Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1902 20 août 1902
Description : 1902/08/20 (A6,N107,T11). 1902/08/20 (A6,N107,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780752
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS m
ou une petite pierre. La tige doit alors être bien enfoncée dans la terre. L'extré-
mité de la tige doit être dressée et attachée à un tuteur.
« Une autre méthode facile consiste à fendre la branche à la courbure, sur une
longueur de 2 pouces, et à garder la fente ouverte en insérant un morceau de
bois ou de pierre, puis il faut enfoncer la branche dans le sol et fixer l'extrémité
coupée, avec une'lame aiguisée, à quelques pouces au-dessus du sol à un sup-
port. »
II est donc évident que la plante pourra se développer n'importe où dans l'île,
pourvu que la quantité d'eau soit sulfisanle et le sol bien drainé.
La meilleure méthode est probablement de la cultiver en haies, qui sont soi-
, gnées et taillées facilement. Les plantes à camphre peuvent aussi être plantées
le long des routes, à la lisière des jungles, etc.; mais elles ne peuvent jamais être
mélangées aux théiers, car leurs jeunes feuilles sont très semblables à celles du thé
et parce qu'un ou deux brins de camphre gâteraient toute une quantité de thé (1).
PRÉPARATION DU CAMPHRE
Dès que les plantes ont atteint une belle taille et qu'elles ont formé par des-
sous de fortes tiges ligneuses —disons trois ans ou moins dans de bonnes situa-
tions — elles peuvent être taillées. Le meilleur moyen consiste peut-être à
employer des ciseaux à tailler les haies en plaçant un long panier en dessous de
la haie pour recevoir les rognures. Les feuilles et les jeunes rameaux sont seuls
nécessaires, les rameaux ligneux ne produisent que peu ou pas de camphre.
Au Japon, où on emploie cependant comme source du camphre le bois
d'arbres dont la croissance est terminée, les débris de bois sont distillés dans
un alambic primitif, avec des tubes de bambou (ceux-ci ont l'avantage de pou-
voir, après l'opération, être fendus en deux pour enlever tout le camphre qui
pourrait y adhérer) et un condensateur en bois avec de l'eau coulant sur le
couvercle. A. Ceylan, la meilleure méthode consistera probablement à établir un
alambic d'un bon modèle avec condensateur en verre et une grande provision
d'eau, chauffé au moyen de la vapeur de la chaudière de la fabrique. Comme
la distillation est une opération quelque peu incertaine, spécialement pour les
commerçants, et comme il est probable que de meilleures méthodes seront décou-
vertes, nous donnerons ci-dessous les détails des principales expériences faites.
Les matériaux pour ces expériences furent obtenus des Jardins à Peradeniya
(1.600 pieds), Hakgala (5.600 pieds) et Anuradhapura (300 pieds).
DISTILLATION, DU CAMPHRE
Les premières distillations furent faites avec 112 livres de brindilles enlevées
par l'élagage à Kakgala, le 28 juin 1900. Elles furent mises dans un récipient à
couvercle de métal, en communication avec un condensateur en métal, conslam.
ment rafraîchi par un courant d'eau. La distillation s'effectue au moyen de la
(1) A la suite de ce paragraphe nous trouvons une série d'analyses des sols les plus favorables à
la croissance des camphriers. La conclusion de ces analyses est que les principaux ingrédients
demandés pour la culture du camphrier sont la chaux et la potasse, la production moyenne des
élagages enlevant 196 livres de chaux et 81 livres de potasse qui peuvent être rendues à la terre
après que le bois distillé a été brûlé comme combustible.
ou une petite pierre. La tige doit alors être bien enfoncée dans la terre. L'extré-
mité de la tige doit être dressée et attachée à un tuteur.
« Une autre méthode facile consiste à fendre la branche à la courbure, sur une
longueur de 2 pouces, et à garder la fente ouverte en insérant un morceau de
bois ou de pierre, puis il faut enfoncer la branche dans le sol et fixer l'extrémité
coupée, avec une'lame aiguisée, à quelques pouces au-dessus du sol à un sup-
port. »
II est donc évident que la plante pourra se développer n'importe où dans l'île,
pourvu que la quantité d'eau soit sulfisanle et le sol bien drainé.
La meilleure méthode est probablement de la cultiver en haies, qui sont soi-
, gnées et taillées facilement. Les plantes à camphre peuvent aussi être plantées
le long des routes, à la lisière des jungles, etc.; mais elles ne peuvent jamais être
mélangées aux théiers, car leurs jeunes feuilles sont très semblables à celles du thé
et parce qu'un ou deux brins de camphre gâteraient toute une quantité de thé (1).
PRÉPARATION DU CAMPHRE
Dès que les plantes ont atteint une belle taille et qu'elles ont formé par des-
sous de fortes tiges ligneuses —disons trois ans ou moins dans de bonnes situa-
tions — elles peuvent être taillées. Le meilleur moyen consiste peut-être à
employer des ciseaux à tailler les haies en plaçant un long panier en dessous de
la haie pour recevoir les rognures. Les feuilles et les jeunes rameaux sont seuls
nécessaires, les rameaux ligneux ne produisent que peu ou pas de camphre.
Au Japon, où on emploie cependant comme source du camphre le bois
d'arbres dont la croissance est terminée, les débris de bois sont distillés dans
un alambic primitif, avec des tubes de bambou (ceux-ci ont l'avantage de pou-
voir, après l'opération, être fendus en deux pour enlever tout le camphre qui
pourrait y adhérer) et un condensateur en bois avec de l'eau coulant sur le
couvercle. A. Ceylan, la meilleure méthode consistera probablement à établir un
alambic d'un bon modèle avec condensateur en verre et une grande provision
d'eau, chauffé au moyen de la vapeur de la chaudière de la fabrique. Comme
la distillation est une opération quelque peu incertaine, spécialement pour les
commerçants, et comme il est probable que de meilleures méthodes seront décou-
vertes, nous donnerons ci-dessous les détails des principales expériences faites.
Les matériaux pour ces expériences furent obtenus des Jardins à Peradeniya
(1.600 pieds), Hakgala (5.600 pieds) et Anuradhapura (300 pieds).
DISTILLATION, DU CAMPHRE
Les premières distillations furent faites avec 112 livres de brindilles enlevées
par l'élagage à Kakgala, le 28 juin 1900. Elles furent mises dans un récipient à
couvercle de métal, en communication avec un condensateur en métal, conslam.
ment rafraîchi par un courant d'eau. La distillation s'effectue au moyen de la
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la croissance des camphriers. La conclusion de ces analyses est que les principaux ingrédients
demandés pour la culture du camphrier sont la chaux et la potasse, la production moyenne des
élagages enlevant 196 livres de chaux et 81 livres de potasse qui peuvent être rendues à la terre
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