Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1902 20 août 1902
Description : 1902/08/20 (A6,N107,T11). 1902/08/20 (A6,N107,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780752
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 107
circulaire est destinée à mettre sous les yeux des planteurs les faits principaux
se rapportant à cette industrie et à décrire les modes de culture et de prépara-
tion qui ont été trouvés les mieux adaptés à Ceylan, par suite des expériences
faites jusqu'à présent sur cet arbre. *
L'exportation totale du camphre vers l'Europe et l'Amérique est peut-être
annuellement d'environ 60.000 piculs ou 8.000.000 de livres. La valeur obtenue
sur le marché pour le camphre brut en Europe est actuellement d'environ
155 shellings par cwl., ou environ 1 shelling 41/2 deniers par livre. Le camphre
a été d'abord employé principalement comme drogue, et pour la préservation des
vêtements contre les ravages des insectes, etc. ; mais dans ces dernières années,
en plus de ces usages, il a été employé en grandes quantités pour la manufacture
de la poudre sans fumée et de la celluloïde. L'arbre produit encore une huile,
— huile de camphre, — qui est obtenue dans la préparation du camphre et qui
est employée dans la fabrication des savons, etc.
t
BOTANIQUE
1
Le camphre commun de Formose, chinois ou japonais, est le produit du
Cvnnamomum Camphora Nees, un arbre qui est indigène dans l'Asie orientale,
depuis la Cochinchine jusqu'à Shanghaï, et dans les îles, depuis Haïnan jusqu'au
Sud duJapon, ilse trouve localisé entre 10° et34° de latitude nord, mais, au Japon,
il est cultivé jusqu'à 36° de latitude nord. Dans les parties méridionales de cette
zone, il se rencontre principalement sur les hauteurs.
Deux autres formes de camphre se rencontrent fréquemment, mais elles ne
sont que rarement exportées vers l'Europe. Le camphre de Barus, Bhimsaini,
Bornéo, ou camphre malais, est produit par le Dryolalanops Camphora Colebr.,
un grand arbre de la famille des Diptérocarpacées, qui se rencontre dans les
îles de Sumatra, Bornéo, etc. Ce camphre est légèrement plus fort que le
camphre commun, et il est très apprécié par les indigènes des Indes et de Chine
qui achètent la totalité du produit, minime il est vrai, à des prix fantastiques,
de 100 à 200 shellings la livre.
Une troisième forme, le camphre de Ngai ou Blumea est préparé dans le sud-
est de la Chine, avec le Blumea balsamifera, de la famille des Composées.
A Ceylan, les indigènes préparent une petite quantité de camphre avec les
racines de cannelle, (Nnnamomum zeylanicmn, une plante qui se rapproche
beaucoup du véritable camphre. Dans le restant de cet article nous nous occu-
perons uniquement du camphre commun, Cinnamomum Oamphora.
Dans son pays d'origine, la plante se développe en un arbre d'environ
100 pieds de haut, ayant un tronc de 2 à 3 pieds de diamètre. Il est toujours
vert, à feuilles semblables à celles du laurier, de dimensions modérées, qui,
lorsqu'elles sont froissées, sentent fortement le camphre. Il est bon de noter que
l'arbre jeune est très beau et est l'arbre le plus ornemental pour les bords des
routes, les parcs, les massifs, etc., à Ceylan.
L'habitat naturel de l'espèce n'est pas très étendu, mais l'arbre a été cultivé
avec succès à Ceylan et dans les Indes, l'Australie, laFloride, là Californie, etc. Ilfut
introduit à Ceylan, en 1859-.
introduit à Ceylan, en 1852, par les jardins royaux. En 1895 des plantes furent
largement distribuées de Hakgala à beaucoup de planteurs. Elles avaient été
obtenues de graines arrivées du Japon en 1893. M. Nock, superintendant de
circulaire est destinée à mettre sous les yeux des planteurs les faits principaux
se rapportant à cette industrie et à décrire les modes de culture et de prépara-
tion qui ont été trouvés les mieux adaptés à Ceylan, par suite des expériences
faites jusqu'à présent sur cet arbre. *
L'exportation totale du camphre vers l'Europe et l'Amérique est peut-être
annuellement d'environ 60.000 piculs ou 8.000.000 de livres. La valeur obtenue
sur le marché pour le camphre brut en Europe est actuellement d'environ
155 shellings par cwl., ou environ 1 shelling 41/2 deniers par livre. Le camphre
a été d'abord employé principalement comme drogue, et pour la préservation des
vêtements contre les ravages des insectes, etc. ; mais dans ces dernières années,
en plus de ces usages, il a été employé en grandes quantités pour la manufacture
de la poudre sans fumée et de la celluloïde. L'arbre produit encore une huile,
— huile de camphre, — qui est obtenue dans la préparation du camphre et qui
est employée dans la fabrication des savons, etc.
t
BOTANIQUE
1
Le camphre commun de Formose, chinois ou japonais, est le produit du
Cvnnamomum Camphora Nees, un arbre qui est indigène dans l'Asie orientale,
depuis la Cochinchine jusqu'à Shanghaï, et dans les îles, depuis Haïnan jusqu'au
Sud duJapon, ilse trouve localisé entre 10° et34° de latitude nord, mais, au Japon,
il est cultivé jusqu'à 36° de latitude nord. Dans les parties méridionales de cette
zone, il se rencontre principalement sur les hauteurs.
Deux autres formes de camphre se rencontrent fréquemment, mais elles ne
sont que rarement exportées vers l'Europe. Le camphre de Barus, Bhimsaini,
Bornéo, ou camphre malais, est produit par le Dryolalanops Camphora Colebr.,
un grand arbre de la famille des Diptérocarpacées, qui se rencontre dans les
îles de Sumatra, Bornéo, etc. Ce camphre est légèrement plus fort que le
camphre commun, et il est très apprécié par les indigènes des Indes et de Chine
qui achètent la totalité du produit, minime il est vrai, à des prix fantastiques,
de 100 à 200 shellings la livre.
Une troisième forme, le camphre de Ngai ou Blumea est préparé dans le sud-
est de la Chine, avec le Blumea balsamifera, de la famille des Composées.
A Ceylan, les indigènes préparent une petite quantité de camphre avec les
racines de cannelle, (Nnnamomum zeylanicmn, une plante qui se rapproche
beaucoup du véritable camphre. Dans le restant de cet article nous nous occu-
perons uniquement du camphre commun, Cinnamomum Oamphora.
Dans son pays d'origine, la plante se développe en un arbre d'environ
100 pieds de haut, ayant un tronc de 2 à 3 pieds de diamètre. Il est toujours
vert, à feuilles semblables à celles du laurier, de dimensions modérées, qui,
lorsqu'elles sont froissées, sentent fortement le camphre. Il est bon de noter que
l'arbre jeune est très beau et est l'arbre le plus ornemental pour les bords des
routes, les parcs, les massifs, etc., à Ceylan.
L'habitat naturel de l'espèce n'est pas très étendu, mais l'arbre a été cultivé
avec succès à Ceylan et dans les Indes, l'Australie, laFloride, là Californie, etc. Ilfut
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introduit à Ceylan, en 1852, par les jardins royaux. En 1895 des plantes furent
largement distribuées de Hakgala à beaucoup de planteurs. Elles avaient été
obtenues de graines arrivées du Japon en 1893. M. Nock, superintendant de
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