, 365 fruits. - -
(2) Cette espèce est connue à Sierra-Leone, à Fernando-Po, à Abbeokuta, et commune dans les
haies littorales formées par l'Ellphol'bi'.l aphylla, d'après WELWITSCH.
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